Jean Baptiste de Mercastel

Jean Baptiste Adrien de Mercastel, né le et mort le [1], est un religieux français, qui enseigna notamment la philosophie.

Biographie

Il est né au château de Saint-Maurice-en-Bray, désormais commune de Gaillefontaine le , fils d'André de Mercastel, chevalier, seigneur de Doudeauville, Saint-Maurice, Le Vallalet, Fontenay, Bellozanne, Mercastel, Villers-Vermont, et de Marie Claire d'Alléaume. La famille de Mercastel est une vieille famille noble normando-picarde distingués par de nombreuses carrières militaires.

Il fit ses humanités au collège de Vernon, et en sortit avec la réputation de poète agréable à ses pairs. Il fut ensuite envoyé, à Paris, par ses parents, pour qu'il apprenne la rhétorique. Il y étudia aussi la philosophie sous la férule de Pourchot. C'est sous cette période qu'il montra un gout important pour la géométrie. À son retour à Paris, il fut d'ailleurs remarqué par le P. Mallebranche.

Il se retira ensuite, pendant trois ans, à la congrégation de l'Oratoire, avant d'être envoyé professer la philosophie à Rumilly, puis à Riom. Il fut ordonné prêtre en 1702 et obtint une retraite au séminaire de Vienne. La mort de l'un de ses frères en 1715 le rappela en Normandie, où il rentra à l'Oratoire de Rouen. En 1716, il vint à Dieppe donner des cours de philosophie. Ses supérieurs lui donnèrent ensuite le titre de professeur royal et exerça sous ce titre, pendant dix ans, à l'université d'Angers. En 1739, il fut élevé à la dignité de visiteur, et remplit cette fonction pendant trois ans et enfin, en , il fut nommé à la toute nouvelle Académie des sciences de Rouen.

Jean Baptiste Adrien de Mercastel eut à quatre-vingt-trois ans une attaque d'apoplexie et resta paralysé de l'ensemble du côté gauche. Le , il meurt à l'Oratoire de Rouen. Il fut inhumé à Rouen, mais son cœur fut déposé à l'église de Villers-Vermont, le , en présence de Jacques Augustin de la Barberie, chevalier, marquis de Refuveille.

Bibliographie

  • Instructions chrétiennes en 1723.
  • Réflexions sur la lecture et l'orthographe en 1724.
  • Arithmétique démontrée en 1732, volume in-12 de 216 pages.
  • Les nombres composés et composants en 1753.

Notes et références

  • Portail de l’éducation
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