Isabel Mundry

Isabel Mundry (née le ) est une compositrice allemande.

Biographie

Isabel Mundry nait à Schlüchtern le [1] et elle grandit à Berlin Ouest[2]. Elle étudie la composition à l'université des arts de Berlin de 1983 à 1991 avec pour professeurs entre autres Frank Michael Beyer (de) et Gösta Neuwirth[1],[2] et la musique électronique, la musicologie et l'histoire dans la même ville à la Technische Hochschule (de)[2].

Elle enseigne à l'université des arts de Berlin puis elle se perfectionne de 1991 à 1994 à Francfort avec Hans Zender[1],[2]. Elle obtient une bourse de la Cité des Arts et elle participe de 1992 à 1994 au Cursus de composition et d’informatique musicale de l'IRCAM à Paris[1],[2]. En plus de ses activités d'enseignement à Berlin, elle a occupé des postes d'enseignante à Zürich et à l'Hochschule für Musik und Darstellende Kunst Frankfurt am Main (de)[3]. De 1994 à 1996 elle travaille à Vienne[2].

En 1996, elle est nommée professeur de théorie musicale à la Frankfurt Musikhochschule[1],[2].

Elle est professeur à la Hochschule der Künste de Zurich depuis 2004, ainsi qu’à la Hochschule für Musik und Theater de Munich depuis 2011[2].

Isabel Mundry a été la première compositrice résidente de la Staatskapelle de Dresde. Elle a précédemment occupé un poste similaire au Festival de Tong Yong, au Festival de Lucerne et au Théâtre national de Mannheim[4].

Les compositions de Mundry se caractérisent par un langage musical très individualisé, plein de variantes et de nuances : « Elle ne se répète presque jamais ; à chaque fois, les sons et les séquences de sons s'articulent différemment[5]. » Les œuvres d'Isabel Mundry sont en 2021 publiée par Breitkopf & Härtel[6].

Elle a été l'une des dix meilleures compositrices de l'Internationalen Ferienkurse für Neue Musik entre 1946 et 2014[7].

Prix

Œuvres

  • 11 Linien pour quatuor à cordes (1991)
  • Le Silence – Tystnaden (1993)
  • Quatuor à cordes no one (1994–5)
  • Gezeiten (1995)
  • Words (1995–7)
  • Le voyage (1996)
  • Gesichter (1997)
  • Flugsand (1990)[1]

Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Isabel Mundry » (voir la liste des auteurs).
  • C. Thorau: Zeit suchen und Zeit lassen: die Komponistin Isabel Mundry, Positionen, 26 (1996), 53–5
  1. (en) Christian Thorau, « Mundry, Isabel », dans Grove Music Online, Oxford University Press,
  2. « Isabel Mundry », sur IRCAM,
  3. (de) « Isabel Munry » [archive du ], Breitkopf & Härtel (consulté le )
  4. (en) « Isabel Mundry Bio » [archive du ], kairos-music.com (consulté le )
  5. Andreas Dorschel, « Mundrys Nuancen », Salzburg Biennale 2015, Salzbourg, Heike Hoffmann, , p. 62-64
  6. (en) « Isabel Mundry » [archive du ], Breitkopf & Härtel (consulté le )
  7. (ca) « Aulari – ESMUC: Inicia sessió en aquest lloc », aulari.esmuc.cat (consulté le )
  8. (de) « Zender Prize for Isabel Mundry and Martin Zenck » [archive du ], de:BR Klassik (consulté le )
  9. (de) « Kurzbiographie Martin Zenck » [archive du ], Université de Wurtzbourg (consulté le )

Voir aussi

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