Kim Woo-choong

Kim Woo-choong, surnommé « Chairman Kim », né le à Daegu et mort le à Suwon[1], est le fondateur et ancien PDG du conglomérat industriel sud-coréen Daewoo.

Dans ce nom coréen, le nom de famille, Kim, précède le nom personnel.
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En fuite depuis la faillite du groupe en 1999, il est rémunéré ensuite pour des activités de conseil[2] par la société française Lohr.

Biographie

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Kim Woo-choong était livreur de journaux quand il était jeune, aidant une famille qui dépendait presque uniquement de lui pendant une brève période[réf. nécessaire]. Il est diplômé du prestigieux lycée Kyunggi, puis a obtenu un diplôme en économie à l'université Yonsei de Séoul. Son père était l'enseignant ou le mentor de l'ancien président, Park Chung-hee, qui à son tour a soutenu Kim dans une large mesure à la fois financièrement et commercialement.

Après avoir obtenu son diplôme de Yonsei, il est entré dans une petite société commerciale, plus tard spécialisée dans les textiles et les vêtements. Il s'est interrompu et a créé Daewoo Industries avec cinq personnes comme associés. Utilisant ses relations avec les anciens de Yonsei, il a réussi à faire de Daewoo l'un des plus importants chaebols de la deuxième moitié du XXe siècle, notamment par un grand nombre d'achat d'entreprises en difficulté. Dans les années 1990 et après 30 années d'existence, Daewoo Group était classé numéro 2 sur les actifs, numéro 3 sur les revenus[réf. nécessaire].

Mais en raison de sa structure financière plutôt creuse[Quoi ?], même s'il était composé essentiellement de succursales à l'étranger, lorsque la crise financière asiatique est survenue, le groupe Daewoo est durement atteint économiquement. Il vend près de 50 succursales, et se concentre sur la compagnie mère.

Poursuites judiciaires

Kim Woo-choong a fait l’objet d’un mandat d’arrêt international d’Interpol[3], sur la liste rouge, à la suite de la faillite de son groupe et pour corruption (pour avoir versé des pots de vin entre 1989-1993 au président sud-coréen Roh Tae-woo), mais sa naturalisation française bloque un temps les poursuites[réf. nécessaire].

Il est arrêté peu après son retour en Corée du Sud le et s'est excusé « d'avoir blessé la nation et accepté l'entière responsabilité de l'effondrement du groupe, ajoutant qu'il est prêt à accepter tout ce que les autorités lui réservent », selon le Chosun Ilbo.

Il est condamné par la justice sud-coréenne à dix ans de prison pour fraude le , détournement et transferts illicites de fonds à l'étranger, en liaison avec la faillite retentissante de Daewoo en 1999, 21 milliards de wons (16 millions d'euros) de sa fortune ont été saisis et il a été condamné à une amende de 10 millions de wons supplémentaires.. Citant des problèmes de santé, sa peine a été réduite à 8 ans et demi; puis le , le président Roh Moo-hyun lui a accordé l'amnistie à l’occasion du nouvel an[4].

Le , il a été mis en examen pour avoir dissimulé 115 milliards de won d’actifs[5]. Il va plaider coupable mais sait déjà que le parquet ne va requérir qu'une peine de prison avec sursis à la suite de sa coopération durant l'enquête[6].

Nationalité

Coréen d'origine, Kim Woo-choong obtient la nationalité française, avec sa femme et ses enfants, le . Cette naturalisation est accordée par décret « au titre de services exceptionnels rendus à la France. » Ils sont signés par Philippe Séguin, alors ministre des Affaires sociales et de l'Emploi sous le gouvernement de Jacques Chirac (1986-1988)[7].

Décoration

Alain Juppé l'a fait commandeur de la Légion d'honneur le [8]

Publication

  • Tous les chemins sont pavés d'or, 1995[9]

Notes et références

Liens externes

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