Jean-Pierre Lacombe-Saint-Michel

Jean-Pierre Lacombe-Saint-Michel, né le et mort le au château de Saint-Michel-de-Vax (Tarn), est un général français de la Révolution et de l’Empire.

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Jean-Pierre Lacombe-Saint-Michel

Portrait par Eugène Maurin

Naissance
Saint-Michel-de-Vax (Tarn)
Décès
Saint-Michel-de-Vax (Tarn)
Origine France
Arme Artillerie
Grade Général de division
Années de service 17651810
Distinctions Grand officier de la Légion d’honneur

Il apparaît en tant que personnage dans Les Géorgiques du romancier Claude Simon, son descendant direct, et il a protégé sous la Révolution le père de l'écrivain Honoré de Balzac, Bernard-François Balssa (1746-1829), dont le frère cadet, Jean Balssa, avait épousé en 1777 une cousine germaine du général, Marie-Brigitte Lacombe de Blanchefort.

Sous la Révolution

Élève artilleur en , Jean-Pierre Lacombe-Saint-Michel devient lieutenant en second au régiment de Toul en 1767 capitaine d’artillerie en , capitaine de bombardier en . Pierre Choderlos de Laclos était alors son capitaine-major. En , il participe à la prise de la Bastille mais le maréchal de Broglie, n'ayant pas confiance en lui, le renvoie dans le Tarn où il est élu administrateur du département.

Membre du comité militaire de l'Assemblée, il est réélu député à la Convention. Envoyé en Savoie, à ce moment française, pour faire exécuter avec Gasparin et Dubois-Crancé le décret de destitution du général de Montesquiou-Fézensac, il vote à son retour la mort du roi.

On l'envoie ensuite en Corse, où il débarque le et parvient à vaincre Pascal Paoli à Farinole. Blessé dans la bataille, il est fait général de brigade le , deux jours après la victoire. Il est en mission à l’armée du Nord au moment de la chute de Robespierre, et écrit le 13 thermidor an II (), au Comité de salut public : « C'est en attaquant l'infâme coalition que j'irai chercher les complices de Robespierre ». À son retour, en février , il entre au Comité de salut public.

Sous le Directoire

Le Tarn l'élit au Conseil des Anciens, de même que le Nord et l'Orne. Il soutient le Directoire et le coup d'État du 18 fructidor an V (). Général de division à sa sortie du Conseil le , Jean-Pierre Lacombe-Saint-Michel est envoyé à Naples, mais tient des propos si peu diplomatiques et si républicains au souverain du pays qu'il est prié de quitter le royaume. Son vaisseau est capturé par un pirate de Tunis, mais le bey le fait libérer. Revenu en France en janvier , il commande l'artillerie à l'armée du Rhin.

Sous le Consulat et le Premier Empire

De à Napoléon Bonaparte lui confie l'artillerie de l'armée d'Italie.

Il est fait Grand officier de la Légion d’honneur le .

Il part ensuite en Allemagne puis en Catalogne et termine sa carrière pour raison de santé, après dix-sept campagnes, en .

Sources

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