Kang Kyung-wha

Kang Kyung-wha est une femme politique, diplomate, de Corée du Sud, née le à Séoul[1].

Dans ce nom coréen, le nom de famille, Kang, précède le nom personnel.

Kang Kyung-wha

Kang Kyung-wha en 2017
Fonctions
Ministre des Affaires étrangères de Corée du Sud
En fonction depuis le
(4 ans, 2 mois et 30 jours)
Président Moon Jae-in
Premier ministre Lee Nak-yon
Chung Sye-kyun
Prédécesseur Yun Byung-se
Conseillère spéciale pour les Affaires politiques du secrétaire général de l'ONU

(6 mois)
Secrétaire général António Guterres
Sous-Secrétaire générale au Bureau des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA)

(3 ans, 8 mois et 29 jours)
Vice-Haut-Commissaire des Nations unies aux Droits de l'Homme

(7 ans)
Ministre à la Mission permanente de la République de Corée auprès des Nations unies

(3 ans et 9 mois)
Ambassadrice des Affaires multilatérales et directrice générale des organisations internationales

(3 ans)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Séoul (Corée du Sud)
Nationalité Sud-coréenne
Parti politique Parti démocrate
Diplômée de Université Yonsei
Université du Massachusetts
Profession Diplomate

Elle rentre au ministère des affaires étrangères de son pays en 1998. Elle travaille avec les Nations unies depuis 2001, d'abord à la tête de la délégation diplomatique sud-coréenne à l'ONU, puis elle rentre dans l'organisation en 2005 comme Vice-Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, puis entre 2013 et 2017 comme sous-Secrétaire générale au Bureau des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA). Elle devient conseillère spéciale pour les affaires politiques, poste qui n'existait pas avant, du secrétaire général de l'ONU, António Guterres, en .

Le , elle est nommée ministre des affaires étrangères de Corée du Sud sous le gouvernement de Moon Jae-in, la première femme à ce poste en Corée du Sud.

Biographie

Kang Hyung-wha est née à Séoul en 1955, elle a étudié dans l'Université Yonsei pour obtenir une licence de science politique et de diplomatie. Elle a par la suite obtenu un master en communication de masse puis elle a obtenu aux États-Unis, à l'Université du Massachusetts un doctorat en communication interculturelle[1].

Carrière

Débuts

Elle a commencé sa carrière professionnelle en travaillant au Korean Broadcasting System et a donné des conférences[1] en Corée du Sud et aux États-Unis.

Puis elle a travaillé à l'Assemblée nationale de Corée du Sud en assistant la Présidente de Corée sur des questions liées aux droits de l'homme, aux progrès des droits des femmes et à la diplomatie parlementaire et à diverses organisations de femmes en Corée, y compris le Conseil coréen des femmes[1].

Ministère des affaires étrangères et du commerce

En 1998, elle rejoint le ministère des affaires étrangères[1] en tant qu'ambassadrice des affaires multilatérales et directrice générale des organisations internationales dans ce ministère[2].

De à , elle est « Ministre à la Mission permanente de la République de Corée auprès des Nations Unies »[1] et dirige donc la mission de la Corée du Sud à l'ONU et a assumé la présidence de la Commission de la condition de la femme pour les 48e et 49e sessions en qui ont marqué le dixième anniversaire de la Conférence mondiale sur les femmes et a réaffirmé la Déclaration et le Programme d'action de Pékin pour la promotion de la femme et l'égalité des sexes.

Nations Unies

De 2006 à 2013, elle est rentrée aux Nations-Unies, avec un mandat de vice-Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme[1] nommé par le secrétaire général des Nations unies de l'époque, Kofi Annan[3]. Elle a été dans le même temps « Directrice générale de l’Organisation internationale du Ministère des affaires étrangères et du commerce de la République de Corée »[1],[3].

Le , Kang Kyung-wha est nommée secrétaire général adjoint de la Corée du Sud, sous-Secrétaire générale aux Bureau des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA)[1] par Ban Ki-moon, remplaçant Catherine Bragg pour la mission de principale conseillère du secrétaire général des Nations unies pour les affaires humanitaires, assurant la coopération entre New York et Genève sur le terrain[4]. En , le nouveau secrétaire générale de l'ONU, António Guterres, l’incorpore dans son équipe en tant que conseillère spéciale pour les affaires politiques, poste qui n'existait pas avant[5],[6],[7].

Ministre des Affaires étrangères

Le , elle est nommée ministre des Affaires étrangères de Corée du Sud, la première femme à ce poste en Corée du Sud[8],[9].

Le , une commission du ministère des affaires étrangères sud-coréens rend des conclusions en travaillant sur l'accord établi en décembre 2015 avec le Japon à propos des femmes de réconfort, pour résoudre cette question « de manière irrémédiable et définitive »[évasif], cela entrainant l'indécision du président japonais Shinzo Abe sur sa présence à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'hiver de 2018 en Corée du Sud[10].

Image

Notes et références

  1. https://www.un.org/press/fr/2013/sga1395.doc.htm
  2. http://www.ohchr.org/EN/AboutUs/Pages/FormerDeputyHighCommissioner.aspx
  3. http://www.un.org/press/en/2006/sga1019.doc.htm
  4. https://web.archive.org/web/20131108010140/http://www.unocha.org/about-us/headofOCHA
  5. (en) « Incoming UN chief Antonio Guterres names three women to top jobs amid gender parity push », sur net.au, ABC News, (consulté le ).
  6. (es) « Guterres elige a tres mujeres como pilares de su equipo en la ONU », sur www.efe.com (consulté le ).
  7. http://www.klvinmag.com/antonio-guterres-neuvieme-secretaire-general-de-lonu/
  8. (en) Herald, « Moon appoints Kang Kyung-wha despite resistance », The Korea Herald, (lire en ligne, consulté le ).
  9. (en) Herald, « [Newsmaker] Kang Kyung-wha: Seoul's first-ever female FM nominee », The Korea Herald, (lire en ligne, consulté le ).
  10. Philippe Mesmer, « Femmes de « réconfort » : tensions ravivées entre le Japon et la Corée du Sud », Le Monde, (lire en ligne).

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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