Jacques Vistel

Jacques Vistel, né le à Sainte-Colombe (Rhône) et mort le à Paris[1], est un haut fonctionnaire français.

Biographie

Né le à Sainte-Colombe, Jacques Vistel est le fils d'Alban Vistel[2]. Il est licencié en droit, diplômé de l'École des hautes études commerciales de Paris et ancien élève de l'École nationale d'administration (promotion Montesquieu).

Il intègre le Conseil d'État à sa sortie de l'ENA, où il est auditeur (1966), puis maître des requêtes (1973).

Il est directeur adjoint des Musées de France de 1978 à 1982. En 1985-1986, il est à la tête de RFO[3]. En 1993, il dépose auprès du gouvernement un rapport sur le métier de journaliste[4]. Après avoir présidé le musée Rodin, il est nommé à la tête de la Fondation Giacometti en 1999[5]. Entre 2000 et 2002, il dirige le cabinet de Catherine Tasca, ministre de la Culture[6].

Président d'honneur de la Fondation de la Résistance[7],[8], il meurt le dans le 7e arrondissement de Paris[6].

Ouvrage

Références

  1. État civil trouvé dans la base MatchId des fichiers de décès en ligne du Ministère de l'Intérieur avec les données INSEE (consultation 8 avril 2020)
  2. « M. JACQUES VISTEL EST NOMMÉ CHEF DU SERVICE JURIDIQUE ET TECHNIQUE DE L'INFORMATION », Le Monde, (lire en ligne).
  3. P.-A. G., « Les partants RFO : Jacques Vistel Un grand commis résigné », Le Monde, (lire en ligne).
  4. « Le rapport Vistel propose de clarifier l'exercice du journalisme », Le Monde, (lire en ligne).
  5. Vincent Noce, « Un président pour la future fondation Giacometti.Jacques Vistel a été nommé par Trautmann. », sur liberation.fr, Libération, (consulté le ).
  6. Eggs Nathalie, « Décès du conseiller d’Etat et homme de culture Jacques Vistel », sur lejournaldesarts.fr, (consulté le ).
  7. « Fondation de la Résistance / Actualités », sur fondationresistance.org (consulté le ).
  8. « Résistance et Mémoire : décès de Jacques Vistel, fils d’Alban Vistel chef des MUR – Les guerres d'hier au jour le jour », sur lunion.fr (consulté le ).

Liens externes

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