Kim Hyong-jik

Kim Hyong-jik ( ) est un activiste coréen indépendantiste anti-japonais.

Il est le père du fondateur de la Corée du Nord Kim Il-sung, ainsi que le grand-père de Kim Jong-il, et l'arrière grand-père du dirigeant nord-coréen actuel, Kim Jong-un.

Biographie

Né le [1] dans le petit village de Mangyongdae, situé au sommet du pic de Mungyungbong, situé à 12 kilomètres en aval de la rivière Diadong de la ville de Pyongyang. En 1919, Kim Hyong-jik et sa femme Kan Pan Sok ont quitté leur village de Mangyongdae pour aller en Mandchourie pour ouvrir une échoppe de pharmacopée[2].

Kim est le fils de Kim Bo-hyon (金輔鉉, 1871-1955)[3],[4]. Kim a étudié à l'université Soongsil, qui était dirigée par un missionnaire américain. Il est ensuite devenu professeur puis pharmacien herboriste. Sa mort le est due à de nombreux problèmes médicaux dont une gelure au 3e degré.

Kim et son épouse fréquentaient l’Église chrétienne et Kim a été a mi-temps un missionnaire protestant[5]. Son fils, Kim Il-sung, a fréquenté les services religieux pendant son adolescence avant de devenir athée plus tard dans sa vie[6].

Kim Il-sung a beaucoup parlé de l'idée de son père : le chiwŏn (« aspirations justes »).

La biographie officielle du gouvernement Kim Jong-il énonce que son grand-père Kim Hyong-jik était « le leader du mouvement de libération nationale anti-japonais et a été un pionnier du changement d'un mouvement nationaliste à un mouvement communiste en Corée »[réf. nécessaire] ce point de vue est largement contesté parmi les universitaires étrangers et les sources indépendantes, qui affirment que pendant l'occupation japonaise l'opposition de Kim Hyong-jik à cette occupation n'était qu'un peu plus forte que la moyenne de la population. Kim Il-sung a clamé que ses ancêtres, y compris son grand-père Kim Bo-hyon et son arrière-grand-père Kim Ung-u (1848-1878), aurait commandé durant la bataille contre le navire américain Général Sherman, ce qui est contesté, ou non vérifiable[7].

Postérité

Il a un musée et un monument dédié à Ponghwari en Corée du Nord[8].

Généalogie

Notes et références

  1. Baik Bpong, Kim Il Sung, Volume I: From Birth to the Triumphant Return to the Homeland (Dar al-Talia Publishers: Beirut Lebanon, 1973), p. 19.
  2. Philippe Pons, Corée du Nord, un État-guérilla en mutation, Paris, Gallimard, coll. « La Suite des temps », , 217 note de bas de page n°1 p. (ISBN 978-2-07-014249-1), page
  3. (en) Hyung-chan Kim, « Kim Jong Il's North Korea and Its Survivability », Pʻyŏnghwa Tʻongil Yŏnʼguso, Korea, vol. 27, , p. 251 (ISSN 0251-3072, OCLC 3860590, lire en ligne) :
    « One also has to accept the existence of Kim Bo-hyeon (1871–1955), Kim Il-sung's grandfather, who participated in anti-Japanese activities. »
  4. (en) Philip Gourevitch, « Alone in the dark » [archive du ], The New Yorker,
  5. (en) Lankov, « Kim Il-sung: disastrous founder of communist N. Korea », Korea Times, (consulté le )
  6. (en) « Kim Il Sung killer file » [archive du ], Moreorless : Heroes and killers of the 20th century
  7. Philippe Pons, Corée du Nord, un État-guérilla en mutation, Paris, Gallimard, coll. « La Suite des temps », , 720 p. (ISBN 978-2-07-014249-1), page 217 + note de bas de page n°1
  8. Philippe Pons, Corée du Nord, un État-guérilla en mutation, Paris, Gallimard, coll. « La Suite des temps », , 720 p. (ISBN 978-2-07-014249-1), page 217 note de bas de page n°1

Annexes

Articles connexes

Lectures complémentaires

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