Hondainville

Hondainville est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Hondainville

L'église Saint-Aignan, façade sud.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité Communauté de communes Thelloise
Maire
Mandat
Michèle Brichez
2020-2026
Code postal 60250
Code commune 60317
Démographie
Gentilé Hondainvillois, Hondainvilloises
Population
municipale
718 hab. (2018 )
Densité 120 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 20′ 27″ nord, 2° 18′ 05″ est
Altitude Min. 38 m
Max. 131 m
Superficie km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mouy
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Hondainville
Géolocalisation sur la carte : Oise
Hondainville
Géolocalisation sur la carte : France
Hondainville
Géolocalisation sur la carte : France
Hondainville
Liens
Site web www.mairie-hondainville.fr

    Ses habitants sont appelés les Hondainvillois et les Hondainvilloises[1].

    Géographie

    La commune est un village rural picard de l'Oise.

    Localisation

    La commune se situe à 62 kilomètres au sud d'Amiens, à 19 kilomètres à l'est de Beauvais, à 39 kilomètres à l'ouest de Compiègne et à 53 kilomètres au nord de Paris[2].

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes

    Topographie

    La commune s'étend entre 38 mètres sur les bords du Thérain et 131 mètres d'altitude à la limite est du territoire. Son étendue s'étire au croisement des vallées du Thérain et du ruisseau de Lombardie, délimitées à l'est et au nord par des plateaux qui les surplombent. L'église paroissiale et la mairie se situent à 45 mètres d'altitude, la chapelle Sainte-Antoine-de-Padoue à 46 mètres d'altitude et le hameau de Butteaux se situe à 60 mètres au-dessus du niveau de la mer[3]. La commune se situe en zone de sismicité 1[4].

    Hydrographie

    La commune d'Hondainville se trouve sur la rive gauche du Thérain, sous-affluent la Seine, naissant à Grumesnil et jetant dans l'Oise à Saint-Leu-d'Esserent. Son cours constitue une courte partie de la limite communale, au sud.

    Le ru de Lombardie[5], naissant dans la forêt de Hez-Froidmont, constitue une partie de la limite communale nord-est, passe entre Thury-sous-Clermont et le hameau de Butteaux puis se jette dans le Thérain après s'être écoulé à l'ouest du village.

    Plusieurs étangs ont été aménagés à l'ouest du chef-lieu, et quelques mares se trouvent dans les jardins du village. Un autre étang se situe près du territoire d'Angy. Une station d'épuration se trouve à l'ouest du village[3].

    Voies de communications

    Plaque Michelin de l'ancienne route départementale 12, place de l'Eglise.

    La commune est desservie par trois routes départementales, la D 12, la D 89 et la D 512E.

    La route départementale 12, de Therdonne à Saint-Leu-d'Esserent, évite aujourd'hui le village par l'est avant de rejoindre Saint-Félix. Elle le traversait autrefois par la rue de la Mairie, la place de l’Église et la rue de Beauvais.

    La route départementale 89 se détache de la route départementale 12 entre le village et Saint-Félix pour traverser le hameau de Butteaux par la rue de la Forêt avant de prendre la direction de Thury-sous-Clermont.

    La route départementale 512E se sépare de la route départementale 12 entre le village et Angy pour rejoindre Coincourt (commune de Mouy)[3].

    Transports en commun

    Située à un 2,5 km à l'ouest, la gare d'Heilles-Mouchy, établie sur la ligne de Creil à Beauvais, est la gare ferroviaire la plus proche de la commune. La gare de Mouy-Bury, sur la même ligne, se trouve à km au sud-est[2]. Une partie du tracé de cette ligne traverse le sud du territoire[3].

    La commune est également desservie par les autobus du réseau Kéolis Oise du Département par la ligne 35C (Heilles-Beauvais) ainsi plusieurs lignes de transports scolaires rejoignant les collèges de Mouy, Cauffry, les établissements scolaires de l'agglomération de Clermont ainsi que par une navette destinée au lycée du Saint-Esprit de Beauvais[6].

    Une navette de regroupement pédagogique intercommunal a été mise en place avec la commune voisine de Thury-sous-Clermont[7].

    Les habitants peuvent bénéficier du service de transport à la demande Pass'Thelle Bus, géré par la communauté de communes Thelloise depuis la gare de Mouy-Bury[8].

    L'aéroport de Beauvais-Tillé se trouve à 19 km à l'ouest de la commune et l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle se trouve à 40,5 km au sud-est[2]. Il n'existe aucune liaison entre la commune et ces aéroports par des transports en commun.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[10].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[11]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]

    • Moyenne annuelle de température : 10,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 642 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Airion », sur la commune d'Airion, mise en service en 1989[15] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[16],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 663,5 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 19 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[19] à 10,6 °C pour 1981-2010[20], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[21].

    Milieux naturels

    Vue aérienne d'Hondainville.

    Hormis les 45 hectares d'espaces bâtis (7,4 % du territoire), la commune se compose majoritairement de surfaces boisées à 56,2 % sur 350 hectares. Elles sont situées dans le fond des vallées du Thérain et du ruisseau de Lombardie ainsi que sur leurs coteaux tel que le Parc de Saint-Aignan et les Grande et Petite Garenne.

    Le territoire communal comprend également 26,9 % de cultures sur 167 hectares, 25 hectares de vergers et prairies ainsi que 22 hectares de zones marécageuses, situées près de la chapelle Saint-Antoine-de-Padoue. Ces derniers représentent à eux seuls plus de 3 hectares de la superficie. En outre, on comptabilise 4,5 hectares de délaissés urbains et ruraux, 2 hectares de jardins et espaces verts et un hectare de landes[22],[3].

    La diversité des écosystèmes permet à la commune de posséder 3 Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), dont deux ensembles dans la vallée du Thérain : les prairies humides des Halgreux et les étangs et milieux alluviaux du Thérain[23],[24]. Une partie des espaces boisés, situés à la périphérie de la Forêt de Hez-Froidmont située au nord, constituent la troisième zone de ce type[25].

    Les zones boisées du parc de Saint-Aignan et de la Grande Garenne, une partie de la vallée du ruisseau de Lombardie et certains coteaux de la vallée du Thérain constituent des corridors écologiques potentiels[26].

    Risques naturels

    Une partie de la commune se situe en zone inondable[4]. Les zones les plus basses du territoire se trouvent au-dessus de plusieurs nappes phréatiques[27].

    Urbanisme

    Typologie

    Hondainville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[28],[29],[30].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[31],[32].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (55,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (55,2 %), terres arables (30,7 %), zones urbanisées (5,8 %), eaux continentales[Note 7] (5,7 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %), prairies (0,1 %)[33].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[34].

    Hameaux et lieux-dits

    En dehors du chef-lieu, la commune ne possède qu'un seul hameau, Butteaux au nord-est. On compte plusieurs écarts : le château de la Garenne et le moulin à eau communal au sud-est[3].

    Toponymie

    Hondainville s'est appelé anciennement Undanisvilla en 974, Hondenvilla en 1202 puis Odonis Villa[1].

    Histoire

    Hondainville, carte de Cassini.

    Des sarcophages de pierre et de nombreux objets anciens ont été découverts sur la colline Saint-Aignan, attestant ainsi l'ancienneté de l'occupation du lieu. Le village aurait existé autrefois à l’endroit où se trouve aujourd’hui le cimetière et où on a retrouvé les traces d’une ancienne église[1].

    La terre d'Hondainville est achetée en 1780 par Charles Paul Jean Baptiste de Bourgevin Vialart de Saint-Morys. Il fait construire un manoir à la place de l'ancien château où il installe son cabinet d'histoire naturelle et sa collection de tableaux.

    Ayant fait partie de l'émigration française en 1790, sa collection est saisie et le château transformé en prison. Ayant divorcé en 1794, la propriété est divisée en deux. Sa femme, Éléonore Élisabeth de Beauterne de Jauville, est propriétaire de la moitié, l'autre est achetée par le colonel Guillaume-Michel Barbier-Dufay et fait détruire le château. Son fils, Charles Étienne de Bourgevin Vialart de Saint-Morys, revient en France. Après la chute du Premier Empire, il est maréchal de camp, lieutenant-général des armées, lieutenant des gardes du corps de Louis XVIII. Il est nommé maire d'Hondainville. Il est tué au cours d'un duel par le colonel Barbier-Dufay, le .

    En 1900, le village comptait deux briqueteries, deux moulins à foulon, une fabrique de lacets et deux cafés[1].

    De 1825 à 1832, la commune, instituée lors de la Révolution française, a été fugacement absorbée de 1825 à 1832 par celle de Saint-Félix avant de retrouver son autonomie[35].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription de l'Oise.

    Elle fait partie depuis 1793 du canton de Mouy[35]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont dépend toujours la commune, est modifié et s'étend de 11 à 35 communes.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la c de communes du Pays de Thelle,, créée en 1996.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[36], le préfet de l'Oise a publié en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités, et en particulier de la communauté de communes du Pays de Thelle et de la communauté de communes la Ruraloise, formant ainsi une intercommunalité de 42 communes et de 59 626 habitants[37],[38].

    La nouvelle intercommunalité, dont est membre la commune et dénommée provisoirement communauté de communes du Pays de Thelle et Ruraloise, est créée par un arrêté préfectoral du qui a pris effet le [39].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1995[40] mai 2006[40] Robert Ros   Démissionnaire
    juin 2006[40] En cours
    (au 21 octobre 2016)
    Michèle Brichez   Enseignante retraitée
    Réélue pour le mandat 2014-2020[1]

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[42].

    En 2018, la commune comptait 718 habitants[Note 8], en augmentation de 5,74 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
    183222260230249238255233240
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    267307288309319254292271270
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    257279235231207190195220225
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008 2013
    248242318553617607606605679
    2018 - - - - - - - -
    718--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (15,5 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,7 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 49,3 % d’hommes (0 à 14 ans = 18,8 %, 15 à 29 ans = 15,4 %, 30 à 44 ans = 23,8 %, 45 à 59 ans = 28,9 %, plus de 60 ans = 13,1 %) ;
    • 50,7 % de femmes (0 à 14 ans = 22,5 %, 15 à 29 ans = 14 %, 30 à 44 ans = 22,8 %, 45 à 59 ans = 22,8 %, plus de 60 ans = 17,9 %).
    Pyramide des âges à Hondainville en 2007 en pourcentage[44]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90  ans ou +
    0,0 
    4,0 
    75 à 89 ans
    6,2 
    9,1 
    60 à 74 ans
    11,7 
    28,9 
    45 à 59 ans
    22,8 
    23,8 
    30 à 44 ans
    22,8 
    15,4 
    15 à 29 ans
    14,0 
    18,8 
    0 à 14 ans
    22,5 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[45]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,8 
    4,5 
    75 à 89 ans
    7,1 
    11,0 
    60 à 74 ans
    11,5 
    21,1 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,0 
    30 à 44 ans
    21,6 
    20,0 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    19,9 

    Enseignement

    La commune dispose d'une école de deux classes en 2016, qui scolarise les enfants du regroupement pédagogique intercommunal constitué avec Thury-sous-Clermont[1].

    Économie

    La commune s'est dotée d'une petite zone d’activités comprenant notamment en 2016 une société de conditionnement de produits de beauté (Mavala), une imprimerie, un garage de caravanes (JECO) et une société de transports (SANPICARL).

    On note également deux campings et des étangs de pêche[1].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Façade ouest de l'église Saint-Aignan.

    Hondainville ne compte qu'un seul monument historique sur son territoire, l'Église Saint-Aignan (inscrite monument historique par arrêté du [46]) : Elle date des XIe et XVe siècles et possède une abside carrée et percée de trois fenêtres. Située sur une vaste pelouse, elle est adossée à un espace boisé.

    On peut également noter :

    • Château d'Hondainville : reconstruit après avoir été bâti en 1780 par Charles Paul Jean Baptiste de Bourgevin Vialart de Saint-Morys à l'emplacement d'un château plus ancien. Près du château, dans le bois au lieu-dit Élysée, on a réuni des monuments funéraires de divers époques.
    • Jardins de Lombardie, propriété privée rarement ouverte au public, comprenant plus de mille charmes taillés en topiaire et des érables du Japon autour de l'hôtel presbytéral de 1770[47].
    • Chapelle Saint-Antoine-de-Padoue, à l'entrée sud du village par la RD 12 : les fidèles venaient prier pour obtenir la guérison de la fièvre et pour retrouver les objets perdus.
    • Grand lavoir couvert.
    • Lavoir couvert près de l'église, à l'entrée de la rue du Bail : Il est établi sur un ruisseau et date de 1866.
    • Calvaire, place de l'Eglise.
    • Village fleuri : trois fleurs attribuées en 2004 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours Régional des villes et villages fleuris[48].

    Héraldique

    Les armes de Hondainville se blasonnent ainsi :
    d’azur au chevron d’or accompagné en chef de deux étoiles du même, en pointe d’une levrette courante d’argent colletée de sable cloué d’or.

    Personnalités liées à la commune

    • Vialart de Saint Morys (1772-1817) : colonel et agronome, il devient propriétaire en 1780 du domaine d'Hondainville qui fut habité au XVIIe par Dupérier, président au Parlement de Paris.
    • M. Schillings : officier sous la Restauration et gendre de M. de Saint-Morys, il a continué les travaux de son beau-père, terminé la construction de la maison gothique et embelli le domaine.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Antoine-Joseph Warmé, Mouy et ses environs : Hondainville, Beauvais, Impr. de D. Père, , 520 p. (lire en ligne), p. 391-418

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[12].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Philippe Delattre, « Un joli bourg au bord du Thérain : Tout savoir sur le village d’Hondainville : Dix-septième opus de notre série d’articles consacrés aux villages de la Communauté de communes du Pays de Thelle et de la Ruraloise qui vont fusionner », L'Observateur de Beauvais, no 969, , p. 2.
    2. « orthodromie : distance à vol d'oiseau », sur le site lion1906.com, site personnel de Lionel Delvarre (consulté le ).
    3. « Carte 1/15 000e » sur Géoportail..
    4. « Risques potentiels majeurs de la commune d'Hondainvile », sur macommune.prim.net (consulté le ).
    5. « Le rû de Lombardie », sur www.services.sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
    6. « Transports en commun à Hondainville (carte et lignes) », sur www.oise-mobilité.fr (consulté le ).
    7. « Navette de regroupement pédagogique intercommunal », sur www.oise-mobilité.fr (consulté le ).
    8. « Dessertes du réseau Pass'Thelle Bus », sur www.passthellebus.com (consulté le ).
    9. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    10. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    11. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    12. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    13. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    14. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    15. « Station Météo-France Airion - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    16. « Orthodromie entre Hondainville et Airion », sur fr.distance.to (consulté le ).
    17. « Station Météo-France Airion - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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