Kouadio Konan Bertin

Bertin Kouadio Konan, dit « KKB », né le à Lakota, est un homme d'État ivoirien, député de Port-Bouët de 2011 à 2016.

Pour les articles homonymes, voir KKB.

Kouadio Konan Bertin
Fonctions
Ministre de la Réconciliation nationale
En fonction depuis le
(8 mois et 26 jours)
Président Alassane Ouattara
Premier ministre Hamed Bakayoko
Gouvernement Bakayoko
Président des Jeunes du PDCI-RDA
Membre du bureau politique du PDCI-RDA
En fonction depuis le
(18 ans, 3 mois et 12 jours)
Député à l'Assemblée Nationale

(5 ans et 7 jours)
Circonscription Port-Bouët
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Lakota (Côte d'Ivoire)
Nationalité Ivoirienne
Parti politique Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI-RDA)
Père Koffi Kouadio Mathieu
Mère Delphine Dago Guizo
Diplômé de Université d'Abidjan
Religion Catholicisme

Député de Côte d'Ivoire

Candidat indépendant aux élections présidentielles de 2015 puis de 2020, où il est l'unique candidat s'étant maintenu face au président sortant Alassane Ouattara. Il est ensuite nommé par ce dernier ministre en charge de la Réconciliation nationale. En 2021, il reprend ce portefeuille au sein du gouvernement Achi.

Biographie

Enfance et scolarité

Né à Lakota, dans le sud de la Côte d'Ivoire, d’une mère dida et d’un père baoulé, Kouadio Konan Bertin se définit comme "le fruit d’un métissage ivoirien"[1]. Il est l'aîné d'une fratrie de six enfants[2].

Étudiant à l'université d'Abidjan, il s'oppose à la toute-puissance de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) qu'il juge trop radicale, et crée en 1994 la « Cellule de réflexion et d'actions concrètes » (CERAC)[3].

Il se considère comme "un pur produit de l’enseignement public ivoirien d’avant la crise"[2].

Débuts

Militant de l'organisation de Jeunesse du PDCI créée en 1991[4], il soutient l'action du Président Félix Houphouët-Boigny puis du Président Henri Konan Bédié qui lui succède à sa mort le 7 décembre 1993[5]. Par ses actions, KKB obtient rapidement la confiance et l'oreille du chef de l'État[3].

Coup d'état de 1999

Kouadio Konan Bertin émerge sur la scène politique en opposition au coup d'État du général Guéï contre le Président Henri Konan Bédié, le 24 décembre 1999.

Alors que les pontes du PDCI veulent enterrer discrètement l'ancien président de la République en lui ôtant la tête du parti[3], "KKB", alors quasiment inconnu du grand public, mobilise les étudiants et se dresse contre la junte militaire en exigeant le retour du Président exilé en France[6].

"La direction du PDCI s’était réunie pour mettre Bédié en congé et le renier. Je m’y suis opposé et j’ai mobilisé les jeunes pour faire en sorte qu’il demeure le président du PDCI, même s’il était en exil en France. Ensuite, nous nous sommes battus pour empêcher que Robert Guéï ne récupère le PDCI", relate Kouadio Konan Bertin[7]. Au congrès extraordinaire du parti les 6, 7, 8 et 9 avril 2000, la tentative d'évincer Bédié de son fauteuil de président du PDCI échoue[6].

"On pouvait certainement avoir des choses à reprocher à Henri Konan Bédié", admet KKB, "mais ce n’est pas par les armes qu’il faut sanctionner un président démocratiquement élu"[7].

Cadre du PDCI

En 2003, après le retour d'exil d'Henri Konan Bédié, KKB est élu Président des Jeunes du PDCI[8].

Il soutient la candidature de Henri Konan Bédié au premier tour de l'élection présidentielle de 2010, mais le président et candidat du PDCI ne recueille que 25% des suffrages et n'arrive qu'en troisième position, loin derrière le Président sortant Laurent Gbagbo (FPI, 38%) et Alassane Ouattara (RDR, 32%). Après avoir exigé un recomptage des voix[9], Henri Konan Bédié appelle finalement à voter Alassane Ouattara contre Laurent Gbagbo, un soutien qui s'avérera décisif[10]. Ce ralliement est conforme à ce que prévoient les statuts du RHDP, l'alliance scellée cinq ans plus tôt notamment entre le RDR et le PDCI[11].

Au terme des élections législatives de 2011, Kouadio Konan Bertin est élu député de la commune de Port-Bouët avec 93,81% des suffrages[12].

L'appel de Daoukro

L'alliance initiée par Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara va au-delà des statuts du RHDP[13] puisque, le 17 septembre 2014, le président du PDCI prononce "l’appel de Daoukro", dans lequel il appelle à se rallier, bien avant le premier tour, à la candidature d'Alassane Ouattara pour l'élection présidentielle de 2015.

Henri Konan Bédié sait qu’il prend des risques en s'effaçant derrière Alassane Ouattara. Sa décision va à l’encontre des conclusions du 12e congrès du PDCI d’octobre 2013, qui avait entériné une candidature d’un "militant actif du PDCI"[14] pour la présidentielle. Comme attendu, "l'appel de Daoukro" provoque une grave crise au sein du parti[15]. KKB est le premier à parler ouvertement de "trahison"[16].

Le 26 février 2015, soit deux jours avant le congrès du PDCI qui doit officiellement valider la candidature d'Alassane Ouattara comme candidat unique du RHDP, KKB et trois autres personnalités du parti (l'ancien Premier ministre Charles Konan Banny, l'ex-ministre des Affaires étrangères Essy Amara et le député Jérôme Kablan Brou) annoncent leur décision de ne pas se rendre à l'évènement[15]. Au cours de leur conférence de presse commune, KKB déclare au sujet de la promesse d'alternance faite par Alassane Ouattara à Henri Konan Bédié: "Il parle d’une alternance en 2020, mais vous pensez vraiment qu’Hamed Bakayoko ou Guillaume Soro vont rester les bras croisés ?"[14].

Dans un entretien donné à la veille du congrès, KKB prévoit que la validation de l’Appel de Daoukro marquera le "départ de Bédié et de ses suiveurs vers le RDR d’Alassane Ouattara". Il ajoute: "Il y a dorénavant deux PDCI, un PDCI-RDA et un PDCI-RDR." Toutefois, il refuse de quitter son parti pour en créer un autre, arguant du fait que: "créer un nouveau parti ce serait trahir Félix Houphouët Boigny. Et ça nous ne le voulons pas. C’est Bédié qui est en train de sortir du PDCI-RDA avec ce congrès"[17].

Le lendemain, «"l’appel de Daoukro" adopté dans un unanimisme brejnévien», titre le journal Le Monde[18]. La décision de ne pas présenter de candidat y est approuvée par 98,84% des militants du PDCI. Un "plébiscite incontestable" selon Henri Konan Bédié, mais que l'envoyée spéciale du journal présente sur place explique par le fait que les militants ont dû s’exprimer à main levée. La journaliste évoque une "atmosphère aux accents soviétiques"[18].

Candidat à l'élection présidentielle de 2015

Dès le vendredi 5 décembre 2014, KKB annonce sa candidature à l'élection présidentielle[19]. Interrogé sur le sens de sa démarche, il explique: "Je suis candidat pour sauver le PDCI. Car ne pas avoir de candidat en 2015, c’est participer ensemble à la mise à mort du parti de Félix Houphouët Boigny"[20].

Le 25 août, il est le 18e candidat à déposer sa candidature à la commission électorale indépendante (CEI). Après un immense bain de foule à l’extérieur de la commission, il déclare: "Oui, nous, Hommes politiques, avons l’obligation de faire quelque chose pour que les Ivoiriens se réconcilient ; pour que notre peuple cesse de vivre côte à côte et qu’on apprenne à nouveau à revivre ensemble, sans nous regarder en chiens de faïence. Place à la démocratie et que le meilleur gagne"[21].

Le scrutin se déroule le 25 octobre 2015. Selon les résultats officiels communiqués par la CEI, Alassane Ouattara recueille 83,66 % des suffrages et devance le candidat du FPI, Pascal Affi N’Guessan (9,29 %). Kouadio Konan Bertin atteint quant à lui la troisième place du podium à 3,88 %[22].

Réconciliation avec Henri Konan Bédié

Le 10 avril 2017, le PDCI en séminaire à Bingerville, s'accorde sur le principe de désigner un candidat issu de ses rangs en vue de la présidentielle de 2020[23]. Deux mois plus tard, KKB renoue avec son parti. Il déclare: "Notre division portait sur une seule chose : le fait que le PDCI renonce à la candidature à l’élection présidentielle". Puisque le parti vient justement d'entériner le principe d'un candidat issu de ses rangs, KKB estime qu'il n'existe plus de motif de division[24].

Après une escalade des dissensions entre les deux alliés du RHDP et alors que sa voix était très attendue, Henri Konan Bédié tranche le 14 décembre 2018, au micro de France 24, en déclarant: "l'alliance RHDP qui date de 2005 n'existe plus"[25]. Autrement dit, le PDCI redevient de facto le premier parti d'opposition à Alassane Ouattara.

Deux ans après son retour au PDCI, KKB est reçu en audience par son "père" Bédié. Les deux hommes s'accordent sur l'idée d'une reconquête par le PDCI du pouvoir d’État. À sa sortie d'audience, KKB déclare: "Aujourd’hui, vous pouvez le dire haut et fort que l’intrépide et irréductible soldat perdu est retrouvé dans la cour du Général Bédié. Ma place sera celle que le président du parti voudra bien me donner"[26].

Résolument opposé à un troisième mandat d'Alassane Ouattara, KKB invité sur TV5 Monde, raille: "Quand on est chef de l'État, on doit au moins savoir compter jusqu'à deux"[27].

En juin 2020, KKB dépose sa candidature au scrutin interne du PDCI, en vue de désigner le candidat pour la bataille de 2020. Il déclare: "Ma candidature a le mérite de nourrir le débat démocratique interne au PDCI-RDA qui, pour moi, doit mériter le nom qu’il porte en donnant l’exemple"[28].

Mais le 2 juillet 2020, la candidature de KKB est finalement rejetée par les instances du parti[29] pour vices de forme[30]. Henri Konan Bédié est élu, selon le secrétariat général du PDCI, par "99,67% des suffrages exprimés"[31]. Selon l'analyse de RFI, "pour ne prendre aucun risque, le Sphinx ne tolère aucune concurrence en interne"[32].

Candidat à l'élection présidentielle de 2020

Au cours d'une conférence de presse tenue le 7 juillet, KKB dénonce une décision prise par "un comité aux ordres", "un escadron servile uniquement motivé par la préservation de ses propres intérêts"[33]. Sa candidature rejetée par les instances de son parti, KKB prend la décision de se présenter une nouvelle fois hors les murs du PDCI[32].

Le 14 septembre 2020, le Conseil constitutionnel rend sa décision. Sur les 44 candidatures en lice, seulement 4 sont validées[34],[35]. C'est la première fois que le jeu est aussi serré pour une élection présidentielle en Côte d'Ivoire. Les quatre candidats retenus sont : le Président sortant Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié, Pascal Affi N'Guessan et Kouadio Konan Bertin[36]. Les candidatures validées sont celles ayant recueilli les signatures d’au moins 1 % des inscrits dans 17 régions du pays, précise le conseil constitutionnel[34].

Sur fond de violences pré-électorales et à un mois du scrutin prévu le 31 octobre 2020, Henri Konan Bédié appelle à "la désobéissance civile"[37] et est rapidement rejoint dans son appel par Pascal Affi N'Guessan [38].

Questionné sur son adhésion à ce "front commun de l'opposition", KKB indique le 24 septembre 2020 que "la Côte d’Ivoire a besoin de paix". Il ajoute : "Je ne participe pas à ce qui divise la Côte d’Ivoire. Je ne cautionne pas ce genre d’aventure"[39].

Au cours d'une interview à Jeune Afrique[40] le 1er octobre 2020, KKB justifie sur le ton de l'ironie son refus de rallier les deux candidats qui boycottent l'élection: "Il y a une formidable cohérence à se présenter à une élection présidentielle en espérant qu’elle n’ait pas lieu…"

La cérémonie d’investiture de KKB se tient le 4 octobre 2020, à la salle Anoumabo du palais de la culture d’Abidjan-Treichville[41]. L'amphithéâtre de 2 500 places est rempli. Toute la journée, de nombreux partisans survoltés dansent, chantent et acclament leur candidat sous la musique de DJ Arafat. Au cours de son discours, KKB déclare : « Cette élection devrait être un moment précieux où nous débattons et décidons pacifiquement de notre avenir. Hélas, déjà, les ferments de la division se répandent. Face à cette situation de péril, oui, j'ai décidé de présenter ma candidature à l'élection présidentielle. »[42],[43]

Au cours de la campagne, KKB se singularise par ses appels répétés à la réconciliation. Lors de son meeting de clôture le 29 octobre 2020, il lance une colombe pour marquer son engagement à la paix. Devant la foule, il déclare: "A deux jours du vote, nous ne sommes pas loin de réussir notre pari. On a demandé au Seigneur de veiller sur le peuple de Côte d’Ivoire afin que nous terminons les élections en beauté et que le sang ne coule plus sur le sol Ivoirien"[44].

Le 31 octobre 2020, KKB vote à Lakota, sa ville natale[45].

Selon les résultats définitifs validés par le conseil constitutionnel, Kouadio Konan Bertin totalise 2,01 % des suffrages, en deuxième position derrière le Président sortant Alassane Ouattara (95,31 %)[46].

Le 3 novembre 2020, après l'annonce des résultats provisoires, KKB convoque une conférence de presse dans laquelle il reconnaît sa défaite. "Incontestablement, Alassane Ouattara est arrivé en tête du scrutin. C'est pourquoi, devant le peuple ivoirien, je veux le féliciter pour sa réélection". Pour que la Côte d’Ivoire ne sombre pas dans une crise post-électorale, le candidat indépendant appelle également à "la convocation immédiate d'une Conférence de dialogue national incluant toutes les forces politiques, anciennes comme nouvelles"[47].

Ministre de la Réconciliation nationale

Kouadio Konan Bertin est nommé le 15 décembre 2020 ministre de la Réconciliation nationale[48],[49]. La veille, le Président Alassane Ouattara avait annoncé la création de ce nouveau ministère lors de son discours d'investiture pour un troisième mandat à la tête du pays, avec la mission de renforcer "la cohésion nationale et la réconciliation des fils et des filles de Côte d’Ivoire"[50]. Il est reconduit à son poste dans le gouvernement de Patrick Achi, en fonction depuis le 6 avril 2021[51],[52]. Le 25 mai 2021, lors dès 8e édition des Marley d’Or. Kouadio Konan Bertin reçoit un awards pour son engagement pour la paix.[53].

Prises de position

Paix et réconciliation

Lui même "fruit d'un métissage Ivoirien"[1], KKB œuvre au cours de son parcours politique pour la réconciliation nationale[54],[55],[56].

Pendant la campagne de 2020, dans un contexte particulièrement tendu marqué par l'appel au "boycott actif" des deux autres candidats de l'opposition[57], KKB se singularise par sa décision de concourir pacifiquement au scrutin[58] et assure être candidat "pour proposer la paix aux Ivoiriens"[59]. La paix est le premier mot de sa devise "Paix, Prospérité, Partage" et l'engagement du "rassemblement, dialogue et réconciliation" figure en tête de son programme électoral[60]. Dans son meeting d'investiture, il avoue que son ambition est d'atteindre "l’objectif suprême de la paix"[61] et conclut en citant les mots de son modèle en politique, le Président Félix Houphouët-Boigny: "Nous n’avons qu’un objet de haine : la guerre, qu’une seule obsession : la paix, la paix des cœurs, la paix sociale, la paix entre les Nations"[62]. Dans son meeting de clôture, KKB lance symboliquement une colombe et forme le vœu "que le sang ne coule plus sur le sol de Côte d'Ivoire"[44]. Quelques jours après la tenue du scrutin, il félicite le Président Alassane Ouattara pour sa réélection et appelle publiquement à la tenue d'une conférence nationale de réconciliation[47].

Références

  1. « Côte d’Ivoire : KKB, l’homme qui voulait « tuer » le père », Jeune Afrique, (lire en ligne)
  2. « Kouadio Konan Bertin dit KKB : « Ma profession de foi » », Abidjan.net, (lire en ligne)
  3. « Présidentielle en Côte d'Ivoire: KKB, un «gros caillou dans les souliers de Bédié» », Rfi, (lire en ligne)
  4. « Côte d’Ivoire : 33 candidats à la présidentielle ont déposé leurs dossiers », Jeune Afrique, (lire en ligne)
  5. « COTE-D'IVOIRE La mort de Félix Houphouët-Boigny Une succession problématique », Le Monde, (lire en ligne)
  6. Joachim Beugré, Côte d'Ivoire : Coup d'Etat de 1999 - La vérité, enfin !, CERAP, , 217 p. (ISBN 978-2-915352-81-8, lire en ligne), p. L'argent, les intimidations, les menaces. Tout y passe pour obliger le Parti Démocratique de Côte d'Ivoire à faire officiellement allégeance à Robert Guéï. La majorité des cadres, les femmes et surtout les jeunes conduits par Kouadio Konan Bertin alias KKB réaffirment leur indéfectible attachement à leur président Henri Konan Bédié. Au congrès extraordinaire des 6, 7, 8 et 9 avril 2000, la tentative d'évincer Bédié de son fauteuil de président du PDCI échoue. (p.169)
  7. « Côte d’Ivoire – Konan Bertin Kouadio : « Si Ouattara se présente, le meilleur candidat pour le battre sera Bédié » », Jeune Afrique, (lire en ligne)
  8. « Présidentielle ivoirienne: Kouadio Konan Bertin, l’électron libre qui veut faire bouger les lignes », Abidjan.net, (lire en ligne)
  9. Baudelaire Mieu, « Présidentielle : Bédié, devancé par Gbagbo et Ouattara, dénonce une volonté de tripatouillage », Jeune Afrique, .
  10. AFP, « Côté d'Ivoire : Bédié appelle à voter Ouattara », Le Monde, (lire en ligne).
  11. Le Monde avec AFP, « Côté d'Ivoire : Bédié appelle à voter Ouattara », Le Monde, (lire en ligne)
  12. Ministère de l'Intérieur, « Résultat des élections législatives, District autonome d'Abidjan, Commune de Port-Bouet. », sur Abidjan.net,
  13. Claire Rainfroy, « Côte d’Ivoire : dix dates pour comprendre la relation entre Henri Konan Bédié et ADO », Jeune Afrique, (lire en ligne)
  14. Maureen Grisot, « Côte d’Ivoire : qui sont les quatre frondeurs du PDCI ? », Le Monde, (lire en ligne)
  15. Baudelaire Mieu, « Côte d’Ivoire : les frondeurs du PDCI n’iront pas au congrès du parti », Jeune Afrique, (lire en ligne)
  16. Pauline SIMONET, « Présidentielle en Côte d'Ivoire : le soutien de Bédié est une "trahison" selon Bertin », France 24, (lire en ligne)
  17. Haby Niakate, « Côte d’Ivoire – KKB : « Il y a dorénavant un PDCI-RDA et un PDCI-RDR » », Jeune Afrique, (lire en ligne)
  18. Maureen Grisot, « Côte d’Ivoire : « l’appel de Daoukro » adopté dans un unanimisme brejnévien », Le Monde, , https://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/03/01/cote-d-ivoire-l-appel-de-daoukro-adopte-dans-un-unanimisme-brejnevien_4585386_3212.html
  19. « Côte d'Ivoire: KKB face ADO pour 2015 », BBC News, (lire en ligne)
  20. Haby Niakate, « Présidentielle ivoirienne – KKB : « Ma candidature sera prioritairement portée par des jeunes » », Jeune Afrique, (lire en ligne)
  21. « Côte d’Ivoire: deux nouveaux ténors candidats à la présidentielle », RFI, (lire en ligne)
  22. Vincent Duhem, « Présidentielle ivoirienne : la carte des résultats et du taux de participation région par région », Jeune Afrique, (lire en ligne)
  23. Claire Rainfroy, « Côte d’Ivoire : le PDCI débat de sa feuille de route pour la présidentielle de 2020 », Jeune Afrique, (lire en ligne)
  24. Claire Rainfroy, « Côte d’Ivoire : KKB de retour au PDCI après la levée de sa suspension du parti », Jeune Afrique, (lire en ligne)
  25. « Henri Konan Bédié confirme sa rupture avec Alassane Ouattara », France 24, (lire en ligne)
  26. « PDCI-RDA /KKB fait la paix avec Bédié : « Je reprends du service, je ne suis pas de retour » », Abidjan.net, (lire en ligne)
  27. « Côte d'Ivoire - Kouadio Konan Bertin : le PDCI au pouvoir en 2020 ? Election présidentielle 2020 », TV5 Monde, (lire en ligne)
  28. Benjamin Roger, « Côte d’Ivoire – Kouadio Konan Bertin : « Ma candidature est une chance pour le PDCI » », Jeune Afrique, (lire en ligne)
  29. « Présidentielle 2020, la candidature de KKB rejetée », La Nouvelle Chaîne Ivoirienne, (lire en ligne)
  30. Richard Kouassi, « PDCI : La candidature de KKB rejetée, Bédié en roue libre », Afrique sur 7, (lire en ligne)
  31. « Cérémonie d’investiture du candidat du PDCI-RDA: Guikahué appelle à la mobilisation », Abidjan.net, (lire en ligne)
  32. Sidy Yansané, « Présidentielle en Côte d'Ivoire: Henri Konan Bédié, la revanche du «Sphinx de Daoukro» », RFI, (lire en ligne)
  33. « Présidentielle 2020 /PDCI-RDA: Kouadio Konan Bertin dit KKB conteste la décision du Comité des Candidatures invalidant son dossier », Abidjan.net, (lire en ligne)
  34. Aude Mazoue, « Qui sont les quatre candidats à l'élection présidentielle ivoirienne ? », France 24, (lire en ligne)
  35. « Côte d’Ivoire : KKB, l’éternel candidat – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  36. « Présidentielle en Côte d'Ivoire : le Conseil constitutionnel a tranché », Le Point, (lire en ligne)
  37. « Côte d'Ivoire : Henri Konan Bédié appelle à la « désobéissance civile » », Le Point, 2020-21-9 (lire en ligne)
  38. « Pascal Affi N'Guessan : "l'opposition ivoirienne est en phase concernant l'appel à la désobéissance civile" », TV5 Monde, 2020-22-9 (lire en ligne)
  39. « Présidentielle en Côte d'Ivoire: Kouadio Konan Bertin ne rejoint pas l'appel de l'opposition », Rfi, 2020-24-9 (lire en ligne)
  40. Benjamin Roger, « Côte d’Ivoire – Kouadio Konan Bertin : « Personne ne peut me manipuler » », Jeune Afrique, (lire en ligne)
  41. « Côte d’Ivoire : Présidentielle 31 octobre 2020 : Plus de 15000 partisans attendus le 4 octobre prochain, pour l’investiture de KKB », Agence de presse panafricaine, (lire en ligne)
  42. Jenna Le Bras, « Présidentielle ivoirienne: Kouadio Konan Bertin vise les jeunes lors de son investiture », RFI, (lire en ligne)
  43. AFP, « Présidentielle en Côte d’Ivoire : la candidature indépendante de Kouadio Konan Bertin », Le Monde, (lire en ligne)
  44. « Côte d’Ivoire-AIP/ Présidentielle 2020: KKB lance une colombe pour marquer son engagement à la paix », Agence Ivoirienne de Presse, (lire en ligne)
  45. « Côte d’Ivoire-AIP/ Présidentielle 2020 : KKB a voté à Lakota », Agence Ivoirienne de Presse, (lire en ligne)
  46. Décision No CI-2020-EP-010/09-11/CC/SG du portant proclamation des résultats définitifs de l'élection du Président de la République du , Conseil constitutionnel, , 6 p., PDF (lire en ligne)
  47. « Présidentielle ivoirienne: le candidat indépendant KKB félicite Ouattara pour sa réélection », Abidjan.net, (lire en ligne)
  48. Pierre Pinto, « Côte d'Ivoire: Kouadio Konan Bertin, ex-candidat à la présidentielle, nommé ministre de la Réconciliation », RFI, (lire en ligne)
  49. Vincent Duhem, « Côte d’Ivoire : KKB, un dissident du PDCI en charge de la Réconciliation nationale », Jeune Afrique, (lire en ligne)
  50. Florence Richard, « Alassane Ouattara prête serment et invite l’opposition au dialogue », Jeune Afrique, (lire en ligne)
  51. https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210406-c%C3%B4te-d-ivoire-le-gouvernent-de-patrick-achi-d%C3%A9voil%C3%A9
  52. « Communiqué de la présidence de la République », sur gouv.ci,
  53. « Le ministre Kouadio Konan Bertin distingué à Ouagadougou au Marley d'Or 2021 pour son engagement à la paix », sur RTI info,
  54. « De retour de La Haye, KKB formel: "Pour la réconciliation nationale, Gbagbo doit être libéré" », L'Infodrome, (lire en ligne)
  55. « Réconciliation et paix: KKB rencontre la communauté bété à Yopougon », Informateur, (lire en ligne)
  56. « Croisade pour la réconciliation en Côte-d’Ivoire: KKB obtient les soutiens de personnalités africaines dont Rawlings », Connexion Ivoirienne, (lire en ligne)
  57. « Présidentielle en Côte d'Ivoire : ce qu'il faut savoir du boycott actif de l'opposition », Le Point, (lire en ligne)
  58. « Je veux que la Côte d'Ivoire, notre pays, avance dans la paix (Kouadio Konan Bertin, candidat indépendant à la présidentielle de 2020) », RTI, (lire en ligne)
  59. « Présidentielle en Côte d'Ivoire : "Je suis candidat pour proposer la paix aux Ivoiriens", assure Kouadio Konan Bertin », TV5 Monde, (lire en ligne)
  60. Programme du candidat KKB, 11 p. (lire en ligne)
  61. « Présidentielle en Côte d'Ivoire : KKB, l'enfant terrible du PDCI », Le Point, (lire en ligne)
  62. « LE DISCOURS D’INVESTITURE DU CANDIDAT KOUADIO KONAN BERTIN KKB LE DIMANCHE 4 OCTOBRE 2020 », Afrique 2050, (lire en ligne)
  • Portail de la Côte d’Ivoire
  • Portail de la politique
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.