Champigny-la-Futelaye

Champigny-la-Futelaye est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.

Pour les articles homonymes, voir Champigny.

Champigny-la-Futelaye

Le cimetière militaire allemand.
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Eure
Arrondissement Évreux
Intercommunalité Évreux Portes de Normandie
Maire
Mandat
Robin Saulnier
2020-2026
Code postal 27220
Code commune 27144
Démographie
Population
municipale
284 hab. (2018 )
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 51′ 53″ nord, 1° 17′ 55″ est
Altitude Min. 94 m
Max. 146 m
Superficie 15,98 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Évreux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-André-de-l'Eure
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Champigny-la-Futelaye
Géolocalisation sur la carte : Eure
Champigny-la-Futelaye
Géolocalisation sur la carte : France
Champigny-la-Futelaye
Géolocalisation sur la carte : France
Champigny-la-Futelaye

    Géographie

    Localisation

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 629 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dreux », sur la commune de Dreux, mise en service en 1996[9] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[10],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 11,4 °C et la hauteur de précipitations de 557,3 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Évreux-Huest », sur la commune de Huest, mise en service en 1968 et à 21 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,3 °C pour la période 1971-2000[13] à 10,8 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,2 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Champigny-la-Futelaye est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Évreux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 108 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,6 %), forêts (35,1 %), zones agricoles hétérogènes (6,3 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Champineio entre 1181 et 1192[23]. Forme francienne de Campigny.

    Commune rattachée en 1845 à La Futelaye, Fouteleya vers 1370, nom de lieu formé avec le vieux français foutel (hêtre), synonyme de hêtraie[24].

    Histoire

    Vers 1190, Champigny appartenait à Simon d'Anet qui donna tout ce qu'il possédait sur ce village à Jean, évêque d'Évreux. Osmoy fut réuni à Champigny en 1812 et la Futelaye en 1845. Osmoy avait une église dédiée à saint Gilles. La Futelaye a toujours appartenu à la famille Lebœuf à partir du XIIe siècle et dépendait de la baronnie d'Ivry. Le château d'Osmoy a été reconstruit au XVIIIe siècle à l'emplacement d’un château gothique. Il a appartenu à la famille Lebœuf de 1150 au début du XXe siècle.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2008 en cours Robin Saulnier SE Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].

    En 2018, la commune comptait 284 habitants[Note 7], en augmentation de 7,58 % par rapport à 2013 (Eure : +0,83 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    188212240276295294272394383
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    355366264333308320294312271
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    264251264225221212187184173
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    167146136163207231228248279
    2018 - - - - - - - -
    284--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Martin
    • Château d'Osmoy, choisi comme lieu d'établissement de son état-major par le général Leland Hobbs les jours précédant la libération d'Évreux (22 août 1944).
    • Cimetière militaire des 19 794 soldats allemands tombés en Normandie durant la Seconde Guerre mondiale. Situé entre Évreux et Dreux, ce cimetière fut principalement constitué lors de l’avance des troupes alliées vers Paris et la Seine. Le Service américain des sépultures y inhuma ses propres soldats ainsi que des soldats allemands. Une chapelle contemporaine y a été construite en 1964. Des commentaires historiques peuvent être obtenus dans la salle d'accueil.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
    2. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Dreux - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Champigny-la-Futelaye et Dreux », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Dreux - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Champigny-la-Futelaye et Huest », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    23. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France - Page 546 (ISBN 2600028838).
    24. François de Beaurepaire. Les noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, pages 88 et 113.
    25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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