Jean-Jacques Olier

Jean-Jacques Olier de Verneuil ( à Paris - à Paris), dit aussi « Monsieur Olier », était un mystique et un prêtre français.

Pour les articles homonymes, voir Olier.

Il a créé le premier séminaire français, à la suite du concile de Trente, a fondé la compagnie des prêtres de Saint-Sulpice. Sa communauté a participé à l'essor des missions dans les campagnes de France, aux développements des séminaires en France et à l'évangélisation du Canada.

Biographie

Jeunesse

Oncle maternel de la célèbre marquise de Brinvilliers[1], Jean-Jacques Olier naît rue du Roi-de-Sicile dans le quartier du Marais à Paris et est baptisé le jour même à l'église Saint-Paul. Né à Paris, son père qui était conseiller du parlement de Paris, devient administrateur de justice à Lyon, ce qui entraîne l'installation de la famille dans cette ville en 1617. Il fait une bonne scolarité classique chez les jésuites (1617-25) ; c'est là qu'il rencontre saint François de Sales qui l'encourage à devenir prêtre.

De retour à Paris, son père ayant été nommé conseiller d'État en 1625, il étudie la philosophie au collège d'Harcourt, la théologie scolastique et la patristique en Sorbonne. Parallèlement il prêche, en vertu d'un bénéfice que son père lui avait procuré, adoptant le style ambitieux et pompeux du moment ; il fréquentait également la société élégante, devenant un « clerc mondain ».

Conversion

En 1629, il essuie les remontrances d'une femme qui lui reproche sa vanité et sa légèreté[2].

Maîtrisant parfaitement le latin et le grec, il part pour Rome, afin d'apprendre l'hébreu : cela lui procurera une certaine renommée en défendant des thèses en Sorbonne dans cette langue. Il tombe malade et manque de perdre la vue ; il se rend en pèlerinage à Lorette, où il n'obtient pas seulement sa guérison, mais aussi une conversion complète à Dieu. Après cette rencontre avec un « Dieu personnel », il envisage de devenir chartreux, et visite des monastères en Italie du Sud.

En 1631, Mère Agnès de Jésus a une vision de la Vierge Marie lui demandant de "prier pour l'abbé de Pébrac". L'abbé de l'abbaye de Pébrac n'est autre que M. Olier mais il ne connaît pas cette abbaye qu'il a reçu en commende, ne touchant que les bénéfices de cette abbaye[3].

À la mort de son père (1631), il rentre à Paris. Refusant une aumônerie à la cour, qui lui ouvrait la route des honneurs, il commence à réunir mendiants et pauvres dans sa maison pour les catéchiser. Ayant rencontré saint Vincent de Paul, il aide sa communauté, dans ses missions à Paris et dans les provinces[4]. Il s'applique à améliorer sa formation en revenant à l'essentiel : Sa retraite d'ordination est prêchée par saint Vincent de Paul. Il est ordonné prêtre pour le diocèse de Paris le . En 1633, il eut la vision d'une religieuse, Mère Agnès de Jésus, qu'il ne connaissait pas. Il participe à l'œuvre de « monsieur de Paul », refusant toute promotion ecclésiastique — qui lui était garantie — et s'implique dans les « missions rurales », d'abord en Auvergne (où il rencontra Mère Agnès), puis près de Nantes et d'Amiens.

L'œuvre des séminaires

En 1635, il rencontre le Père Charles de Condren, supérieur de l'Oratoire de France. Il lui demande de devenir son directeur spirituel. Il entre en profonde dépression physique et spirituelle en 1639, qui n'ira que s'aggravant jusqu'à la mort du Père de Condren. En , il prêche une mission en Picardie à Montdidier, puis dans le diocèse de Chartres, plusieurs entre fin 1639 et . Il éprouve alors des grandes épreuves intérieures, alors que l'on tentait sous la direction de Denis Amelote de créer un séminaire. La mort du P. de Condren en est pour lui un choc salutaire qui lui permet de sortir de l'impasse. Il décide de s'impliquer dans la formation des prêtres : il sait d'expérience que le prêtre doit être non seulement savant mais aussi, et surtout, être un homme de prière — Les missions dans lesquelles le P. de Condren l'avait employé avaient pour but de graver dans son esprit les besoins religieux du pays. Il s'installe à Vaugirard en septembre, avec deux autres prêtres, crée une vie paroissiale centrée sur la vie spirituelle. En , il ouvre une maison de formation, qui va accueillir de nombreux jeunes.

Il obtient par transaction la cure de la paroisse Saint-Sulpice le , charge qu'il accepte malgré l'opposition de sa famille qui voyait pour lui une destinée plus glorieuse. Curé, il se donne à sa paroisse, tout en tenant sa maison de formation cléricale qui devient assez vite un exemple pour le diocèse de Paris. L'évêque lui demande d'assurer la formation de tous les postulants à la prêtrise du diocèse, et lui accorde de grands bâtiments à proximité de son église. Le séminaire Saint-Sulpice voit le jour. Il organise dans le même temps la communauté des « prêtres du clergé ». Parallèlement sa vie spirituelle s'intensifie : il fait vœu de servitude à Jésus le , et aux âmes un an plus tard et surtout le vœu de l'Hostie le dans la droite ligne des idées du cardinal de Bérulle. La paroisse qui végétait deviendra en dix ans un phare de la vie chrétienne parisienne, malgré les oppositions. Il échappe à un pugilat en 1645.

Plusieurs diocèses font alors appel à lui pour organiser des séminaires sur le modèle sulpicien : il envoie des membres de sa compagnie des prêtres de Saint-Sulpice dans les diocèses de Nantes (1649), Viviers, Saint-Flour (1651), Le Puy (1652) et Clermont (1656).

Les séminaristes de Saint-Sulpice suivent les cours de théologie en Sorbonne et reçoivent une formation spirituelle au séminaire. Leurs études duraient deux ans[5], et des prêtres d'autres paroisses y venaient faire des séjours. On peut remarquer que saint Jean Eudes prêche aussi des missions à Saint-Sulpice à cette époque et fonde le séminaire de Caen. Les deux hommes sont animés du même zèle apostolique.

Les missions canadiennes

De tempérament missionnaire, ayant lui-même eu l'occasion d'œuvrer pour les missions rurales, Monsieur Olier n'aura plus l'occasion de parcourir le monde. Sa rencontre avec Jérôme Le Royer de la Dauversière, en 1639 lui a ouvert les horizons de la Nouvelle-France. Avec ce dernier et le baron Pierre de Fancamp, il participe à la fondation de la « Société de Notre-Dame de Montréal pour la conversion des sauvages de la Nouvelle-France ».

« Le , à la cathédrale Notre-Dame de Paris, des nobles dames, des seigneurs, et des prêtres, ayant rêvé de fonder une ville du nom de Ville-Marie (aujourd’hui Montréal) dans une île du Canada sauvage, assistent à une messe, présidée par M. Jean-Jacques Olier, fondateur des Sulpiciens, afin de mettre leur «folle entreprise» sous la protection de la Vierge Marie»[6]. »

En 1652, à cause d'une attaque cérébrale, dont il se remet mais reste diminué, il démissionne de sa charge de curé de la paroisse Saint-Sulpice, qui est confiée à son disciple le Père de Bretonvilliers, tout en gardant la direction du séminaire. Il réussit tout de même à organiser des conférences pour Charles II d'Angleterre en 1653, en vue de sa conversion, et rencontre le P. Alexandre de Rhodes, missionnaire au Tonkin. L'année suivante en 1654, il participe à l'établissement d'une communauté féminine, alors qu'il souffre d'une paralysie partielle.

C'est parmi ses jeunes prêtres qu'il va choisir quatre volontaires pour la mission montréalaise. Il les forme et c'est à sa mort que ses missionnaires vont rejoindre le Canada le .

Il meurt le lundi de Pâques 1657, après avoir été réconforté par une visite de saint Vincent de Paul.

Spiritualité

Portrait du cardinal Pierre de Bérulle, par Philippe de Champaigne.

Au travers les deux maîtres auxquels il s'était attaché (Vincent de Paul et le Père de Condren), Monsieur Olier s'est nourri de l'influence bérullienne et participe à l'École française de spiritualité. Il insiste en particulier sur la louange que le Christ adresse continuellement à Dieu le Père. Louange à laquelle chaque chrétien est invité à s'associer, car cela est devenu possible par la participation aux mystères de Jésus et par l'action de l'Esprit saint dans les cœurs.

Comme réformateur marquant du clergé français, la figure du prêtre a chez lui grande importance. Il est celui qui assure la présence sacramentelle du Christ. Avec le Christ, il offre sa vie au Père. Enfin il conduit les chrétiens à s'unir dans leur vie à la prière du Christ. Jean-Jacques Olier a ainsi été l'un des artisans les plus importants de la spiritualité sacerdotale à partir du XVIIe siècle[7].

Monsieur Olier a conçu une prière qui fut récitée par un grand nombre de fondateurs de congrégations[8],[9] :

Jésus vivant en Marie
viens et vis en nous
dans la Sainteté de ton Esprit
dans la plénitude de ta force
dans la perfection de tes voies
dans la vérité de tes vertus
dans la communion à tes mystères
maîtrise en nous toute puissance ennemie,
en ton Esprit (Saint),
à la gloire du Père
— Amen

Écrits

Vue de l'église Saint-Sulpice, Paris XIXe siècle, François-Étienne Villeret.

Prêtre du diocèse de Paris, Jean-Jacques Olier[10], dit aussi « Monsieur Olier »[11], a fondé le premier séminaire français[12], à la suite du concile de Trente, ainsi que la compagnie des prêtres de Saint-Sulpice.

L'onction de l'Esprit

« En somme, tous les saints ne sont rien que le sacrement vivant de Jésus Christ, et le même Esprit de Jésus réalise par eux diverses choses, diverses grâces, divers sentiments et diverses lumières, mais chacun pourtant de manière assortie à sa vocation. Ainsi cet Esprit, différent et multiplié dans ses effets, n'est-il rien qu'un même et unique Esprit en son principe. Et tout comme l'unique corps du Fils de Dieu, multiplié en toutes les hosties, n'est rien qu'un même corps sous diverses apparences et figures, de même notre Seigneur se cache-t-il sous saint Pierre et saint Jean.

Ainsi toute l’Église n'est-elle qu'un Christ, toute l’Église n'est que le Christ partout, exprimé toutefois diversement par diverses personnes qui, toutes, représentent quelque chose de lui. Et trop heureuse la créature qui représente la moindre parcelle de sa grandeur et de sa perfection, cachée ainsi sous celui que lui-même destine à le représenter ! Ainsi David avait-il raison de dire que toute la beauté de l’Église était en son intérieur, puisque son intérieur est Jésus Christ, qui est la beauté même ; mais une beauté si admirable, si ravissante, si féconde et si diverse qu'il faut justement toute une Église, c'est-à-dire cent mille et cent mille millions de créatures qui la figurent (cf. Livres de Samuel 5, 1-7.10). »

 Jean-Jacques Olier, P.S.S. Vivre pour Dieu en Jésus Christ, Paris, Cerf, 1995, p. 44-45.

Jean-Jacques Olier, très lié à saint Vincent de Paul, fondateur de la compagnie des prêtres de Saint-Sulpice[13], voué à la formation des prêtres.

Commentaire selon Jean (Jn 17, 1-11a)

Jésus prie pour les prêtres

« Il ne doit plus y avoir de « moi » dans un prêtre, car le moi des prêtres doit être converti en Jésus Christ, qui leur fait dire à l'autel : « Ceci est mon corps », comme si le corps de Jésus Christ était le corps même du Prêtre.
Ils ne doivent plus avoir de vie intérieure, que celle du Fils de Dieu, afin d'être en état de pouvoir dire comme saint Paul : « Je vis, non ce n'est plus moi qui vis, mais c'est Jésus Christ qui vit en moi » (Ga 2, 20), vie qui demande qu'ils aient le même esprit que Jésus Christ, qui leur donne ses mêmes dispositions, qui les anime des mêmes sentiments, et qui les applique et les élève à Dieu pour lui rendre les devoirs qu'il lui rend lui-même incessamment en qualité de prêtre.

Semblables à cette hostie, dont l'extérieur ne paraît que du pain, mais dont tout le fond est Jésus Christ, les prêtres doivent n'être plus eux-mêmes, mais être entièrement convertis en Jésus, n'ayant que l'extérieur de l'homme. Ils doivent être totalement morts à tout intérêt propre, et n'avoir en eux que les intérêts de Dieu. Ils doivent être tellement zélés pour sa gloire, qu'ils souhaitent ardemment qu'elle soit procurée par toutes les créatures que Dieu voudra, quelles qu'elles puissent être, sans entrer en jalousie lorsqu'ils voient que ce n'est point par eux, mais que c'est par d'autres qu'elle s'établit. »

 Jean-Jacques Olier, P.S.S. Traité des saints ordres, Paris, Gaume, 1831, p. 427[14].

Publications

Parmi les écrits disponibles de nos jours de Jean-Jacques Olier, l'on peut distinguer :

  • Le catéchisme chrétien et La journée chrétienne, éd. F. Amiot, Le Rameau, Paris, 1954.
  • Le traité des Saints Ordres, comparé aux écrits authentiques de Jean-Jacques Olier († 1657), éd. G. Chaillot, P; Cochois, I. Noye, Procure de la Compagnie de Saint-Sulpice, Paris, 1984.
  • L’Esprit des cérémonies de la messe, éd. C. Barthe, Le Forum, Perpignan, 2004.
  • L'Âme cristal. Des Attributs divins en nous, éd. M. Mazzocco, Paris, Seuil, 2008.
  • De La Création du monde à La Vie divine, éd. M. Mazzocco, Paris, Seuil, 2009.
  • Des anges. Fragrances divines et odeurs suaves, éd. M. Mazzocco, Paris, Seuil, 2011.
  • Tentations diaboliques et Possession divine, éd. M. Mazzocco, Paris, Honoré Champion, 2012.
  • Correspondance, éd. G. Chaillot, I. Noye, B. Pitaud, Paris, H. Champion, 2014.
  • Introduction à la vie et aux vertus chrétiennes, avec une seconde partie inédite De la conformité à l’extérieur des mystères, édition critique d’après les manuscrits par M. Mazzocco, Paris, Éditions Honoré Champion, 2016.

Postérité

Une voie du 15e arrondissement de Paris, la rue Olier est nommée à sa mémoire, comme la promenade de l'allée du Séminaire-Jean-Jacques-Olier dans le 6e arrondissement de Paris.

La tradition organistique de Saint-Sulpice est très ancienne. Dès le milieu du XVIe siècle on trouve la présence d’un organiste. Puis les célèbres Guillaume-Gabriel Nivers et Louis-Nicolas Clérambault se succèdent. Au XIXe siècle c’est le grand facteur d’orgues Aristide Cavaillé-Coll qui reconstruit l’instrument. Il ne s’agit pas d’un instrument typiquement romantique-symphonique, comme on a coutume de le dire, mais, ainsi que son créateur l’a voulu, d’un instrument où la tradition classique et le renouveau romantique sont intimement liés[15].

Notes et références

  1. Luc-Normand Tellier, Face aux Colbert, PUQ, 1987, p. 136
  2. On lira dans le volume 1 du Diocèse de Paris de Bernard Plongeron, professeur à l'Institut catholique, et Luce Pietri, professeur à la Sorbonne, publié en 1987 aux éditions Beauchesne, le passage intitulé « Une dévote parisienne, La veuve Rousseau » (p. 299 et suiv.) : Dans cette relation d'amitié spirituelle, Jean Jacques Olier, curé de Saint-Sulpice, a tenu la place exceptionnelle. Les carnets de celui-ci conservés et préservés n'ont pas encore livré les mystères de cette amitié dont les expressions propres, reflets de la sensibilité d'une époque, ne sont point aisément abordables.
    « Quoique cette femme soit d'une basse naissance et d'une condition qu'on a presque honte de nommer, elle est toutefois le conseil et la lumière des personnes de Paris les plus illustres par leur extraction et des êtres les plus élevées en vertu et en grâce » a écrit Olier, et il ajoute encore : « Que ne dois-je pas à Dieu de m'avoir donné pour fils à cette créature, et qu'il ait bien voulu me la donner pour mère ! »
  3. Henri de La Hougue, « Agnès de Langeac : sa biographie est publiée à nouveau - Compagnie des Prêtres de Saint-Sulpice », sur www.sulpiciens.org (consulté le )
  4. Directeur spirituel et inspirateur de l’œuvre de S. Sulpice.
  5. Raymond Deville, op. cité p.75.
  6. BASILIQUE-CATHÉDRALEMarie-Reine-du-MondeetSaint-Jacques-le-Majeur
  7. Jean Mourier, art. « Olier, Jean-Jacques », dans Gérard Reynal (dir.), Dictionnaire des théologiens et de la théologie chrétienne, Bayard - Centurion, 1998.
  8. Ô Jésus vivant en Marie sur http://www.ssccjm.org
  9. prière de famille, du XVIIe siècle composée par Jean-Jacques Olier sur https://www.soeursdelenfantjesus.com
  10. Prière de « Monsieur Olier ».
  11. Le Christ pour Monsieur Olier.
  12. Les premiers séminaires français. Persée (portail).
  13. Compagnie des Prêtres de Saint-Sulpice. Province de France.
  14. Traité des saints ordres, par M. Olier, éd. R. Pepie, 1684, 494 p., (ASIN B001BV78CA)
  15. Association pour le rayonnement des orgues Aristide Cavaillé-Coll de l’église Saint-Sulpice (Paris).

Voir aussi

Bibliographie

  • Étienne-Michel Faillon, Vie de M. Olier, fondateur du séminaire de Saint-Sulpice, Poussielgue frères, Paris, 1873.
  • R. Deville, L'école française de spiritualité, Desclée de Brouwer, Paris 1987.
  • M. Dupuy, Se laisser à l'Esprit: itinéraire spirituel de J.J. Olier, Cerf, Paris, 1982, (couronné par l'Académie française).
  • J.-J. Olier, Vivre pour Dieu en Jésus-Christ, Les éditions du Cerf, coll. « Epiphanie », , 235 p. (ISBN 978-2-204-05143-9)
  • Gilles Chaillot, Prier à Saint-Sulpice avec Jean-Jacques Olier, Desclée de Brouwer, coll. « Prier à... avec », , 137 p. (ISBN 978-2-220-03636-6)
  • Collectif, De pierre et de coeur l’Église Saint Sulpice 350 ans d'histoire, Le Cerf, coll. « Images », , 192 p. (ISBN 978-2-204-05512-3)
  • Bernard Pitaud, Petite vie de J. J. Olier, Desclée de Brouwer, coll. « Petites vies », , 160 p. (ISBN 978-2-220-03737-0)
  • Bernard Pitaud et Gilles Chaillot, Jean-Jacques Olier, directeur spirituel, Les éditions du Cerf, coll. « Epiphanie », , 252 p. (ISBN 978-2-204-05849-0)
  • J.-J. Olier, L'Âme cristal. Des attributs divins en nous, Paris, Le Seuil, coll. « Essais religieux (H.C.) », , 352 p. (ISBN 978-2-02-096716-7)
  • Jean-Jacques Olier et Claude Barthe, L'esprit des cérémonies, Perpignan, Tempora, coll. « Liturgie », , 420 p. (ISBN 978-2-916053-66-0)
  • J-.J. Olier, Des anges. Fragrances divines et odeurs suaves, Paris, Le Seuil, coll. « Essais religieux (H.C.) », , 264 p. (ISBN 978-2-02-098802-5)
  • J.-J. Olier, Catéchisme chrétien Pour la Vie Intérieure..., Nabu Press, , 234 p. (ISBN 978-1-246-71674-0)
  • Jean-Jacques Olier et Mariel Mazzocco (Avec la contribution de), Petit mot d'un aventurier mystique, Paris, Honoré Champion, coll. « Myst. I », , 312 p. (ISBN 978-2-7453-2446-7)
  • J.-J. Olier, Vie intérieure de la très sainte Vierge, Perpignan, Artège Editions, coll. « Les classiques », , 392 p. (ISBN 978-2-36040-204-5)
  • Bernard Pitaud, Jean-Jacques Olier (1608-1657), Namur/Paris, Lessius, coll. « Au singulier », , 491 p. (ISBN 978-2-87299-323-9)
  • Jean-Jacques Olier, Catéchisme de La Vie Intérieure..., Nabu Press, coll. « CLS.Nabu (Nlle. édit.) », , 214 p. (ISBN 978-1-247-85385-7)

CD

La tradition organistique de Saint-Sulpice est très ancienne. Dès le milieu du XVIe siècle on trouve la présence d’un organiste. Puis les célèbres Guillaume-Gabriel Nivers et Louis-Nicolas Clérambaultt se succèdent. Mais tous ces musiciens sont au service de la première église paroissiale de Saint-Sulpice.

  • L'orgue de Saint Sulpice : Joseph Nolan (organist) (en)
    • The Organ of Saint Sulpice, Paris by Joseph Nolan, Signum, coll. « Signum Records SIGCD167 », (ASIN B01KBI5W7G)
  • Bruno Morin : Orgue Cavaillé- Coll de L’église Saint-Sulpice - Paris. (Interprète), Schumann. l'Œuvre pour Orgue : Morin., Triton, (ASIN B00022GHIA)
  • Marcel Dupré, Bach: Préludes et fugues, BWV 532, 543 & 548 (Aux grandes orgues de l'église Saint-Sulpice de Paris) [Mono Version], BNF Collection, (ASIN B019X5N1PI)

Articles connexes

Liens externes

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