Julie Sweet

Julie Sweet est une dirigeante d'entreprise américaine. Elle est la directrice générale d'Accenture, une entreprise multinationale de services professionnels.

Le New York Times la classe comme "l'une des femmes les plus puissantes des entreprises américaines"[1]. Elle a été citée dans la liste des « femmes les plus puissantes » de Fortune de 2016 à 2019[2],[1].

Enfance et éducation

Sweet grandit à Tustin, en Californie[1]. Elle est titulaire d'une maîtrise du Claremont McKenna College[3].

Carrière

Avant de rejoindre Accenture, Sweet travaille comme avocate au cabinet Cravath, Swaine & Moore[1],[4]. Elle y officie pendant 17 ans, dont 10 ans comme associée[5],[6]. Au sein du cabinet, elle travaille notamment sur des sujets de financement et de fusions et acquisitions[7].

Accenture recrute Sweet comme directrice juridique en 2010[1]. En 2015, devient directrice générale de l'activité Amérique du Nord d'Accenture, le plus grand marché de l'entreprise. Elle siège en outre au comité de direction mondial de l'entreprise. Aux côtés du PDG d'alors, Pierre Nanterme, Sweet développe la stratégie de fusions et acquisitions d'Accenture[8].

Elle devient directrice générale d'Accenture à compter de septembre 2019 - elle est la première femme à occuper ce poste[9],[10]. Elle remplace le directeur général par intérim, David Rowland. Au moment de sa nomination, elle est l'une des 27 femmes à la tête des entreprises du S&P 500 [11] et la 15e femme PDG parmi les sociétés Fortune Global 500[12].

En complément de son poste au sein d'Accenture, Sweet a siégé aux conseils d'administration de Catalyst, un organisme sans but lucratif et du TechNet Executive Council, un réseau qui cherche à promouvoir la croissance, à partir de 2019 [10]

Le New York Times l'a décrite comme "l'une des femmes les plus puissantes du monde des entreprises américaines" en 2019[1] Fortune l'a classée parmi les "femmes les plus puissantes" en 2016, 2017, 2018[6], et 2019; en 2019, elle s'est classée n ° 9[13].

Elle est membre du conseil d'administration du Forum économique mondial[14].

Vie privée

Julie Sweet est mariée et a deux filles[6],[15].

Notes et références
  1. Gelles, « Julie Sweet of Accenture Could See Her Future. So She Quit Her Job. », The New York Times (consulté le )
  2. « Julie Sweet », World Economic Forum (consulté le )
  3. Maake, « Accenture taps Arlington-based Julie Sweet as global chief executive », Washington Business Journal (consulté le )
  4. « Accenture Taps Ex-Cravath Partner As New CEO », sur Law360,
  5. Mark Abadi, « The CEO of a consulting firm says if 'you can see your future' at work, you may not be in the right career », sur Business Insider,
  6. Ian Horswill, « Julie Sweet named first female CEO of Accenture », sur CEO Magazine,
  7. « Accenture names Julie Sweet chief executive officer », sur Consulting.us,
  8. Prang, « Accenture Picks Julie Sweet as Chief Executive », The Wall Street Journal (consulté le )
  9. « Accenture names Julie Sweet as CEO », sur Reuters,
  10. Aliaj, « Accenture promotes North America boss to global CEO », Financial Times (consulté le )
  11. Gelles, « Julie Sweet to Run Accenture, Adding a Woman to the Ranks of Corporate C.E.O.s », The New York Times (consulté le )
  12. Emma Hinchliffe, « Women Lead Only 2.8% of Fortune Global 500 Companies », sur Fortune,
  13. Daniel McCoy et Ryan Lambert, « Microsoft, Boeing execs land on Fortune list of most powerful women », sur Biz Women,
  14. « World Economic Forum, Leadership and Governance » (consulté le )
  15. « Julie Sweet », Working Mother,‎ (lire en ligne, consulté le )
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