Jean-Louis Grangé

Jean-Louis Grangé est un informaticien et chercheur français.

Biographie

Diplômé d'une maîtrise de l’Institut de Programmation de l'Université Paris VI, Jean-Louis Grangé suit les premiers cours d'informatique dispensés par l'école[1].

Jean-Louis Grangé rencontre Louis Pouzin lorsqu'il travaille comme étudiant sur les systèmes en temps partagé pour la Sacs (Société de services informatiques de la Société d'économie et de mathématiques appliquées ou SEMA, future ATOS). Il le suit chez Simca puis à l'INRIA dès la fin de 1970, dont il est salarié jusqu'en 1986, en travaillant spécifiquement pour Cyclades jusqu'en 1979, après avoir été à la fin 1970 son premier salarié, avec Louis Pouzin, rejoint peu après par Hubert Zimmermann. L'objectif est alors de bâtir le premier réseau informatique national[1].

Avec Hubert Zimmermann et l'équipe de la CII, il est chargé de mettre au point le protocole de transport, dans la programmation, sous la direction de Louis Pouzin, qui avait "étudié à fond les expériences menées au National Physical Lab", et "connaissait assez bien le réseau de paquets de l’ARPA", "à circuit virtuel, mais dont le fonctionnement à l’intérieur, était du datagramme"[1].

Il est chargé d'un accord de coopération avec Bolt, Beranek and Newman, ce qui l'amène à de nombreuses réunions à Boston et Cambridge avec Dave Walden, directeur technique de Bolt, Beranek and Newman, ce dernier venant en retour en France[1].

Il travaille aussi avec Alex McKenzie sur les problèmes de routage et de congestion des réseaux, et sur un important programme de coopération avec l'Université de Waterloo (Ontario). Il insiste alors sur la simplicité de l'approche française du datagramme qui permet de gérer les problèmes de congestion de la manière la plus simple possible, en passant d'un point du réseau à l'autre, sans se fixer de contrainte préalable. Il est aussi chargé des relations avec l'équipe de Rémi Després au CNET qui a une approche concurrente, la commutation de circuits[1].

À partir de 1980, Jean-Louis Grangé participe à un projet pilote de l'INRIA appelé Nadir qui concerne le recours aux systèmes de satellites. Il quitte l'INRIA en 1986 pour travailler pour une société de services informatique[1].

Après sa retraite officielle, il lance une société informatique avec son beau-frère[1]. Il devient aussi responsable de la promotion de Cap Gemini Innovation[2].

Autres fonctions

  • Membre du Comité national français des recherches arctiques et antarctiques[3]

Notes et références

  1. (en) Andrew L. Russell, Jean-Louis Grangé Interview, www.conservancy.umn.edu, 3 avril 2012 (consulté le 22 février 2020)
  2. Isabelle Mas, Mon CV voyage sur le web, www.lexpress.fr, 21 mars 1996 (consulté le 23 février 2020)
  3. Les tontons du net, www.futures.paris, 13 juin 2019 (consulté le 23 février 2020)

Liens externes

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