Jacques Jarry

Jacques Jarry, né le à Niort (Deux-Sèvres), est un épigraphe et archéologue français.

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Biographie

Né à Niort d'une mère institutrice, il y fait aussi ses études au lycée avant de partir à Paris où il entre à l'École normale supérieure en 1949[1].

Ensuite Jacques Jarry devient membre honoraire de l'Institut du Caire et mène une vie d'archéologue en France, en Égypte et au Proche-Orient.

Linguiste et interprète, il parle couramment une quinzaine de langues (japonais, coréen, russe, allemand, italien, espagnol, anglais, arabe, latin, grec ancien et moderne, etc.)

Il vit au Liban aux environs des années 1960 où il se marie et où nait son premier enfant, une fille. Il y travaille en tant qu'attaché culturel. Il se rend vers 1965 en Égypte et participe à de nombreuses fouilles. Il est envoyé par la suite au Nigeria, puis au Japon où il s'installe définitivement et fonde une nouvelle famille.

En 1975 il rentre en France où il obtient une place d'enseignant au lycée de Melle (Deux-Sèvres). Il participe avec des élèves de ce lycée à des fouilles archéologiques régionales entre autres celle qui se sont déroulées sur le chantier de la rocade de Niort.

Au cours des années 1980, sa vie se déroule entre son pays d'origine, la France, où il réalise des sauvetages archéologiques (autoroute A 10 tronçon Deux-Sèvres) et le Japon, où il travaille comme interprète et professeur à l'université d'Hiroshima[2].

En 2009, il se retire en France à côté de Niort où il rédige un ouvrage sur les Inscriptions latines et étrangères du Poitou.

La liste de ses publications est très importante, notamment dans des revues locales, société historique et scientifique des Deux-Sèvres, bulletin de l'Association pour le Développement de l'Archéologie sur Niort et les Environs… On trouve également ses travaux dans des revues linguistiques et archéologiques de renommée internationale[3],[4],[5]

Pour le plaisir, il revisite les interprétations des objets gravés de Glozel et apporte un éclairage linguistique nouveau[6]. Lors d'une communication, il partage son approche du sujet lors de la fête de la science 2009, à Faye-L'Abbesse, dans les Deux-Sèvres.

Publications

  • Jarry J. (1968), Hérésies et factions dans l'empire byzantin du IVe au VIIe siècle, édition de l'Institut français d'archéologie orientale (Le Caire).
  • Jarry J. (2013), Hannya Shinghyo - The most famous of the sutras in Japan, édition Adane, 154 pages (ISBN 978 2-953-9407-8-7),

Notes et références

  1. https://www.archicubes.ens.fr/lannuaire#annuaire_chercher?identite=Jarry.
  2. « トップページ - 広島大学 学術情報リポジトリ », sur 広島大学 学術情報リポジトリ (consulté le )
  3. Jacques Jarry, « Trouvailles épigraphiques à Saint-Syméon », Syria. Archéologie, Art et histoire, vol. 43, no 1, , p. 105–115 (DOI 10.3406/syria.1966.5840, lire en ligne, consulté le )
  4. Joseph Nasrallah, « A propos des trouvailles épigraphiques à Saint-Siméon-l'Alépin. », Syria. Archéologie, Art et histoire, vol. 48, no 1, , p. 165–178 (DOI 10.3406/syria.1971.6228, lire en ligne, consulté le )
  5. Jacques Jarry, « Trouvailles épigraphiques a Saint-Symeon », Syria, vol. 43, nos 1/2, , p. 105–115 (ISSN 0039-7946, lire en ligne, consulté le )
  6. « Traducteurs actuels de Glozel », sur www.museedeglozel.com (consulté le )

Liens externes

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