Jean-Pierre Grallet

Jean-Pierre Grallet, né le à Rozelieures en Meurthe-et-Moselle, est un évêque catholique français, franciscain, et archevêque émérite de Strasbourg depuis le 18 février 2017.

Jean-Pierre Grallet

Mgr Jean-Pierre Grallet, septembre 2014.
Biographie
Nom de naissance Jean-Pierre, Louis, Grallet
Naissance
à Rozelieures (France)
Ordre religieux Ordre des Frères mineurs
Ordination sacerdotale
Évêque de l’Église catholique
Consécration épiscopale par
Mgr Joseph Doré
Dernier titre ou fonction Archevêque émérite de Strasbourg
Archevêque de Strasbourg
Évêque titulaire de Dardanus
Évêque auxiliaire de Strasbourg

« Avance au large »
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

Jean-Pierre Grallet est le fils de Jean Grallet, agriculteur, et de Jeanne Guyon[1].

Formation

Après être entré au Grand séminaire de Nancy, Jean-Pierre Grallet poursuit sa formation au scolasticat franciscain d'Orsay. Il est titulaire d'une licence de théologie et d'une maîtrise d’histoire.

Il a fait profession solennelle dans l'ordre des franciscains le à Épinal et a été ordonné prêtre le .

Prêtre

Après son ordination, Jean-Pierre Grallet est envoyé pendant 3 ans comme aumônier de lycée à Phalsbourg en Moselle. Il est ensuite envoyé à Besançon où il s'occupe de la pastorale scolaire et de la pastorale de pèlerinage avant de devenir aumônier du lycée de Besançon-Palente de 1974 à 1977. Il devient ensuite responsable de l'aumônerie universitaire de Besançon jusqu'en 1985 tout en enseignant l'histoire de l'Église au séminaire de Dijon de 1980 à 1986.

En 1985, il rejoint Strasbourg comme aumônier universitaire et maître des étudiants franciscains. De 1988 à 1996, il part à Metz comme responsable de l'aumônerie universitaire avant de revenir à Strasbourg où il anime un foyer d'étudiants jusqu'en 2004 tout en étant responsable de la formation permanente franciscaine de 2002 à 2004.

Jean-Pierre Grallet a également été visiteur général franciscain au Canada (1984), pour la province de Lyon et Maroc (1987), Rwanda et Madagascar (1997) et Togo - Bénin - Côte d’Ivoire (2001).

Évêque

Mgr Jean-Pierre Grallet préside les obsèques d’André Bord à la cathédrale de Strasbourg le 18 mai 2013.

Nommé évêque auxiliaire de Strasbourg par bulle du 17 septembre 2004, Mgr Grallet est consacré le 23 octobre suivant. Le , le président Jacques Chirac et le pape Benoît XVI le nomment archevêque de Strasbourg où il succède à Mgr Joseph Doré (décret présidentiel de réception le 20 avril et annonce par le Saint-Siège le 21 avril suivants). Il est installé officiellement le 13 mai 2007.

Au sein de la Conférence des évêques de France, il est membre du Conseil permanent et membre du Conseil pour les questions familiales et sociales, et représentant de la Conférence des évêques de France à la Commission des conférences épiscopales de la communauté européenne (COMECE)

Depuis novembre 2009, il est membre du groupe de travail « écologie et environnement » animé par Mgr Marc Stenger.

Mgr Jean-Pierre Grallet est Chevalier de la Légion d’honneur[2].

Étant atteint par la limite d'âge imposée par le droit canonique, il remet sa démission au pape François, qui propose de désigner Mgr Luc Ravel au Président de la République (poste concordataire) pour lui succéder à la tête de l'archidiocèse de Strasbourg. Il se retire au sanctuaire de Notre-Dame de Bonne-Fontaine en Moselle.

Prises de position

Dialogue œcuménique avec l'orthodoxie

Le , il accueille le patriarche Alexis II, patriarche de Moscou et de toutes les Russies à Strasbourg au seuil de sa visite historique en dehors de la Russie. Il souligne l'importance du dialogue bilatéral entre Églises sœurs[3].

Dialogue avec l'Islam

Pour marquer les 25 ans du Groupe d'amité islamo-chrétienne, il se rend le 21 septembre 2007 à la mosquée de Strasbourg pour la rupture du jeûne. Il explique que le jeûne a aussi du sens pour les chrétiens, qu'il permettait de ressentir "une solidarité avec les plus pauvres", de "faire le vide en soi pour désirer Dieu" et enfin, de se priver "pour partager[4]".

Affaire d'excommunications au Brésil

Mgr Jean-Pierre Grallet estime que la petite Brésilienne de 9 ans, qui a dû avorter après un viol, était trop « peu présente dans les débats » autour de ladite excommunicaton[5].

Devise épiscopale

  • « Avance au large ».

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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