Jules Froment

Jules Froment, né le à Lyon, ville où il est mort le , est un médecin neurologue français,spécialiste de la maladie de Parkinson. Il introduisit le test diagnostique de la manœuvre, dite de Froment.

Biographie

On se souvient de lui pour son travail sur les maladies neurologiques. Pendant la Première Guerre mondiale, il était en poste à Rennes, où il soignait des soldats souffrant de troubles nerveux. Après la guerre, il a écrit en collaboration avec Joseph Babinski (1857-1932) un travail important sur l'étiologie de phénomènes tels que le « shell shock » (traumatisme dû aux bombardements) et l'« hystérie des combats. » L'étude a été « intitulée Hystérie, pithiatisme et troubles nerveux d'ordre réflexe en neurologie de guerre », et elle a suscité la controverse à l'époque.

Également avec Joseph Babinski, on lui doit d’avoir décrit une maladie caractérisée par une combinaison des troubles vasomoteurs, de l'atrophie musculaire et des lésions tissulaires. On la connait maintenant sous le nom de syndrome de Babinski-Froment.

On lui doit d’avoir conçu une série de tests pour les dysfonctionnements nerveux, y compris un moyen simple pour tester la faiblesse du nerf ulnaire : si un patient tient entre le pouce et l'index une feuille de papier et que le pouce fléchit, c’est le signe d’une atteinte du nerf ulnaire. On utilise ce test pour évaluer l'état du muscle adducteur du pouce.

Il meurt le dans le 7e arrondissement de Lyon[1].

Marié à Nelly Wehrlin, fille de l'ingénieur Charles Wehrlin et de Jeanne Faure, il est le père de Roger Froment.

Eponymie

Œuvres et publications
En collaboration

Bibliographie
  • « Les nouveaux agrégés. Le Dr J. Froment », Paris médical : la semaine du clinicien, 1913, n° 12, p. 507-509, Texte intégral.
  • « Jules Froment et sa contribution à l’étude de la rigidité parkinsonienne », Neurologies, , Vol. 9, n°79, pp. 116-118,Texte intégral.

Références
  1. Archives de Lyon 7e, acte de décès no 344, année 1946 (page 74/203)
  2. Emmanuel Broussole, Marie-Pierre Rethy et Stéphane Thobois, « Jules Froment (1878-1946) », J Neurol, vol. 256,‎ , p. 1581-1582 (lire en ligne, consulté le )

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