Joseph Castelli

Joseph Castelli, né le à Penta-di-Casinca en Haute-Corse, est un homme politique français. Il est président du conseil général de la Haute-Corse de 2010 à 2014 et sénateur de la Haute-Corse depuis le . Il est membre du Mouvement Radical.

Pour les articles homonymes, voir Castelli.

Joseph Castelli
Fonctions
Sénateur français

(5 ans, 11 mois et 29 jours)
Élection 28 septembre 2014
Circonscription Haute-Corse
Groupe politique RDSE
Prédécesseur François Vendasi
Successeur Paul-Toussaint Parigi
Président du conseil général
de la Haute-Corse

(4 ans, 1 mois et 13 jours)
Prédécesseur Paul Giacobbi
Successeur François Orlandi
Maire de Penta-di-Casinca

(27 ans et 7 mois)
Prédécesseur Simon Pierre Sampieri
Successeur Yannick Castelli
Conseiller général de la Haute-Corse

(33 ans et 1 jour)
Circonscription Canton de Vescovato
Prédécesseur Saül Orlanducci
Successeur Canton supprimé
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Penta-di-Casinca
Nationalité Française
Parti politique PRG (jusqu'en 2017)
MR (depuis 2017)

Biographie

Joseph Castelli a été premier adjoint de Penta-di-Casinca en 1977. En 1982, il est élu conseiller général du canton de Vescovato[1].

Il est maire de Penta-di-Casinca de 1983 au [1]. Son fils Yannick Castelli lui succède à la tête de la mairie le [2].

Le , il succède à Paul Giacobbi à la présidence du Conseil départemental de la Haute-Corse[3]. Il est réélu le [4].

En juin 2014, il annonce sa candidature aux élections sénatoriales[5]. Il est élu sénateur le [6].

Le , il démissionne "pour raison de santé" de la présidence du conseil général, en précisant qu'il conserverait son mandat de sénateur et son siège de conseiller général[7]. En , il apporte son parrainage à E. Macron pour l'élection présidentielle.

Corruption et affaires judiciaires

Le bureau du Sénat a levé en l’immunité parlementaire de Joseph Castelli. Soupçonné de détournement de fonds publics, il est mis en examen en pour « recel d'abus de biens sociaux et corruption » avec sa femme et trois chefs d'entreprise, mais laissé en liberté contre une caution de 200 000 euros[8]. L'un des entrepreneurs reconnait en avoir travaillé « quasi-bénévolement » à la construction d'une luxueuse villa de Joseph Castelli. Ce dernier, informé par des fuites des soupçons de la justice, lui aurait ensuite demandé de lui faire des devis rétroactifs et des fausses factures pour faire croire qu’il avait payé ses travaux[9].

Il est jugé en devant le tribunal correctionnel de Bastia pour trafic d’influence passif, recel de biens provenant d’un délit, blanchiment aggravé et faux en écriture pour ces faits allant de 2009 à 2016[10].

Il fait également l'objet d'une enquête préliminaire depuis pour « minoration de déclaration de patrimoine », plusieurs centaines de milliers d'euros n'auraient en effet pas été mentionnés dans sa déclaration. Il aurait sous-estimé volontairement la valeur de sa résidence principale en l’évaluant à 353 000 euros tandis que France Domaines l’estimait à plus d’un million d’euros.[11]. En , M. Castelli est condamné pour ces faits par le tribunal correctionnel de Bastia à deux mois de prison avec sursis et 30 000 euros d’amende[10].

Ses déclarations

  • En 2012, les tarifs du transport scolaire pour la rentrée sont à la hausse. Joseph Castelli affirme que « Nous nous sommes alignés aux autres départements français » et que « Notre département est en tête en termes de coût de transport. Il faut bien que je trouve des recettes nouvelles »[12].
  • En , il s'oppose au nouveau découpage cantonal pour la Haute-Corse et déclare « Je regrette profondément que le gouvernement soit resté inflexible sur les modestes demandes de modifications du découpage proposé. »[13].
  • En , après l'assassinat du Président du Parc naturel de Corse, Jean-Luc Chiappini, Joseph Castelli a déclaré que c'« était un homme de conviction, un homme engagé »[14].
  • En , il participe à Bastia à la marche silencieuse en hommage à Jean Leccia[15].

Notes et références

  1. Hélène Constanty, « Les mille et une ficelles de "Paul Emploi" », sur L'express, 17 novembre 2010, mis à jour le 21 mars 2011 (consulté le ).
  2. Yannick Castelli élu maire de Penta-di-Casinca, Corse-Matin, 21 novembre 2010.
  3. Soupçons de marchés truqués en Corse, Le Figaro, 9 novembre 2010.
  4. Les présidents de conseils généraux élus, Le Figaro, 31 mars 2011.
  5. Joseph Castelli a pris sa décision : il briguera le siège de sénateur, Corse-Matin, 30 juin 2014.
  6. Résultats des élections sénatoriales 2014
  7. Haute-Corse : le président du CG démissionne, Le Figaro, 22 décembre 2014.
  8. « Le sénateur PRG Joseph Castelli mis en examen pour corruption », Europe 1, (lire en ligne)
  9. « La trop belle maison du sénateur Castelli », L'Obs, (lire en ligne)
  10. L’ex-sénateur Joseph Castelli jugé lundi pour trafic d’influence passif
  11. « Patrimoine du sénateur Joseph Castelli : la justice saisie », France 3 Corse ViaStella, (lire en ligne, consulté le )
  12. http://www.nicematin.com/flambee-des-tarifs-du-transport-scolaire-pour-la-rentree-2012.929717.html
  13. « Infos - Infos, Immobilier, Entreprenariat », sur Infos (consulté le ).
  14. « VIDEO. Jean-Luc Chiappini, président du Parc naturel de Corse, abattu à Ajaccio », sur Nice-Matin, (consulté le ).
  15. http://www.nicematin.com/france/corse-marche-blanche-en-hommage-au-haut-fonctionnaire-assassine.1669001.html

Voir aussi

Liens externes

  • Portail de la politique française
  • Portail de la Corse
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.