José Frèches

José Frèches est un écrivain français, né le à Dax, dans le département français des Landes.

Cet article possède un paronyme, voir Frêche.

Écrivain sinologue, en 2010, il est responsable du pavillon français à l'Exposition universelle de Shanghai.

Biographie

Enfance, formation et débuts

José Frèches vit dans sa prime jeunesse le plus souvent à l'étranger, comme son père professeur de lycée puis d'université.

Installé en France en 1967, José Frèches débute à Aix-en-Provence ses études d’histoire de l’art et, en 1970, il est reçu premier au concours de conservateur des musées de France. Il est d'abord conservateur de la section Chine au musée Guimet. Il passe ensuite par le musée du Louvre, le musée de Grenoble et l’Inspection des musées de province. Puis, il intègre, après son service militaire, l’ENA d’où il sort en 1978 comme conseiller à la Cour des comptes. Il devient ensuite directeur adjoint de la communication de la Ville de Paris auprès de Jacques Chirac.

Communication et audiovisuel

Durant ses fonctions à la mairie de Paris, José Frèches lance la télévision par câble et crée la Vidéothèque de Paris. De 1986 à 1988, il est conseiller au cabinet de Jacques Chirac, alors Premier ministre. Il y est chargé de l’audiovisuel et de la presse. Il s’occupe ainsi de la privatisation de TF1.

Il apparaît dans l'émission de Bernard Pivot, Apostrophes, en 1986, pour présenter son livre, La Guerre des images[1].

De 1988 à 1990, il est directeur à Canal+, avant de rejoindre Pierre Fabre, le fondateur des laboratoires pharmaceutiques et parapharmaceutiques du même nom. De 1998 à 2000, il est PDG du groupe de presse Midi libre.

Écrivain sinologue

Désormais plus libre de son temps, José Frèches écrit de nombreux romans qui se déroulent dans la Chine millénaire et qui connaissent un très grand succès de vente. En 2004, il publie un livre sur la vie de Bouddha (Moi, Bouddha)[2].

En 2013, il publie un livre sur la vie de Confucius (Moi, Confucius)[3],[4],[5] et le Dictionnaire Amoureux de la Chine (de plus de mille pages) dans la collection des éditions Plon.

Engagement politique

En 2007, José Frèches rejoint l'équipe de campagne de Nicolas Sarkozy pour l'élection présidentielle, chargé, avec François de La Brosse, de la communication et de l'édition du site internet de campagne[6] et en particulier de la NSTV[7], la chaine vidéo du site.

En 2014, il rejoint le camp d'Alain Juppé et le soutient en vue de l'élection présidentielle de 2017[8] :

« Il ne s'agit pas pour moi d'aller aujourd'hui vers où la victoire va pencher. Juppé a une expérience d'homme d'État et, avant qu'il ne trébuche, il était programmé pour le job. Il a traversé les cercles de feu nécessaires. Quant à son âge, c'est l'assurance qu'il ne fera qu'un seul mandat et, comme il ne cherchera pas une réélection, il pourra mener les réformes indispensables. Depuis plusieurs mois, je savais que son heure allait arriver et je le lui ai dit. S'il a besoin de moi, je le soutiendrai sans aucune contrepartie. »

 Interview de José Frèches sur le site de L'Express, le 22 octobre 2014.

Publications

Les chevaux célestes

Lubuwei est marchand de chevaux, le plus riche commerçant de Handan, et du royaume de Zhao. Ce célibataire amateur de belles choses vit avec sa mère, et se fait conseiller par le vieux maître confucéen Rituel Immuable. Son fidèle secrétaire, Zhaosheng vient d'épouser Intention Louable. Un matin, un petit brigand, Dent Facile, sans domicile fixe, présente au marché un objet qui fascine Lubuwei. Il s'agit magnifique grand Bi noir de jade noir, qu'il achète à un prix exorbitant. Mais Dent Facile, qui a découvert par hasard ce disque, et l'a fait expertiser par Vallée profonde, prêtresse médiumnique, du pic de Huashan, disparaît avant de venir percevoir la somme promise.

Le vieux roi Zhong, dans sa capitale de Xianyang du royaume de Qin, s'ennuie. Son Grand Chambellan eunuque, Droit Devant, collaborateur indispensable mais futur témoin gênant, est seul habilité à l'assister, avec le grand prêtre taoïste et médecin Wudong. L'exercice de la mémoire révèle que la première concubine du roi Zhong, Étoile du Sud, repose dans le mausolée de la nécropole, avec les deux coffrets remplis d'objets rares, dont le grand Bi de jade noir, orné de minuscules étoiles, censé rendre immortels ses propriétaires : « Vous voulez parler de ce magma originel de couleur jaune d'où vient et part la Grande Voie ? Ce Chaos originel de Hongmeng (Hong Meng (en)) dont les saintes écritures disent qu'il est jaune au centre comme l'embryon du poussin et annonce la venue d'un empereur qui sera aussi grand que le fut l'illustre Empereur Jaune ?  » (I,2, p:46)

Tel est le début de la trilogie, à l'époque des Guerres d'unification de Qin. Parmi les personnages historiques importants, Lü Buwei, Zhaoxiang de Qin, Zhuangxiang de Qin, Qin Shi Huang, Qin Er Shi, Ziying, Han Fei Zi, Li Si, Zhao Gao, Qin Er Shi, Meng Tian.

Controverse

Exposition universelle de Shanghai

Selon Le Canard enchaîné, la Cour des comptes a dénoncé la « gestion très contestable » de José Frèches du pavillon français de l'Exposition universelle de Shanghai — laquelle a rencontré un succès populaire avec 10,2 millions de visiteurs —, qui aurait coûté 37,31 millions d'euros avec un salaire annuel de 120 000 euros net, plus une part variable plafonnée à 20 % de ce montant et une « prime d'expatriation » de 40 000 euros[9].

Le plasticien Xian Liqing, « représenté » par la galerie Paul Frèches, le fils de José Frèches cofondateur du réseau Nord d'art contemporain[10], a eu plusieurs œuvres installées dans le pavillon français ; les frères Pourcel ont bénéficié d'une partie de la batterie de cuisine du pavillon d'une valeur de 600 000 euros, rachetée 64 000 euros[9],[11].

Notes et références

  1. « La télévision et maintenant ? », INA
  2. José Frèches dans Tout le monde en parle, INA, 11 décembre 2004
  3. « Dans quelle éta gère », France 2, 11 juin 2013.
  4. « Moi Confucius José Frèches », 20 minutes, 26 mai 2013.
  5. « Moi Confucius de José Frèches », France Info, 22 août 2013
  6. « http://www.sarkozy.fr/ »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) site internet de campagne
  7. http://www.sarkozy.fr/video/index.php
  8. « Sarkozy n'a pas de surmoi », Benjamin Sportouch, sur le site de l'Express.fr - 22 octobre 2014.
  9. « Les chinoiseries des amis de Sarko », Le Canard enchaîné du 23 mai 2012.
  10. Paul Frèches, Artnet
  11. « Projet de loi de finances pour 2013 : Économie », sur le site senat.fr.

Liens externes

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