Kajlan

Le Kajlan (ourdou : کجلان/ Kajlan) est une race de chevaux de selle originaire des districts de Jhang et d'Hafizabad, dans la province du Pendjab, au Pakistan. La race est réputée pour la beauté de ses yeux noirs, ainsi que pour sa capacité à aller l'amble. Le Kajlan compte environ 2 000 représentants en 2011, ce qui le rend assez rare.

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Kajlan
Région d’origine
Région Pakistan
Caractéristiques
Morphologie Cheval de selle
Tête Yeux élégants
Autre
Utilisation Selle

Histoire

Le Kajlan n'est pas mentionné dans la base de données DAD-IS, ni dans l'encyclopédie de Bonnie Lou Hendricks (Université d'Oklahoma, 2007)[1], ni dans celle de CAB International (2016)[2]. En revanche, l'encyclopédie de Delachaux & Niestlé (2014) lui consacre une entrée[3].

Cette race descend vraisemblablement de l'Arabe[3] ; en effet, la plupart des chevaux indigènes pakistanais ont été influencés par l'Arabe[4].

En 2004, le chercheur M. S. Khan du département d'agriculture de l'université de Faisalabad cite le Kajlan parmi les dix races ou lignées de chevaux recensées au Pakistan[5].

Description

D'après l'encyclopédie Delachaux[3], reprenant les données d'un site web d'agriculture pakistanais[4], le Kajlan est typé Arabe, et essentiellement réputé pour ses beaux yeux d'un noir profond, qui lui ont valu son nom[4],[6].

Il est également doué de la capacité à aller l'amble[3],[4].

Utilisations

Ces chevaux sont destinés aux sports équestres locaux[5], et essentiellement montés[3]. Leur aptitude à ambler les rend très appréciés pour les déplacements sur longue distance dans des zones rurales du Pakistan[4],[3].

Diffusion de l'élevage

Chèvres près de Chiniot, dans le berceau de la race Kajlan.

Le Kajlan est considéré comme l'une des races de chevaux indigènes du Pakistan[7]. Plus précisément, son berceau se trouve autour de Chiniot et Pindi Bhattian dans les districts de Jhang et d'Hafizabad, dans le Pendjab[3],[4]. Son élevage est perpétué par diverses familles pakistanaises[5].

En 2004, il n'existait ni estimation de la population, ni données de tendance connue en matière d'élevage[5]. L'étude menée par Rupak Khadka de l'Université d'Uppsala, publiée en pour la FAO, ne signale pas le Kajlan[8].

Le Kajlan comptait environ 2 000 représentants en 2011[3], ce qui le rend assez rare.

Notes et références

  1. (en) Bonnie Lou Hendricks, International Encyclopedia of Horse Breeds, Norman, University of Oklahoma Press, , 2e éd., 486  p. (ISBN 0-8061-3884-X, OCLC 154690199, lire en ligne).
  2. (en) Valerie Porter, Lawrence Alderson, Stephen J.G. Hall et Dan Phillip Sponenberg, Mason's World Encyclopedia of Livestock Breeds and Breeding, CAB International, , 6e éd., 1 107  p. (ISBN 1-84593-466-0, OCLC 948839453).
  3. Rousseau 2014, p. 325.
  4. (en) « Horse breeds », Agrihunt, (consulté le ).
  5. (en) M. S. Khan, TECHNICAL REPORT ON THE STATUS, TRENDS, UTILIZATION AND PERFORMANCE OF FAnGR AND THEIR WILD RELATIVES IN PAKISTAN, Department of Animal Breeding and Genetics University of Agriculture Faisalabad, Pakistan, (lire en ligne), p. 5 ; 19.
  6. Rousseau 2014, p. 324.
  7. (en) « Investigating the epidemiology of EI epidemic spread in the Province of Khyber Pakhtunkhwa, Pakistan in 2015–16 », Preventive Veterinary Medicine, vol. 149, , p. 132–139 (ISSN 0167-5877, DOI 10.1016/j.prevetmed.2017.12.005, lire en ligne, consulté le )
  8. (en) Rupak Khadka, « Global Horse Population with respect to Breeds and Risk Status », Uppsala, Faculty of Veterinary Medicine and Animal Science - Department of Animal Breeding and Genetics, .

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

  • [Rousseau 2014] Élise Rousseau (ill. Yann Le Bris), Tous les chevaux du monde, Delachaux et Niestlé, , 544  p. (ISBN 2-603-01865-5), « Kajlan », p. 325
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