Jean-Pierre Gorin

Jean-Pierre Gorin, né le 17 avril 1943 à Paris[1], est un réalisateur de cinéma français. Il est connu pour son travail avec Jean-Luc Godard au sein du Groupe Dziga Vertov.

Biographie

Jean-Pierre Gorin a été étudiant de Louis Althusser, Michel Foucault et Jacques Lacan[1]. Entre 1965 et 1968, il travaille au journal Le Monde, plus particulièrement à la création du supplément littéraire Le Monde des Livres[1].

Il rencontre Jean-Luc Godard en 1967 et le conseille pour La Chinoise, en l'introduisant dans le milieu maoïste français[1]^,[2]^,[3].

Il travaille ensuite avec Godard pour le Groupe Dziga Vertov[1]. Il collabore notamment avec Godard sur le montage de Vent d'Est[4].

À l'automne 1972, il ambitionne de tourner son propre film, L’Ailleurs immédiat. Le film reste inachevé ; c'est à ce moment-là que Godard et Gorin se brouillent définitivement[1]^,[5].

Gorin quitte la France en 1975 pour aller enseigner à l'université de Californie à San Diego sur l'invitation du peintre Manny Farber[1]^,[6].

En 2004, le festival International du film Entrevues à Belfort lui consacre une rétrospective.

Filmographie

Groupe Dziga Vertov

Sous son nom

1972 : L’Ailleurs immédiat (inachevé)
1978 : Poto and Cabengo
1986 : Routine Pleasures
1991 : My Crazy Life
1992 : Letter to Peter
1992 : Saint François d'Assise

Bibliographie

Antoine de Baecque, Godard, Paris, Fayard, coll. « Pluriel », 25 mai 2011, 960 p. (ISBN 978-2-8185-0132-0)

Notes et références

(en) Erik Ulman, « Jean-Pierre Gorin », Senses of Cinema, n^o 24,‎ 24 janvier 2003 (lire en ligne, consulté le 25 décembre 2011).
de Baecque 2011, p. 353
de Baecque 2011, p. 378
Daniel Cohn-Bendit, « Mon ami Godard », Le Monde,‎ 25 décembre 2010 (lire en ligne, consulté le 26 décembre 2011).
de Baecque 2011, p. 512-513
Raphael Sorin, « 68, année euphorique », Lettres ouvertes, Libération,‎ 4 janvier 2008 (lire en ligne, consulté le 26 décembre 2011).

Liens externes

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[ulman-1] (en) Erik Ulman, « Jean-Pierre Gorin », Senses of Cinema, n^o 24,‎ 24 janvier 2003 (lire en ligne, consulté le 25 décembre 2011).

[2] Baecque 2011, p. 353

[3] Baecque 2011, p. 378

[4] Daniel Cohn-Bendit, « Mon ami Godard », Le Monde,‎ 25 décembre 2010 (lire en ligne, consulté le 26 décembre 2011).

[5] Baecque 2011, p. 512-513

[sorin-6] Raphael Sorin, « 68, année euphorique », Lettres ouvertes, Libération,‎ 4 janvier 2008 (lire en ligne, consulté le 26 décembre 2011).