Jacques Kossowski

Jacques Kossowski, né le à Paris 14e[1], est un homme politique français.

Jacques Kossowski
Fonctions
Président de Paris Ouest La Défense
En fonction depuis le
(5 ans, 7 mois et 27 jours)
Élection
Prédécesseur Fonction créée
Maire de Courbevoie
En fonction depuis le
(26 ans, 2 mois et 13 jours)
Élection
Réélection 2001, 2008, 2014, 2020
Prédécesseur Charles Deprez
Député français

(20 ans et 8 jours)
Élection 1 juin 1997
Réélection 9 juin 2002, 10 juin 2007,
17 juin 2012
Circonscription 3e des Hauts-de-Seine
Prédécesseur Jean-Yves Haby
Successeur Christine Hennion
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Paris 14e
Nationalité Française
Parti politique RPR, UMP, LR

Biographie

Il est directeur de société avant de s'engager en politique. A l'occasion des élections municipales de 1983, il entre au conseil municipal de Courbevoie, sur la liste de l'UDF Charles Deprez[2]. En 1993, il devient adjoint au maire chargé de l'urbanisme. Il est élu maire de Courbevoie en 1995 (et réélu quatre fois depuis, en 2001, 2008, 2014 et 2020).

Il est élu député de la 3e circonscription des Hauts-de-Seine le , contre le député sortant Jean-Yves Haby investi par l'UDF et le RPR[3], réélu le puis le dès le premier tour des élections législatives. Il fait partie du groupe UMP.

Le , il vote contre la loi relative à la reconnaissance du comme Journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de Tunisie[4]. En effet, pour lui, la date officielle de l'hommage aux morts pour la France durant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de Tunisie doit rester fixée au .

Il dépose, le , une proposition de loi visant à instaurer un service garanti dans les transports en commun en cas de grève. 314 députés UMP  soit la majorité des membres de l'Assemblée nationale  avaient cosigné son texte, un record sous la Ve République. En , il est nommé rapporteur spécial pour le projet de loi sur le dialogue social et la continuité du service public dans les transports terrestres réguliers de voyageurs. La loi sera promulguée le . Il est également cosignataire de la proposition de loi de 2004 de Richard Dell'Agnola et Olivier Dassault tendant à rétablir la peine de mort pour les auteurs d'actes de terrorisme[5].

Le , il est nommé conseiller exécutif du président de l'UMP, Nicolas Sarkozy, ainsi que Président de la Commission nationale thématique « Rémunérations et gouvernance d’entreprise ». Il est ainsi au cœur de l'équipe qui conduit les campagnes électorales de 2007 autour de Nicolas Sarkozy. Le , Jacques Kossowski fait partie de l'équipe nationale de l'UMP en étant nommé Secrétaire National chargé de l'emploi des seniors[6]. En 2008, il est le premier homme politique à consacrer un blog à la question de l'avenir du système de retraite français : quinquasplus.net. Il est aussi le créateur des Assises parlementaires dédiées à l'emploi des seniors.

Il intègre en 2009 deux groupes de travail réunissant des députés de la majorité : La Droite sociale animé par Laurent Wauquiez et la Droite industrielle et ouvrière créé par Bernard Carayon. Un objectif : contribuer au programme présidentiel de 2012.

D'autre part, il assure la vice-présidence de l’Établissement public pour l'aménagement de la région de la Défense[7] (EPAD) et la présidence du centre hospitalier Courbevoie/Neuilly-sur-Seine[8], en alternance avec le maire de Neuilly.

En 2014, il est réélu maire de Courbevoie après que sa liste l’a emporté dès le premier tour avec 56 % des voix. En 2020, la liste qu'il mène arrive en tête au second tour avec le même score face à celle d’Aurélie Taquillain (La République en marche).

Il soutient Nicolas Sarkozy pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016[9].

Détail des mandats

Notes et références

  1. État civil parisien.
  2. Pierre-Yves Lautrou, « Courbevoie - Le système Kossowski », L'express, .
  3. Alain Auffray, « Législatives 97. L'Ile-de-France, les enjeux département par département. Hauts-de-Seine: rien ne va plus au royaume Pasqua. Quatre dissidents au RPR, et une gauche qui pourrait en profiter. », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
  4. http://www.assemblee-nationale.fr/11/scrutins/jo0379.asp
  5. http://www.assemblee-nationale.fr/12/propositions/pion1521.asp
  6. Site de l'UMP, 7 janvier 2008
  7. Établissement public d’aménagement de La Défense
  8. Centre hospitalier Courbevoie/Neuilly-sur-Seine
  9. Ludovic Vigogne, « Primaire à droite: la liste des premiers soutiens parlementaires », lopinion.fr, 20 avril 2016.

Article connexe

Liens externes

  • Portail de la politique française
  • Portail des Hauts-de-Seine
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.