Lézignan-la-Cèbe

Lézignan-la-Cèbe, en occitan Lesinhan la Ceba, est une commune française située dans le département de l'Hérault en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Lézignanais.

Pour les articles homonymes, voir Lézignan.

Lézignan-la-Cèbe

Mairie de Lézignan-la-Cèbe

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Intercommunalité Communauté d'agglomération Hérault Méditerranée
Maire
Mandat
Rémi Bouyala
2020-2026
Code postal 34120
Code commune 34136
Démographie
Gentilé Lézignanais
Population
municipale
1 556 hab. (2018 )
Densité 254 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 29′ 38″ nord, 3° 26′ 16″ est
Altitude Min. 7 m
Max. 91[1] m
Superficie 6,13 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Pézenas
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mèze
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Lézignan-la-Cèbe
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Lézignan-la-Cèbe
Géolocalisation sur la carte : France
Lézignan-la-Cèbe
Géolocalisation sur la carte : France
Lézignan-la-Cèbe

    La commune est particulièrement célèbre dans les milieux de la préhistoire pour avoir livré des vestiges archéologiques datant de environ 1,2 Ma (Acheuléen, Paléolithique inférieur).

    Géographie

    Lézignan-la-Cèbe est un village situé dans la vallée de l'Hérault, à 3,5 km au nord de Pézenas. Le territoire est traversé par l'autoroute  A75 , avec une entrée-sortie no 59 à moins de km au sud du village sur la commune de Pézenas[2].

    Carte

    Communes limitrophes

    Lézignan-la-Cèbe est limitrophe avec quatre communes de l'Hérault[2].

    Communes limitrophes de Lézignan-la-Cèbe
    Nizas Cazouls-d'Hérault
    Pézenas Montagnac

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 17,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 16,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 645 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 5,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,5 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[3].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pezenas-Tourbes », sur la commune de Tourbes, mise en service en 1993[8]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 14,9 °C et la hauteur de précipitations de 631,5 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 23 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 15 °C pour la période 1971-2000[12], à 15,4 °C pour 1981-2010[13], puis à 15,8 °C pour 1991-2020[14].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[15],[16],[17].

    Urbanisme

    Typologie

    Lézignan-la-Cèbe est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[18],[19],[20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pézenas, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[21],[22].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (61,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,9 %), forêts (10,6 %), zones urbanisées (9,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,2 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Il existe différentes étymologies pour le mot Lézignan mais aucune n'est garantie :

    • Ager Licini, « champ de Licinus » (patronyme romain). Il est plus que probable que les Romains avaient établi une colonie dans cette riche plaine de l'Hérault (1146 Livinianum charte Maffre avocat à Béziers) et que Licinus possédait cette partie du sol.
    • Quelques auteurs font dériver Lezignan de Campus Lucinioe, « champs de rossignol » ou de Sepes Lucinix d'où Luscinia Sepes « mari du rossignol », d'autres de Coeppa ou Coepe, « oignon » à cause de la culture de l'oignon dont les habitants font un grand commerce (1497 Loci de lezignano Coepoe 1497 Archives d'Uscla d'Herault). « Cèbe » est la transcription de l'occitan ceba qui signifie « oignon ». Cette dernière étymologie est la plus vraisemblable.

    Le mot Lézignan figure jusqu'au XVe siècle ; c'est après cette époque que l'on ajouta la seconde partie.

    Histoire

    Préhistoire

    En aout 2008, des galets aménagés de quartzite et de basalte et des silex taillés par des humains datant du Pléistocène inférieur ont été mis au jour sur le site du Bois-de-Riquet, à Lézignan-la-Cèbe, par une équipe mixte composée de chercheurs du CNRS et du Muséum national d'histoire naturelle[24],[25]. Le site est localisé sur une coulée volcanique de basalte venue du nord-ouest[26], exploitée à l'époque contemporaine en carrière de basalte[27].

    Quinze ans plus tôt, des restes fossilisés d'animaux avaient déjà été découverts sur le site. Lors de la campagne 2008, en ne fouillant que 5 m² sur 20 centimètres d'épaisseur, le site a livré plus de 400 restes d'une faune villafranchienne - fin du Tertiaire (Pliocène final) et début du Quaternaire (Pléistocène initial) - appartenant à une vingtaine de taxons de vertébrés (bovidés, équidés, cervidés, rongeurs, carnivores, reptiles dont une nouvelle espèce de tortue, oiseaux et semble-t-il un mammouth…). Ces vestiges permettent de connaitre le paléoenvironnement de la région.

    23 outils datant du Paléolithique inférieur ont également été mis au jour. Protégés par une couche de lave volcanique, ils attestent de l'activité d'humains anciens dans cette partie de l'Europe occidentale. Datés d'environ 1,2 million d'années, ces outils s'inscrivent parmi les premiers vestiges lithiques produits par des hommes en Europe. La présence dans une même couche d'outils lithiques et de fossiles d'animaux identifiables est rare pour une époque aussi reculée : le site s'ajoute notamment à Pirro Nord, dans la commune d'Apricena en Italie (1,5 million d'années) et Kozarnika en Bulgarie (1,5 million d'années). L'espèce humaine à l'origine des outils n'est pas déterminée.

    Moyen-Âge

    Carte postale de la rue de la Fontaine (1914)

    Les premières mentions du village de Lézignan-la-Cèbe datent du XIe siècle dans le cartulaire de la cathédrale de Béziers puis en

    • 1185 : Lodezanum dans le Livre noir (S8 Ve) ;
    • 1088 : Castrum.....Lezignani, mention du château dans une charte de la cathédrale de Béziers (Livre Noir, p. 291) ;
    • 1310 : de lozanis dans le cartulaire de Maguelonne, p. 59 ;
    • 1460 : Lezignan Coepe ;
    • 1518 : Lezignan Cepe ;
    • 1615 : Lezignan de las Cebes ;
    • 1649 : Lezignan de las cebes ;
    • 1688 : Lezignan de la cèbe.

    Fiefs et seigneurs de Lézignan

    Les Templiers de Pézenas possédaient le fief de Lézignan puis après la suppression de l'ordre ce furent les Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem jusqu'à la Révolution française.

    • 899 Étienne
    • 1065 Alcher
    • 1098 Rodger

    Depuis cette époque jusqu'à la fin du XVIe siècle, il n'y aura plus de seigneur laïque. Les familles de Ribes et de Carrion possédaient un fief en indivis et étaient co-seigneurs de Lesignan, Article du Compoix de 1643 où M. de Ribes et M. le vicomte de Paulin sont portés pour allivrement de 330 livres 6 sous 10 deniers, montant des terres de leur domaine promises à la taille.

    Chronique des seigneurs de Lézignan

    • Stephanus de Liziniano (Étienne de Lézignan) reçoit en don le château de Lezignan du roi Charles le Simple en 899.
    • Alcherius de Liziniano (Alcher de Lézignan) mentionné en 1065 dans un accord avec le seigneur de Cabrieres.
    • Rodgerius de Leziniano (Roger de Lézignan) mentionné en 1098 dans une transaction avec le seigneur de Cabrières.
    • Seigneurs laïques
      • Famille de Ribes (M. de Ribes sur un acte de 1690)
      • Pierre de Ribes, seigneur de Lézignan. Parrain avec Mlle de Fabregues de Pézenas. Décédé à Montpellier, inhumé dans l'église de Lézignan-la-Cèbe devant le grand autel le 16 X 1624
      • François de Ribes, fils de Pierre. Parrain avec demoiselle de Ribes, sa tante en 1617.
      • Jehan de Lezignan, de Ribes (Louis). Parrain avec Mlle Antoinette de Miremont en 1637, épouse le dame Antoinette de Caylus, de Narbonne fille de Narbonne de Caylus, seigneur de Faugères, chef des Huguenots en Languedoc, décédé en 1706. Avant de se marier Antoinette de Caylus fait confession de foi et renonce à l'hérésie entre les mains du père Yves, prédicateur de Lézignan.
      • Jean Louis de Ribes, co-seigneur de Lézignan, maire en 1706, épouse en 1706 Françoise de Perret (ou Perac)
      • Jean de Ribes, époux de Suzanne de Cayrol, eut quatre enfants, Henry qui lui succéda, Gaspard, François-Antoine et Jean.
      • Jacques de Ribes, mort le à 65 ans.
      • Henry de Ribes fils de Jean épouse dame Antoinette Des Plans. Son frère Gaspard de Ribes s'intitule chevalier de Lézignan, il était capitaine dans le régiment de Choiseul, chevalier de Saint-Louis, décédé au château le à 48 ans. Un autre frère François était avocat au parlement, citoyen de Béziers.
      • André de Ribes. Signe André de Lézignan co-seigneur de ce lieu. Épouse Marguerite de Rigal, de Clermont-Lodève dont il a quatre enfants :
        • Henry né en 1754 /+ 1768 à 14 ans,
        • André né en 1760/+ 1765,
        • Gabrielle de Ribes de Lézignan, mariée le avec messire Saigner de Ribes, conseiller correcteur en la Cour des actes de Montpellier fils de Jean de Ribes (secrétaire du roi en la Grande Chancellerie, résidant à Mèze) et de Anne Martin.
        • Jean de Ribes qui lui succède. Marguerite de Ribes est co-seigneur pendant la minorité de son fils.
      • Jean de Ribes, seigneur au moment de la Révolution.
      • Henry Carrion, marquis de Nizas, épouse le Gabrielle de Murviel, fille de Jean Louis baron de Murviel
      • Henry François de Carrion, co-seigneur de Lézignan-la-Cebe, seigneur de Cazouls. Épouse Victoire Emerentine de La Croix de Candillargues, veuve Emerentine de Castries de Candillargues (cf Cazouls d'Hérault registres). Blessé à la bataille de Fontenoy, il quitte l'armée et meurt.
      • Dame Victoire Emerentine de la Croix de Castries de Candillargues. Co-seigneuresse de Lézignan pendant la minorité de son fils.
      • Marie François Elisabeth de Carrion de Nizas d'Espagne, vicomte de Paulin, né au château de Lézignan le , 1er maire après la Révolution, élu en 1790.

    Chronique des Viguiers et Baillis connus de Lézignan-la-Cèbe

    Viguiers
    • 1305 de Montpezat
    • 1455 de Murats
    • 1520 de Mandols
    • 1599 Pierre d'Astuge
    • 1615 Pons
    • 1640 Bertrand Pons
    • Jehan Liguier, viguier de Saint-Jean de Jérusalem figure comme juge dans un jugement en 1648.
    • 1653 Jean Puel
    • 1690 Jean Laporte
    • 1695 Jacques Puel
    Baillis de M. de Ribes
    • 1615 Pierre Figairolles
    • 1627 Jacques Descamps, décès de son humble femme Jehanne de Cruzy, Baillesse.
    • 1638 Pierre Mestre
    • 1680 Jacques Puel
    • 1705 Bernard Fourestier
    Baillis de M. de Carrion
    • 1616 François de Jehan (décès de la femme Clairette Arnailhe, baillesse)
    • 1623 Jehan Puel
    • 1639 Pierre Puel
    • 1690 Jacques Puel
    • 1735 Jules Fourestier
    • 1745 Jean Fourestier
    • 1760 Jacques Puel
    Procureurs juridictionnels de Lézignan-la-Cèbe
    • 1622 Cyprien Aliman procureur le commandeur seigneur du lieu, + 1622
    • 1645 Aliman
    • 1670 Jean Puel Procureur pour les deux justices laïques
    • 1692 Raymond Fabre Procureur pour les deux justices laïques
    • 1740 Fabre Procureur pour les deux justices laïques

    Révolution française

    Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société populaire » et créée en 1791[28].

    Politique et administration

    Liste des maires depuis la Libération
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1945 Maurice Rouanet   Président du comité local de Libération
    1945 1971 Étienne Costa    
    1971 2008 Jean-Louis Pagès    
    2008 2014 Jean-Noël Landry    
    2014 En cours Rémi Bouyala DVG Retraité

    Budget et fiscalité 2016

    En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[29] :

    • total des produits de fonctionnement : 1 175 000 , soit 762  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 1 035 000 , soit 671  par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 416 000 , soit 270  par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 321 000 , soit 208  par habitant.
    • endettement : 652 000 , soit 423  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 12,80 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 17,80 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 75,05 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 17 052 [30].

    Démographie

    De 1701 à 1750, la paroisse compte 744 naissances et 424 décès, pour arriver à 670 âmes.

    Évolution démographique
    1324 1393 1650 1693 1709 1761
    69 feux (environ 330 habitants)47 feux (environ 220 habitants)70 feux (environ 330 habitants)85 feux (environ 400 habitants)90 feux (environ 430 habitants)104 feux et 493 habitants

    Au dernier recensement, la commune comptait 1556 habitants.

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    512527613749648656644661663
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    632648692701758743788818859
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    876865858926954967922736747
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    7677367128389771 0131 1841 4841 546
    2018 - - - - - - - -
    1 556--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Culture locale et patrimoine

    Église Notre-Dame de Lézignan-la-Cèbe

    Monuments et lieux touristiques

    Rosace de l'église Notre-Dame par l'artiste verrier Carlo Roccella
    • Église Notre-Dame (l'église médiévale a été reconstruite après les guerres de religions). Les cloches sont de 1694[33] et 1750[34].
    • Monument aux morts, de la guerre de 1914-1918[35].
    • Vestiges de fortifications médiévales.
    • Le château des Ribes est construit en 1617 par la veuve d’Henri II de Montmorency, décapité à Toulouse en 1632 pour s'être rebellé contre le roi.

    Le château et les terres de Lézignan furent acquis aux Ribes en 1757 par le marquis de Carrion-Nisas d’Espagne, fils d'Henri de Carrion Nisas, lieutenant des armées du roi en Languedoc et baron des États du Languedoc ; descendant des infants de Carrion d'Espagne et de Don Rodrigue Diaz de Bivar, bien connu sous le nom du "Cid Campeador".

    Yseulte, baronne de La Guéronnière, née Carrion-Nizas d’Espagne et dernière du nom, était la grand-mère maternelle de l’académicien et diplomate Wladimir, comte d’Ormesson qui en hérita. Depuis le domaine appartient aux Ormesson[36].

    Héraldique

    Les armoiries de Lézignan-la-Cèbe se blasonnent ainsi :

    D'argent, au pairle losangé d'or et d'azur.

    Château de Lézignan-la-Cèbe

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Lézignan-la-Cèbe sur le site de l'Institut géographique national
    2. « Lézignan-la-Cèbe, carte interactive » sur Géoportail..
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Pezenas-Tourbes - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Lézignan-la-Cèbe et Tourbes », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Pezenas-Tourbes - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Lézignan-la-Cèbe et Sète », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Lézignan-la-Cèbe », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    16. « Liste des ZNIEFF de la commune de Lézignan-la-Cèbe », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    17. « Liste des espaces protégés sur la commune de Lézignan-la-Cèbe », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    18. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    20. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    21. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
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    29. Les comptes de la commune
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    Voir aussi

    Articles connexes

    Bibliographie

    • Léandre Caramel, Histoire de mon village : Lézignan-la-Cèbe, Nice, Éd. La Lambrusque, , 59 p.
    • Joseph Favas, « La commanderie des Templiers de Pézenas et son fief Lézignan-la Cèbe », Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers, 3e série, no 11, , p. 185-191
    • Olivier Ginouvez et Christian Olive, « Amphores découvertes à Lézignan-la-Cèbe », Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'études du Clermontais, no 28, , p. 8-13
    • Bruno Oustric, « Josepet, le saint de Lézignan-la-Cèbe », Folklore (Carcassonne), nos 3-4, , p. 17-19
    • Bruno Oustric, « La fin des Pénitents blancs de Lézignan-la-Cèbe », Folklore (Carcassonne), nos 3-4, , p. 57-60
    • M. Rey De Lacroix, Montagnac et ses environs, Paris, éd. Res Universis, coll. « Monographies des villes et villages de France », , 307 p.
    • Mission Archives 34, Répertoire numérique détaillé des archives communales de Lézignan-la-Cèbe, Montpellier, Mission Archives 34, , 61 p.
    • Merveilles des châteaux de Provence, Paris, Librairie Hachette et société d'études et de publications économiques, coll. « Réalités Hachette », , 324 p.
      Préface du Duc de Castries vice-président de l'Association des Vieilles maisons françaises : Languedoc méditerranéen : Lézignan-la-Cèbe, Retraite d'une épouse éprise de recueillement..., p. 268-271
    • Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
    • Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
    • Journal local

    Fonds d'archives

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