Jean-Baptiste Baillière

Jean-Baptiste Marie Baillière né à Beauvais (Oise) le (30 brumaire an VI) et mort à Paris le , est un éditeur et libraire français.

Repères historiques
Création 1818
Fondée par Jean-Baptiste Baillière
Fiche d’identité
Siège social Paris (France)
Spécialités Médecine
Langues de publication Français

Biographie

Plaque au n°19 rue Hautefeuille (6e arrondissement de Paris), où il vécut et mourut.

Issu d'une famille de drapiers très anciennement installée à Beauvais, Jean-Baptiste Baillière débute en librairie le , comme commis chez Méquignon l'aîné, libraire de la Faculté de médecine. En 1818, il ouvre une petite boutique, au 14 rue de l'École-de-Médecine. En 1824, il épouse la fille de M. Ratier, négociant en nouveautés. En 1828, en secondes noces, il épouse Marie Georgette Meaux Saint-Marc.

En 1831, il ouvre sa première succursale internationale à Londres et y nomme l'un de ses frères à la direction. Cette filiale devint la librairie du British Museum. D'autres établissements furent ouverts à New York puis Melbourne et Madrid par ses neveux.

En 1847 président du comité d'organisation , il crée le Cercle de la librairie, de l’imprimerie, de la papeterie, du commerce de la musique et des estampes, et de toutes les industries qui concourent à la publication des œuvres de la littérature, des sciences et des arts [1].

De 1827 à 1872, Jean-Baptiste Baillière est l'éditeur officiel de l'Académie nationale de médecine.

Le , il s'installe au 19 rue Hautefeuille, et jusqu'en 1864, il est membre du Conseil d'escompte de la Banque de France au IXe Siège. C'est là qu'il est mort, le , à l'âge de 88 ans, ayant appartenu à la librairie soit comme commis soit comme patron.

La famille Baillière fut l'une des dynasties éditoriales les plus importantes du XIXe siècle : une boutique-bureau exista longtemps, située 10 rue Thénard.

Une dynastie d'éditeurs

En 1819, Jean-Baptiste Baillière publie le premier livre qui porte sa marque : Médecine légale, par Lecieux et Renard.

Le , Marie Pauline Baillière, âgée de dix-neuf ans, sa fille, épouse Auguste Voisin, neveu du psychiatre Félix Voisin.

En 1863, il associe son fils Henri à ses affaires et fonde J.B. Baillière et fils. En 1877, Félix Alcan rejoint la Librairie philosophique et scientifique Germer-Baillière, fondée en 1828. En 1885, Albert, un autre fils de Baillière, entre dans la société.

Henri Baillière meurt en 1905, l'affaire est reprise par son fils, Émile Jean-Baptiste Baillière, puis par Georges Baillière, lequel meurt en 1950.

Les éditions Baillière ont longtemps édité l'une des plus célèbres revues médicales françaises, La Revue du praticien, créée en 1951.

Extrait du catalogue

  • Traité des maladies des enfans nouveau-nés et à la mamelle, de Charles-Michel Billard, imprimerie de H. Balzac, Paris et Londres, 1828
  • Traité des maladies mentales considérées sous le rapport médical, hygiénique et médico-légal, d’Étienne Esquirol, 1838
  • Traité de chirurgie plastique, de Jobert de Lamballe, 1849
  • Introduction à l'étude de la médecine expérimentale, de Claude Bernard, 1865
  • Leçons cliniques sur les maladies mentales, d’Auguste Voisin, 1876
  • Chirurgie orthopédique - thérapeutique des difformités congénitales ou acquises, de L.-A. de Saint-Germain, 1883
  • Les rayons de Röntgen et le diagnostic de la tuberculose, d’Antoine Béclère, 1899

Hommages

  • Une rue porte son nom à Beauvais.
  • Une plaque commémorative sur l'immeuble du 19 rue Hautefeuille 75006 indique que « Jean-Baptiste Baillière a vécu et est mort dans cette maison. Libraire et éditeur, il a diffusé la médecine française à travers le monde ».

Sources

Liens externes

Références

  1. Historique cercle de la librairie
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