Joseph Perrot

Joseph Perrot, né le à Grand'Combe-des-Bois (Doubs, France) et mort le à Tourrettes (Var, France), est un Père blanc et prélat catholique français, premier évêque de San de 1964 à 1987.

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Joseph Perrot
Biographie
Naissance
à Grand'Combe-des-Bois,
France
Ordre religieux Missionnaires d'Afrique
Ordination sacerdotale
Décès
Tourrettes
France
Évêque de l’Église catholique
Consécration épiscopale , par
Mgr Jean-Marie Maury
Évêque de San

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Formation

Joseph Perrot naît le au sein d'une famille chrétienne très pratiquante. Il étudie au petit séminaire Notre-Dame de Consolation, puis au grand séminaire de Besançon, à Faverney. Après avoir étudié pendant deux ans la théologie, il fait la demande d'entrer chez les Pères Blancs. Joseph entre ainsi au noviciat en 1942, mais la Seconde Guerre mondiale éclate et il sert comme infirmier dans la défense anti-aérienne, à Oran, Colomb-Béchar, Sidi Bel Abbès, Casablanca et Médiouna, et durant la campagne de France jusqu'à Colmar.

À son retour, et après son Serment missionnaire le , il est ordonné prêtre le et nommé à Nouna, au Soudan français.

Mission en Afrique et épiscopat

Arrivé en Afrique en , il devient vicaire, puis curé de la mission de Mandyakuy, aujourd'hui située dans le diocèse de San, au Mali. Il exerce sa fonction durant quinze ans, chez les Bobo-Oulé dont il parle couramment la langue.

Le , il est promu supérieur sui juris de San, prélude à la création prochaine d'une hiérarchie au Mali. Le père Joseph fait ensuite sa grande retraite à la Villa Cavaletti avant de prendre possession de son siège de préfet apostolique, le .

À la suite de la création du diocèse de San, Joseph Perrot en est nommé l'évêque le . Il est ainsi consacré le , à Mandyakuy par le délégué apostolique de Dakar, Mgr Jean-Marie Maury. Ses co-consécrateurs sont alors Mgrs Luc Sangaré et Jean-Marie Lesourd.

Il est également Père conciliaire lors des troisième et quatrième sessions du IIe concile œcuménique du Vatican[1].

Il exerce sa charge jusqu'au  marquée par une grande retraite à Jérusalem, du au   puis cède sa place à Mgr Jean-Gabriel Diarra.

Retour en France

Le , il rentre définitivement en France, où deux hospitalisations d'entrée, à Lons-le-Saunier, sont nécessaires pour s'occuper de son diabète. Après un court passage par le Centre spirituel de Consolation du diocèse de Besançon, Mgr Lucien Daloz lui propose un poste de vicaire-prêtre auxiliaire au doyenné de Maîche, à partir du  : il est alors responsable de la coopération missionnaire, des messes dominicales, de la Vie montante, de l'Œuvre du Rosaire et de la Fraternité des malades et assure ce service durant deux ans. Le , il quitte Maîche pour son village natal de Grand'Combe-des-Bois mais, afin de soulager son arthrose et ses rhumatismes, il passe l'hiver 1992, au chaud, au Mali. À son retour, il devient aumônier des Sœurs Dominicaines de Villecroze, dans le Haut-Var et exerce sa charge pendant cinq ans.

Quand il part de Villecroze, le , il envisage une nouvelle aumônerie, mais craint les effets de l'hiver sur sa santé, mais on lui demande d'assurer le poste de responsable à Toulouse-Ringaud. Après un ultime voyage au Mali, pour les 75 ans de la fondation de la paroisse de Mandyakuy, de novembre à , il assure sa charge à Toulouse puis, en juillet, il rejoint la maison de retraite de Tassy où sa santé continua de décliner. Il meurt le .

Ses obsèques sont célébrées à Grand'Combe-des-Bois. Le , afin de commémorer le jubilé d'or de la cathédrale de San et à la demande de Mgr Jean-Gabriel Diarra, le corps de Mgr Perrot est ramené au Mali et inhumé dans la cathédrale de San[2].

Références

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