Iota Leonis

Iota Leonis est une étoile triple[10] de quatrième magnitude de la constellation du Lion. D'après la mesure de sa parallaxe par le satellite Hipparcos, le système est distant d'environ 79 a.l. (24,2 pc) de la Terre[1].

Iota Leonis
Données d'observation
(époque J2000)
Ascension droite 11h 23m 55,45273s[1]
Déclinaison 10° 31 46,2195[1]
Constellation Lion
Magnitude apparente 4,00[2]

Localisation dans la constellation : Lion

Caractéristiques
Type spectral F3 V[3]
Indice U-B 1,42[4]
Indice B-V 0,456[4]
Variabilité Suspectée[5]
Astrométrie
Vitesse radiale −10,3[6] km/s
Mouvement propre μα = +141,45[1] mas/a
μδ = −79,14[1] mas/a
Parallaxe 42,24 ± 0,83 mas[1]
Distance 79 ± 2 al
(24,2 ± 0,7 pc)
Caractéristiques physiques
Masse 1,62–1,70 M[7]
Rayon 2,1 R[8]
Gravité de surface (log g) 3,98[9]
Luminosité 11,5 L[7]
Température 6 739 K[9]
Métallicité 0,06[9]
Rotation 16 km/s[7]
Âge 1,7 G a[7]

Autres désignations

ι Leo, 78 Leo (Flamsteed), HD 99028, HR 4399, HIP 55642, BD+11 2348, SAO 99587, GJ 426.1, GJ 9359, WDS J11239 +1032AB, NSV 5184[2]

Propriétés

Iota Leonis A

L'étoile primaire du système, Iota Leonis A, est de type spectral F3 V et a une magnitude apparente de +3,94. Baize (1989) a proposé qu'elle possède un compagnon avec qui elle formerait un sous-système d'une période d'environ 16 ans[11], bien que cela n'ait jamais pu être confirmé par des observations ultérieures[12].

Iota Leonis B

La deuxième composante confirmée du système est désignée Iota Leonis B. Elle orbite autour de Iota Leonis A avec une période de presque 200 ans, et depuis son passage au périastre en 1948, la séparation entre les deux étoiles s'accroît graduellement[13]. Iota Leonis B a une masse qui est environ 8 % plus grande que celle du Soleil[13]. C'est une naine jaune de type spectral G3V, assez semblable au Soleil[14].

Iota Leonis C

La troisième étoile, désignée Iota Leonis C, est une naine orange de type spectral K6V. Elle est localisée à une distance angulaire de 331 secondes d'arc et à un angle de position de 346° de la paire AB, avec qui elle partage une distance, un mouvement propre, et une vitesse radiale communes[10].

Nom

Elle était appelée 太微右垣三, "la troisième (étoile) du mur droit de l'enclos du palais suprême" ou 次將 (Tsze Tseang, en mandarin cìjiàng), "le Vice-Général", dans l'astronomie traditionnelle chinoise[15].

Références

  1. Floor van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy and Astrophysics, vol. 474, no 2, , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752v1) Note: see VizieR catalogue I/311.
  2. (en) * iot Leo -- Spectroscopic binary sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  3. Helmut A. Abt, « MK Classifications of Spectroscopic Binaries », The Astrophysical Journal Supplement, vol. 180, no 1, , p. 117–118 (DOI 10.1088/0067-0049/180/1/117, Bibcode 2009ApJS..180..117A)
  4. F. Rufener, « Second catalogue of stars measured in the Geneva Observatory photometric system », Astronomy & Astrophysics Supplement Series, vol. 26, , p. 275−351 (Bibcode 1976A&AS...26..275R)
  5. Kukarkin, B. V., et al., Nachrichtenblatt der Vereinigung der Sternfreunde e.V. (Catalogue of suspected variable stars), Moscow, Academy of Sciences USSR Shternberg, (Bibcode 1981NVS...C......0K)
  6. R. E. Wilson (1953). « General Catalogue of Stellar Radial Velocities » . Consulté le 2009-10-24.
  7. Bi, S.-L.; Basu, Sarbani; Li, L.-H., « Seismological Analysis of the Stars γ Serpentis and ι Leonis: Stellar Parameters and Evolution », The Astrophysical Journal, vol. 673, no 2, , p. 1093–1105 (DOI 10.1086/521575, Bibcode 2008ApJ...673.1093B)
  8. M. L. Malagnini et C. Morossi, « Accurate absolute luminosities, effective temperatures, radii, masses and surface gravities for a selected sample of field stars », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 85, no 3, , p. 1015–1019 (Bibcode 1990A&AS...85.1015M)
  9. Suchitra Balachandran, « Lithium depletion and rotation in main-sequence stars », Astrophysical Journal, Part 1, vol. 354, , p. 310−332 (DOI 10.1086/168691, Bibcode 1990ApJ...354..310B)
  10. (en) Andrei Tokovinin, « HR 4399 », sur Multiple Star Catalog (MSC) (consulté le )
  11. P. Baize et M. Petit, « Étoiles doubles orbitales à composantes variables », Astronomy & Astrophysics Supplement Series, vol. 77, , p. 497-511 (Bibcode 1989A&AS...77..497B)
  12. (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6, , p. 3466 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M)
  13. (en) Klaus Fuhrmann, « Nearby stars of the Galactic disc and halo - IV », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 384, no 1, , p. 173–224 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2007.12671.x, Bibcode 2008MNRAS.384..173F)
  14. (en) * iot Leo B -- High proper-motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  15. Richard Hinckley Allen: Star Names — Their Lore and Meaning: Leo

Voir aussi

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