Jean Guillissen

Jean Guillissen nait à Verviers, le 9 décembre 1914. En 1932, il s'inscrit à l'Université libre de Bruxelles en sciences appliquées. Il y décrochera un diplôme d'ingénieur en électro-mécanique en 1936. Jean Guillissen est alors l'assistant du professeur Auguste Piccard et commence ses travaux en physique nucléaire. Militant de gauche inscrit au Parti communiste de Belgique, Jean Guillissen lutte activement contre le fascisme.

En 1937, il se marie avec l'architecte Simone Guillissen-Hoa, militante de gauche communiste elle aussi. La guerre civile en Espagne vient d'éclater et les deux époux militent pour les Républicains. Dès l'été 1937, le couple part en Espagne, dans le sous-secteur Casa de Campo, pour les soutenir[2].

Son action dans la résistance

Écusson du Groupe G

Au début de la Seconde Guerre mondiale, il intègre l'Armée belge des partisans armés puis, dès 1941, le Groupe G, émanation de l'Université libre de Bruxelles. En novembre 1941, lors de la fermeture de l'U.L.B., il travaille pour un laboratoire clandestin et fabrique des armes et des explosifs. Il est arrêté en 1942 tandis qu'il manipule des explosifs. Il sera fusillé, malgré les nombreuses protestations, à Gand, le 9 mai 1942.

• Un auditoire porte son nom au sein de l'Université libre de Bruxelles (ULB).
• Une plaque commémorative est placée sur sa demeure à Ixelles, Chaussée de Boondael, 617.
• Prix Guillissen (Libre examen et Bien-être social)

• Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, Nouvelle biographie nationale, vol. 1, Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, 1988.

• Groupe G
• Résistance intérieure belge
• Université libre de Bruxelles

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