John Brander

John Brander (né le à Pitgaveny, près d’Elgin en Écosse, et mort le à Papeete à Tahiti) était un marchand écossais et armateur particulièrement engagé dans le Pacifique Sud.

Biographie

John Brander, né le à Pitgaveny à Elgin dans le Morayshire en Écosse, est l'enfant illégitime d'un propriétaire foncier[1]. Adolescent, il sauve son demi-frère aîné de la noyade, qui le remercie par un don de 400 £.

Ambitieux et désireux d'échapper à la stigmatisation de sa naissance, John utilise cet argent pour se rendre en Tasmanie et à Tahiti. Là-bas, il fonde la Maison Brander, qui devient rapidement la maison de commerce la plus grande et la plus prospère du Pacifique Sud. À Tahiti, aux Marquises et aux Îles Cook, il cultive des cocoteraies, du café, du coton et des oranges, exploite une raffinerie de sucre, pêche des perles et développe son propre commerce de goélettes entre les différentes îles et archipels de Polynésie, d'Amérique du Nord et du Sud et d'Europe.

Portrait de John Brander et de son épouse Titaua en 1870

En tant que propriétaire foncier, il est alors l'un des notables de Tahiti. En 1856, il s'associe avec Alexander Salmon et épouse sa fille Titaua (1842-1898), issue de son mariage avec la princesse Oehau (1821-1897), la sœur adoptive, la reine Pomare IV : de ce mariage naissent neuf enfants entre 1856 et 1876. Il fait construire la Maison blanche de Hitimahana à Mahina[2].

Sur l'île de Pâques, il fonde une grande ferme ovine destinée à la production de laine destinée à l'exportation . En 1868, il la confie au français Jean-Baptiste Dutrou-Bornier, mais l'expansion des pâturages restreint et décime considérablement l'habitat des habitants indigènes de l'île[3]. Après l'assassinat de Dutrou-Bornier en 1876, le territoire de l'île de Pâques est attribué à John Brander et à ses héritiers après un long litige devant les tribunaux français. Il décède en 1877 à Tahiti.

La fille aînée de John Brander, Margaret, s'est mariée le avec Heinrich August Schlubach, marchand hambourgeois et consul impérial. Elle s'installa avec lui au Chili[4].

Bibliographie

  • Claus Gossler: The Social and Economic Fall of the Salmon/Brander Clan of Tahiti. In: The Journal of Pacific History, Vol. 40, 2005, Cahier 2, S. 193–212.
  • Jacques et Corinne Raybaud: John Brander de Tahiti. Un Écossais au paradis . Éditeur C. Raybaud 2012. (ISBN 2953956786)

Notes et références

  1. D'après Edgar Schlubach (environ 1990), domaine des archives privées Elmar Nolte, Baumerstraße 5, Erfurt. John Brander serait né le 26 février 1817 mort le 15 juin 1877.
  2. admin TH, « Maison blanche de Hitimahana - Mahina », sur Tahiti Heritage, (consulté le )
  3. Jean Baptiste Dutroux-Bornier - der Tyrann der Rapa-Nui
  4. Lebensdaten nach Edgar Schlubach: Ahnentafel, undatiert (ca. 1990), Nachlass im Privatarchiv Elmar Nolte, Baumerstraße 5, Erfurt. Abweichend geben Raybaud: John Brander, 2012, als Geburtstag den 26. Februar 1817 an; und auch beim Todesdatum gibt es eine Abweichung beim Monat, sie nennen den 15. Juni 1877.

Liens externes

  • Portail du commerce
  • Portail de la Polynésie française
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.