Jean Joseph de Boissieu

Le baron Jean Joseph de Boissieu (Rochefort, - Paris, ) est un ingénieur militaire et administrateur français.

Biographie

Famille et enfance

Parent du député Pierre Joseph Didier de Boissieu et de son frère le botaniste Joseph Hugues Boissieu La Martinière, qui disparut dans l'expédition de La Pérouse, Jean Joseph est le fils de Hugues Antoine Perrin de Boissieu, qui, après avoir servi en tant que sous-officier au régiment de Maugiron cavalerie, rejoignit l'administration des écritures des classes de la marine à Rochefort, et de son épouse, née Durand d'Elbos.

Le , il avait épousé Suzanne Homberg, fille du banquier et armateur havrais Louis-Léon Homberg. Père de cinq enfants :

Carrière

Rentré comme commis de la Marine à Rochefort le , il devient aide commissaire de la marine sur la corvette le Silphide en 1775, puis sur Le Courtier en 1776.

Aspirant élève ingénieur en , puis élève ingénieur en , Boissieu est sous-ingénieur de la marine le . Il fait campagne en cette qualité sur la frégate L'Aigle, et fut fait prisonnier de guerre à la suite d'un combat le .

Boissieu passe ingénieur le et démissionne du service de la marine en .

Il est inspecteur des hôpitaux aux armées de terre le , puis inspecteur des approvisionnements aux armées de terre le .

Chef de la comptabilité des ordonnances à l'armée d'Angleterre le , il est nommé ingénieur de la marine de 2e classe le , puis de 1er classe le .

Boissieu devient successivement chef du 7e arrondissement forestier, puis du 5e arrondissement forestier, directeur de la 1re Division forestière (Paris) et ingénieur en chef des constructions navales. Il est ensuite nommé par le roi directeur du Génie forestier maritime, directeur des Constructions navales et enfin directeur du Génie maritime.

Chevalier de la ordre de la Légion d'honneur le et chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis le , il est fait baron par le roi Louis XVIII par lettres patentes du [1].

Il prend part à la création de la Compagnie des mines, forges et fonderies du Creusot et de Charenton en 1828.

Il quitte ses fonctions en 1830.

Mort le , à Paris, il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (13e division)[2]. A son décès, il laisse une succession de près de deux millions francs, dont 616 hectares de terres.

Distinctions et décorations

Sources

Notes et références

  1. Albert Révérend, Jean Tulard, Titres, anoblissements et pairies de la Restauration, 1814-1830, Volumes 1 à 2, H. Champion, 1974
  2. Jules Moiroux, Le cimetière du Père Lachaise, Paris, S. Mercadier, (lire en ligne), p. 308

Bibliographie

  • Jean-Marc Van Hille, « Perrin de Boissieux Joseph », dans "Dictionnaire des marins francs-maçons, gens de mer et professions connexes aux XVIIIe, XIXe et XXe siècles", éditions L'Harmattan, 2011
  • Bernard Lutun, "1814-1817 ou l'épuration dans la Marine française", éditions L'Harmattan, 2006
  • Colette Sérusier-Guyet, "L'histoire de deux familles : Gouhier de Petiteville et de Salvaing de Boissieu", 2012
  • Gustave Chaix d'Est-Ange, "Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. V. Blo-Bou.", 1906

Voir aussi

Liens externes

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