Insurrection royaliste de 1799 dans le Toulousain

L'insurrection royaliste de 1799 dans le Toulousain ou insurrection royaliste de 1799 dans la Haute-Garonne oppose les royalistes soutenus par les troupes étrangères aux troupes républicaines françaises. Ces événements se déroulent entre août et septembre 1799.

Pour les articles homonymes, voir Bataille de Toulouse.

Insurrection toulousaine

Informations générales
Date août -
Lieu Nord de la Haute-Garonne
Issue Victoire républicaine
Belligérants
Républicains Royalistes
Commandants
Antoine Jean-Baptiste Aubugeois de La Borde
Jean André Commes
Guillaume Pégot
Étienne de Barbot
Antoine de Paulo
Antoine Rougé
Forces en présence
10 000 à 40 000 hommes
Pertes
4 000 morts
6 000 prisonniers
(selon les républicains)

Guerres de la Révolution française

Batailles

Déroulement

Des insurgés royalistes très nombreux (environ quarante mille), mais très mal armés, lancent une insurrection massive afin de prendre Toulouse. Ils contrôlent Colomiers et prévoient d'entrer à Toulouse par une porte secondaire.

Après des succès initiaux (bataille de Carbonne), l'insurrection éclate simultanément dans la nuit du 5 au , à Saint-Lys, Muret, Montgiscard, Lanta et Caraman. La réaction républicaine du Général Rigaud est repoussée à Castanet et Caraman[1]. Dans la nuit du 9 au , d'autres insurgés pénètrent à l'ouest de Toulouse dans Blagnac, avant de se replier vers Colomiers.

Depuis son château de Terraqueuse, le comte Antoine de Paulo tient quelque temps les villes de Calmont, Lanta et Caraman. Nailloux, Montesquieu, et Baziège au sud-est de Toulouse tombent ainsi à leur tour brièvement aux mains des royalistes.

Les royalistes doivent finalement battre en retraite devant les troupes républicaines venant d'Albi, de Lavaur, de Castelnaudary et de l'Ariège.

Repoussée de Pech-David dans la Garonne, puis à l'Isle-Jourdain, l'armée royaliste est contrainte de se replier en direction de l'Espagne par le val d'Aran. Elle réussit une embuscade au château de la Terrasse, près de Muret, mais est finalement écrasée dans le sang à Montréjeau.

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Dom Claude de Vic, Dom Vaissete et Alexandre Louis C.A. Du Mège, Histoire générale de Languedoc, t. X, J.-B. Paya, , p. 789-790.
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