Jules Le Berquier

Ambroise-Jules Le Berquier, né à Rogerville le et mort à Paris le est un avocat français du XIXe siècle.

Biographie

Fils d'un cultivateur de Rogerville (Seine-Inférieure), Jules Le Berquier est élève au collège de Rouen avant d'étudier le droit. Le , il est inscrit comme avocat à la Cour d'appel de Paris. Secrétaire de la Conférence des avocats du barreau de Paris en 1846-1847 puis membre du conseil de l'ordre dès les années 1860, il en sera élu bâtonnier en 1884.

En 1852, il se fait connaître en rédigeant un mémoire destiné à réfuter la légalité du décret du confisquant les biens de la maison d'Orléans. Il deviendra par la suite le conseiller juridique et le défenseur des héritiers de Louis-Philippe. Auteur d'ouvrages de référence sur l'administration municipale en général et sur celle de la capitale en particulier, il rédige également des études sur le barreau de Paris pour la Revue des deux Mondes et édite les Plaidoyers et discours de Paillet, dont il a été le disciple.

Opposant notoire à la Commune, orléaniste rallié à la République dans le sillage libéral et modéré du centre gauche[1], Le Berquier se présente à la députation lors du scrutin du 8 février avec le soutien du Journal des débats[2]. Malgré l'échec de cette tentative, il est l'un des candidats de l'Union parisienne de la presse lors des élections législatives complémentaires du . Il obtient cependant moins de 88.000 voix[3] et n'est pas élu à l'Assemblée nationale.

Souffrant de problèmes de santé depuis plusieurs mois, Jules Le Berquier meurt le . Trois jours plus tard, il est inhumé au cimetière de Montmartre après des obsèques célébrées en l'église Saint-Roch[4].

Gendre du magistrat et homme politique orléaniste Claude-Nicolas Didelot, Jules Le Berquier est le père des avocats Edmond et Ferdinand Le Berquier.

Références

  1. « Déclaration du Comité libéral républicain de la Seine » (28 janvier 1871), in Jules Claretie, Les murailles politiques de la France pendant la Révolution de 1870-71, Paris, 1871, p. 847.
  2. Journal des débats, 8 février 1871, p. 1.
  3. Le Figaro, 6 juillet 1871, p. 1.
  4. Albert Bataille, « Me Le Berquier », Le Figaro, 26 février 1886, p. 2.

Sources bibliographiques

  • Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains, Paris, Hachette, 1880, p. 1107.
  • Ernest Cresson, « M. Le Berquier », Bulletin annuel de l'Association amicale des secrétaires et anciens secrétaires de la Conférence des avocats à Paris, 1887, p. 152-167.

Lien externe

  • Portail de la Seine-Maritime
  • Portail du droit français
  • Portail de la France au XIXe siècle
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.