Jeanne Ugalde

Jeanne Ugalde (née Adèle Delphine Marguerite Jeanne Varcollier le à Paris 16e[1] et morte le à Falaise) est une artiste lyrique et dramatique française.

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Biographie

Jeanne Ugalde est la fille de Marguerite Ugalde et la petite fille de Delphine Ugalde, toutes deux cantatrices de l'Opéra-comique[2]. Elle fait ses études dans un couvent[3], puis elle est admise dans les classes de comédie et de tragédie du conservatoire de Paris en 1903[4] et suit les cours de diction et de mise en scène de Fernand Dupas et la classe de Charles Le Bargy[3]. Elle débute sur la scène du Casino de Dieppe (Pourville) dans une revue en et est engagée aux théâtre des Variétés en septembre 1908 pour la saison d'hiver. Elle joue quelques soirs à la Comédie-Royale.

Elle débute dans l'opérette, aux Folies-Dramatiques, dans le rôle de Mirontaine dans Madame Malborough de Lucien Métivet et Aimé Lachaume, en n'ayant jamais pris de leçons de chant[3]. Elle aborde la comédie à la Porte-Saint-Martin pour jouer le rôle de Madelon dans La Glu de Jean Richepin en 1909 et de nouveau aux Variétés fin 1909.

Quelques mois avant sa mort, Jeanne Ugalde instituera par testament la Fondation Rossini comme légataire universelle[5].

Carrière

Théâtre

Opérettes

Revue
  • La Suite à demain, Pourville, [19]
  • La revue de Dieppe, [20]
  • Prologos dans Le Crible de Paris, Comédie-Royale, 1909[21]
  • Tout à signaler, d'Armand Foucher [22] et d'Edmond Pingrin au Cadet-Rousselle le [23]

Cinéma

Notes et références
  1. Acte de naissance n° 318 (vue 27/31) avec mentions marginales de la légitimation et du décès. Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 16e arrondissement, registre des naissances de 1888.
  2. Henry Lyonnet, Dictionnaire des comédiens français, ceux d'hier, 23 juillet 1910 sur Gallica.
  3. Jacques des Saudraies, Jeanne Ugalde , Comoedia 12 juin 1909 sur Gallica.
  4. Le Figaro, 24 octobre 1903 sur Gallica
  5. Acceptation par l'Assistance publique des legs universels veuve Bouillon, veuve Mexique et demoiselle Varcollier. Bulletin municipal officiel de la ville de Paris, 10 janvier 1958, p. 262, lire en ligne sur Gallica.
  6. Le Figaro, 12 mai 1909 sur Gallica
  7. Comoedia du 15 décembre 1909
  8. Le monde où l'on s'ennuie : comédie en 3 actes sur Gallica.bnf
  9. Comoedia, 19 mai 1911 sur Gallica
  10. Comoedia, 22 juin 1911 sur Gallica
  11. Le Monde artiste, 6 janvier 1912 sur Gallica
  12. Comoedia, 17 novembre 1912 sur Gallica
  13. Comoedia, 16 janvier 1909
  14. Madame Malbrough sur data.bnf.fr
  15. Comoedia, 6 mai 1912 lire en ligne sur Gallica
  16. Le Ménestrel, 18 mai 1912 lire en ligne sur Gallica
  17. , Comoedia, 22 juin 1912 lire en ligne sur Gallica
  18. Comoedia 7 juillet 1923
  19. Le Figaro, 8 août 1905 sur Gallica
  20. Comoedia, 9 août 1908, lire en ligne sur Gallica
  21. Comoedia, 9 janvier 1909, lire en ligne sur Gallica
  22. Armand Foucher sur data.bnf.fr
  23. Le Gaulois, 27 février 1917 sur Gallica
  24. Ciné-Journal, n° 127, 28 janvier 1911

Liens externes
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