Léon Dardenne

Léon Louis Dardenne, né le à Bruxelles et mort le à Saint-Gilles, est un artiste peintre, dessinateur, graveur et affichiste belge.

Biographie

Léon Dardenne est élève de l'Académie des beaux-arts de Bruxelles, puis de celle d'Anvers, où il a pour professeur Frans Van Leemputten (1850-1914). Il pratique la peinture et la gravure.

Encore étudiant, il rejoint le groupe L'Essor aux côtés d'Amédée Lynen, mais en 1892, une partie des membres dont Dardenne partent fonder Pour l'art. Avec Lynen, il ouvre alors à Bruxelles au 12 rue aux Choux un cabaret appelé Le Diable au corps, où ils mettent en scène des spectacles d'ombres chinoises et des chansonniers. En 1893, le duo lance un périodique illustré au nom du cabaret. On y croise James Ensor, Paul-Henri Spaak, Pitje Schramouille, Georges Garnir, Charles Plisnier, ainsi que de nombreux étudiants de l'université libre[1]. Il collabore à La Jeune Belgique[2].

De 1898 à 1900, Dardenne fait partie de l'expédition du Congo dirigée par Charles Lemaire (1863-1926) ; il en rapporte des centaines d'aquarelles et d'esquisses destinées à des publications scientifiques.

Il se marie à Émilie Alvin en 1892 et ils se séparent en 1900[3].

Il est inhumé au Cimetière de Bruxelles à Evere.

Affiches

  • Le Petit Bleu du matin, lithographie, Bruxelles, 1894[4].
  • Théatre de l'Alhambra grand concert de charité, lithographie, Bruxelles, 1895[5].

Livres illustrés

  • Sapho, 1886.
  • Arnold Goffin, Impressions et sensations, avec une eau-forte, Paris, Léon Vanier, 1888.
  • Émile Mathieu, Richilde, tragédie lyrique, livret et partition, Schott frères, 1888.
  • Jacques Isnardon, Le théâtre de la Monnaie depuis sa fondation jusqu'à nos jours, Schott frères, 1890.
  • Georges Eekhoud, Les Fusillés de Malines, frontispice, Bruxelles, Paul Lacomblez, 1891.
  • Charles Lemaire (direction), Mission scientifique du Ka-Tanga, reproductions d'aquarelles, Bruxelles, C. Bulens, 4 tomes, 1901.
  • [collectif] Carlo Ruyters [1879-1908], Les Pantins, contes, Bruxelles, Association des écrivains belges, 1906.
  • Albert Giraud, Pierrot lunaire, réédition [?].

Notes et références

  1. « Guilde du Diable-au-corps », Cercle d'histoire de l'ULB-ASBL.
  2. « Les Livres, Échos divers », in Mercure de France, tome I, n° 3, mars 1890, p. 91-96.
  3. « Émilie Alvin », dans Éliane Gubin, Catherine Jacques, Valérie Piette, Jean Puissant, Dictionnaire des femmes belges: XIXe et XXe siècles, Racine, , 637 p. (ISBN 2-87386-434-6), p. 24-25.
  4. Image et notice du Catalogue général de la BnF.
  5. Image et notice du Catalogue général de la BnF.

Liens externes

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