Histoire du Lesotho

L'histoire du Lesotho a commencé avec les Sans, chasseurs-cueilleurs qui ont vécu en autarcie pendant des milliers d'années dans cette région montagneuse d'Afrique australe au cœur de l'Afrique du Sud.Au XVIe siècle, les Sothos s'établirent sur le territoire et se substituèrent aux Sans, ou, au minimum, influencèrent leur mode de vie.

Site historique de Qiloane.

En 1868, pour se protéger de la convoitise des Boers, les Sothos se placèrent sous la protection de la Grande-Bretagne.

En 1966, le protectorat britannique du Basutoland devint un État indépendant connu sous le nom de Royaume du Lesotho.

Paléontologie

Des gisements de dinosaures, et des empreintes d’espèces de grande taille ont été découverts au Lesotho. Ainsi, dans les années 2000, une équipe de paléontologues britanniques, sud-africains et brésiliens a découvert les empreintes d'une espèce de dinosaure carnivore encore inconnue, sur une couche géologique datant de 200 millions d'années, dans la vallée de Roma, au sud-ouest du pays. Une rivière coulait alors à cet endroit. Ces empreintes constituent une preuve que des théropodes carnivores de très grande taille vivaient dans cet écosystème surtout dominé par une variété de dinosaures herbivores, omnivores et carnivores beaucoup plus petits, expliquent ces scientifiques[1],[2],[3]. Pour Lara Sciscio, une chercheuse de l'université du Cap, « Cette découverte marque la première présence de très grands dinosaures carnivores au début du Jurassique dans le sud de Gondwana, le continent préhistorique qui s'est plus tard brisé pour former l'Afrique et les autres masses continentales »[4].

Les premiers habitants

La première difficulté, dans l'histoire de l'Afrique australe, est dans le choix des noms utilisés pour désigner les populations : les termes utilisés au XXe siècle ont souvent été ceux des colonisateurs d'origine européenne. Le terme français « Bochimans », par exemple, est dérivé du mot utilisé par les colons néerlandais « bosjesman », et signifiant littéralement « hommes des buissons », « hommes de la brousse » ou « hommes du bush ». Les colons anglais ont utilisé la traduction littérale « Bushmen ». Ces Bochimans, des chasseurs-cueilleurs, ont été opposés à des populations, arrivées de contrées plus au nord, au mode de vie plus pastoral, se consacrant à l'élevage d'animaux, à l'agriculture et maîtrisant le travail du fer et ayant une structure sociale plus hiérarchisée. À la fin du XXe siècle et début du XXIe siècle, une distance est prise à la fois avec le vocabulaire des colons d'origine européenne. Plusieurs termes sont employés mais les chasseurs-cueilleurs installés initialement sont souvent désignés de peuple San[5]. Les Sans des montagnes vécurent en autarcie pendant des milliers d'années[6]. Mais au XVIIe siècle, les Sothos arrivés en Afrique australe quelque cinq siècles plus tôt commencèrent à coloniser les montagnes du centre du Drakensberg .

L'expansion bantoue des Sothos

Moshoeshoe Ier entouré de ses ministres

L'invasion sotho se fit plus pressante lors du mfecane. Les tribus sotho vivaient alors les unes à côté des autres dans des royaumes indépendants qui multipliaient les échanges commerciaux. Mais la menace zoulou les avait aussi rassemblées et ce fut à partir des sites refuges des monts Maluti que les armées sothoes repoussèrent les régiments zoulous[7],[8].

Tombe de Moshoeshoe Ier à Thaba-Bosiu

À partir des années 1820, Moshoeshoe Ier, chef de la tribu kwena (« crocodile ») parvint à unifier sous son commandement les vingt trois tribus de Sothos du Sud. Il pactisa avec les missionnaires protestants français, Thomas Arbousset, Eugène Casalis et Constant Gosselin, de la « Société des missions évangéliques de Paris parmi les peuples non chrétiens », constituée à Paris en 1822. L'évangélisation-christianisation du territoire commença ainsi précocement (, arrivée de Arbousset, Casalis, Gosselin, auprès de Moshoeshoe – ou, en français : « Moschesch » – à Thaba Bosiu) permettant aux Sothos de recevoir finalement un degré d'instruction « occidental » assez élevé, notamment par la fondation d'une école de théologie pour former d'abord des « évangélistes » qui aideront les missionnaires, puis, rapidement, ensuite, des pasteurs, d'une « école industrielle », d'une imprimerie, d'une bibliothèque, par rapport à celui des tribus voisines[6],[9].

Dans les années 1850, le royaume de Moshoeshoe était menacé par l'expansion des Boers qui venaient de fonder l'État libre d'Orange à ses frontières. Les Boers convoitaient alors la riche vallée du Caledon. En dépit de rapports d'abord cordiaux entre le roi des Sothos et le gouvernement de l'État libre d'Orange, les relations dégénérèrent en guerre de frontières[6]. Retranchés dans la région de Thaba Bosiu, Moshoeshoe, sur le conseil des missionnaires français ou de langue française (Suisses du canton de Vaud travaillant pour la SMEP, notamment Adolphe Mabille, et Français), fit appel en 1868 à la Grande-Bretagne pour demander à se placer lui et son peuple sous sa protection[10].

Le protectorat allait bien être établi mais les colons afrikaners poursuivirent leur poussée, menant une politique de faits accomplis suivis de quitus diplomatiques à répétition par les autorités britanniques[11]. les Sothos perdirent la moitié de la vallée du Caledon (soit 50 % des terres cultivables), devenue une frontière entre le royaume et la république boer.

Le protectorat britannique

En 1868, le royaume sotho devenait un protectorat au sein de l'Empire colonial britannique sous le nom de « Basutoland »[11].

Timbre émis au Basutoland en 1953 à l'occasion du couronnement de la reine Élisabeth II

A sa mort, le , Moshoeshoe laissait à son fils Letsie Ier un royaume indépendant dont les sujets sont Britanniques[11]. De plus, un interdit, décidé par Moshoeshoe en 1859, bloquaitles possibilités d'acquisition de terre par les Blancs, ce qui limitait cette forme d'expansion territoriale des afrikaners[11].

En 1871, cependant, le Basutoland fut placé par les Britanniques sous le contrôle de la colonie du Cap, contre l'assentiment des Sothos lesquels, en 1880, refusant de céder leurs armes à la colonie du Cap, participèrent à la guerre des armes à feu. La rébellion se solda par un accord général garantissant aux Sothos qu'aucun colon blanc ne viendrait acquérir des terres dans le royaume et par la reprise du contrôle direct du territoire par la Grande-Bretagne en 1884[11].

À partir de 1906, le Lesotho fut administré avec les protectorats du Swaziland et du Bechuanaland par la même administration coloniale sous l'autorité d'un seul et même haut-commissaire britannique. Les chefs traditionnels gardaient néanmoins de larges pouvoirs. Cependant, les efforts de développement coloniaux furent quasiment inexistants, le seul objectif des Britanniques étant de maintenir la paix civile en attendant un hypothétique rattachement des trois territoires à l'Afrique du Sud.

En 1910, la loi portant fondation de l'Union sud-africaine (South African Act of Union) prévoyait ainsi l'intégration du Basutoland au nouveau dominion. Néanmoins, le Basutoland (tout comme les deux autres protectorats) parvint à conserver son autonomie et à ne pas être annexé.

Le développement de l'éducation fut laissée à la charge des missions chrétiennes jusqu'aux années 1950 alors que les élites locales étaient formées à l'université de Fort Hare en Afrique du Sud. En 1946, l'université de Roma était fondée au Basutoland par des catholiques.

En 1960, le Parti du congrès des Basothos (Basotho Congress Party, BCP), lié au Congrès national africain remporta les premières élections générales du territoire.

Dès 1965, ce parti était renvoyé dans l'opposition par le Parti national basotho (Basotho National Party, BNP) du chef Joseph Leabua Jonathan, un catholique-conservateur soutenu par la Grande-Bretagne et l'Afrique du Sud.

Le , le Basutoland devenait un État indépendant, sous le nom de « royaume du Lesotho »[6],[12],[13].

Le royaume du Lesotho

Depuis l'indépendance, la vie politique du pays est marquée par l'opposition entre les partisans d'un régime militaire, ceux de la monarchie, ceux d'une démocratie parlementaire et les partisans d'un régime socialiste. Le Lesotho avait choisi de demeurer une monarchie traditionaliste. Le roi du Lesotho était le chef suprême des Sothos, Moshoeshoe II[14]. Jonathan était le premier ministre. Les prérogatives royales étaient cependant limitées et bornées à désigner onze des trente trois sénateurs du parlement.

Drapeau national du Lesotho (1966-1987)

État totalement enclavé dans l'Afrique du Sud, le Lesotho était totalement dépendant de son puissant voisin et, tout en rejetant sa politique d'apartheid, ne pouvait se permettre de trop le critiquer.

Dès 1966, le gouvernement du Lesotho commença à démontrer son peu de considération pour la démocratie en faisant disperser par le feu une réunion du parti royaliste, panafricaniste et socialisant, le Basutho Congress Party, de Ntsu Mokhehle. Dans les jours qui suivirent, le roi lui-même fut placé en résidence surveillée dans son propre palais. L'épreuve de force opposant le roi Moshoeshoe II et Leabua Jonathan, le premier ministre, se résout progressivement au bénéfice du premier ministre : le souverain a signé en janvier 1967 un accord dans lequel il s'engage à se conformer au rôle de monarque constitutionnel que lui attribue la Constitution, sous peine d'abdication automatique[15].

En 1970, le régime évolua nettement vers l'autoritarisme et la dictature. Les élections prévues pour janvier, et qui s'annonçaient difficiles pour le gouvernement, furent annulées et l'état d'urgence proclamé. Le roi fut exilé aux Pays-Bas pendant neuf mois alors que le premier ministre Joseph Jonathan suspendait la constitution et le parlement, reléguant le roi à un rôle honorifique. Les partis d'opposition furent interdits et leurs chefs arrêtés.

Un parlement croupion fut instauré et Jonathan gouverna, réprimant toute hostilité avec l'aide technique de l'Afrique du Sud. L'opposition elle-même était divisée. Ntsu Mokhehle fit alors le choix de la lutte armée mais sans grand résultat.

À la fin des années 1970, contre toute attente, Jonathan se rapprocha des pays socialistes du bloc soviétique. En 1979, le Mozambique et Cuba ouvrirent des représentations diplomatiques à Maseru. Ils furent suivis par l'Union soviétique et la Chine, ravies de prendre position au cœur de l'Afrique du Sud. Le Lesotho devint alors un refuge pour les militants anti-apartheid de l'ANC. Tous ces changements diplomatiques provoquèrent la consternation du gouvernement de Pretoria qui se mit alors à soutenir les raids du mouvement de guérilla de Mokhehle sur le Lesotho à partir de 1982.

Jonathan échappa à plusieurs attentats et, tout en laissant le Lesotho demeurer dans la zone monétaire du rand, montait en épingle ses actions contre l'apartheid.

Ses voyages en Corée du Nord, en Roumanie et en Bulgarie finirent par inquiéter les puissances occidentales et l'Église catholique romaine. Au sein même de la classe politique proche de la dictature, les désapprobations se multiplièrent alors que Pretoria prenait en charge le financement du Parti démocratique uni de Charles Molefe, perçu comme une alternative plus crédible que Mokhehle.

Le , un commando sud-africain abattait neuf activistes de l'ANC à Maseru. Jonathan en appela alors à l'aide des pays non alignés. Le 23 décembre, un attentat commis par des membres de l'ANC tua en représailles cinq personnes à Amanzimtoti dans le Natal. L'Afrique du Sud organisa alors un blocus commercial et financier du Lesotho dans le but d'obtenir la fermeture du bureau de l'ANC à Maseru et l'expulsion de ses représentants.

Jonathan obtempéra finalement mais trop tard. Le , le dictateur était balayé par un coup d'État militaire soutenu par Pretoria[14] et dirigé par le général Justin Lekhanya (Jonathan se réfugia néanmoins en Afrique du Sud). Son premier geste fut d'édicter un décret redonnant ses pouvoirs exécutif et législatif au roi Moshoeshoe II, tout en précisant cependant que le monarque n'agirait qu'en accord et après avis du conseil militaire dirigé par le général Justin Lekhanya[16].

Le nouvel homme fort du Lesotho était un conservateur proche de Pretoria. Sans perdre de temps, il fit expulser une centaine de militants de l'ANC sud-africain vers la Zambie et renvoya les conseillers techniques nord-coréens. Il recentra sa politique vers le pôle pro-occidental afin de financer un grand projet de barrage hydro-électrique au cœur du pays. Son zèle pro-sud-africain fut néanmoins tempéré par le roi qui l'empêcha finalement de mener une politique trop explicitement favorable au gouvernement de Pretoria.

Drapeau national du Lesotho (1987-2006)

Le , la visite du pape Jean-Paul II manquait de dégénérer en fiasco politique à la suite de la prise en otage par des rebelles d'un car de pèlerins qui se termina par un bain de sang sous l'effet de l'assaut des forces armées[17].

En juillet 1989, le régime marqua une certaine libéralisation avec la fin de l'exil de Ntsu Mokhehle, autorisé à rentrer au pays. Le roi fut lui-même envoyé aux États-Unis afin de plaider la cause du Lesotho auprès des grandes institutions financières internationales alors que le pays manquait de crédits.

Le roi actuel, Letsie III

Cependant, les relations entre le général Lekhanya et le roi se dégradèrent subitement et le , les royalistes tentèrent de renverser le dictateur militaire. Ce fut un échec qui aboutit à la déposition du roi en mars 1990. Désormais, roi en titre mais sans aucun pouvoir, Moshoeshoe II fut exilé[6],[14].

En , son fils aîné lui succéda sous le nom de Letsie III[6],[14]

Drapeau national depuis octobre 2006

En avril 1993, les premières élections pluralistes depuis l'indépendance furent organisées[14] et se soldèrent par la victoire de Ntsu Mokhehle.

Cette parenthèse démocratique fut de courte durée. Letsie III suspendit la Constitution et le Parlement, puis limogea le gouvernement. Le pays allait s'enfoncer dans une crise de régime mais grâce à l'intervention du Botswana, de l'Afrique du Sud et du Zimbabwe, Letsie III accepta finalement de rétablir le gouvernement, la Constitution et le Parlement, puis d'abdiquer en faveur de son père, Moshoeshoe II qui retrouva son trône le [14] .

En janvier 1996, Letsie III succéda légitimement à son père à la suite de la mort de ce dernier mais c'était cette fois pour être le souverain d'une monarchie parlementaire[14] .

En 1998, le pays était néanmoins au bord de la guerre civile à la suite d'élections contestées[14]. Une intervention militaire de l'Afrique du Sud a tourné au fiasco, faisant une cinquantaine de morts parmi les militaires sud-africains et lésothiens, un nombre indéterminé de victimes civiles, et laissant la capitale Maseru en ruines.

En 2010, peu avant la Coupe du monde de football, des milliers d’habitants ont demandé au gouvernement sud-africain l'annexion du pays pour en faire la dixième province d'Afrique du Sud. Fin mai, plusieurs centaines de personnes ont défilé dans la capitale, Maseru, et remis au Parlement et à l'ambassade d'Afrique du Sud une pétition demandant le rattachement. Plus de 30 000 signatures ont été recueillis et les raisons sont multiples : une situation économique extrêmement précaire, un taux de sida très élevé (400 000 personnes en sont atteints), une espérance de vie très basse (34 ans) et l'effondrement de l'industrie textile, ce qui rend la survie du pays extrêmement difficile, d'autant plus qu'il est totalement encerclé par l'Afrique du Sud et qu'il y a plus de Sothos vivant en Afrique du Sud qu'au Lesotho lui-même[18].

Le Lesotho demeure l'un des pays les plus pauvres du monde : en 2014, l'indice de développement humain (IDH) le classe au 162e rang sur 187 pays[19].

Notes et références

  1. « Lesotho : découverte d'un dinosaure géant », BBC, (lire en ligne)
  2. « Les empreintes d'un dinosaure géant inconnu découvertes en Afrique », Ouest-France, (lire en ligne)
  3. (en) L. Sciscio, E. M. Bordy, M. Abrahams, F. Knoll, B. W. McPhee, « The first megatheropod tracks from the Lower Jurassic upper Elliot Formation, Karoo Basin, Lesotho », Plos, 2017 doi=10.1371/journal.pone.0185941 (lire en ligne)
  4. « Les empreintes d’un dinosaure géant inconnu découvertes en Afrique », Le Parisien, (lire en ligne)
  5. François-Xavier Fauvelle, Histoire de l'Afrique du Sud, Éditions du Seuil, coll. « Points Seuil Histoire », , « Les noms ont une histoire », p. 39-112
  6. Jacques Leclerc, « Lesotho. Données historiques », L'aménagement linguistique dans le monde, CEFAN, Université Laval
  7. (en) John D. Omer-Cooper, The Zulu Aftermath. A Nineteenth-Century Revolution in Bantu Africa, Londres, Longman, Green and co, , 208 p.
  8. François-Xavier Fauvelle, Histoire de l'Afrique du Sud, Éditions du Seuil, coll. « Points Seuil Histoire », , « L'essor du royaume zulu et le mfecane », p. 209-230
  9. (en) Treaties Entered Into by Governors of the Colony of the Cape of Good Hope and Other British Authorities with Native Chieftains : And Others Beyond the Border of the Colony Between the Years 1803 and 1854, Le Cap, Saul Solomon & Company, (lire en ligne), p. 1820
  10. Sur tous ces aspects, voir : Jean Bianquis, Les Origines de la Société des Missions Évangéliques de Paris, Société des Missions Évangéliques, Paris, 1930, 3 vol. ; Alfred Boegner, Frank Puaux, Hermann Dieterlen, Frederic Kohler, Édouard Jaccottet, Jean Bianquis, Livre d'Or de la Mission du Lessouto (Souvenir du Jubilé célébré en 1908), 75 ans de l'histoire d'une Tribu Sud-africaine, Maison des Missions Évangéliques (Nancy, Berger-Levrault), 1912, 693 p., carte ht.)
  11. François-Xavier Fauvelle, Histoire de l'Afrique du Sud, Éditions du Seuil, coll. « Points Seuil Histoire », , « Résistance et assujettiment des sociétés africaines », p. 302-315
  12. « Le Basutoland deviendra indépendant », Le Monde, (lire en ligne)
  13. « Nouvel État africain indépendant, le royaume de Lesotho (ex-Basutoland) est né. Un climat de malaise », Le Monde, (lire en ligne)
  14. « Le Lesotho en dates depuis son indépendance, en 1966 », La Croix, (lire en ligne)
  15. J. K., « Le roi Moshoeshoe II renonce au pouvoir exécutif », Le Monde, (lire en ligne)
  16. Michel Bole-Richard, « Le général Lekhanya partagera le pouvoir avec le roi Moshoeshoe II », Le Monde, (lire en ligne)
  17. Jean Mpisi, Jean-Paul II en Afrique (1980-2000) : le compte-rendu de ses 14 voyages dans 43 pays : ses attitudes et ses discours, entre politique et religion, L'Harmattan, 2004, p. 222-223 (ISBN 9782747570718)
  18. Lesotho : à quoi bon rester un Etat souverain ?
  19. « Lesotho. Que d'inquiétudes ! », in L'Afrique 2015, hors-série de Jeune Afrique, p. 179

Voir aussi


Bibliographie

  • (en) Elizabeth A. Eldredge, Power in colonial Africa : conflict and discourse in Lesotho, 1870-1960, University of Wisconsin Press, Madison, Wis.,2007, XII-275 p. (ISBN 978-0-299-22370-0)
  • Victor Ellenberger, Un siècle de mission au Lessouto (1833-1933), Société des missions évangéliques, Paris, 1933, 447 p.
  • Philippe Gervais-Lambony, L'Afrique du Sud et les États voisins, Armand Colin, 1997, p. 190-192
  • (en) Craig W. Hincks, Quest for peace. An ecumenical history of the Church in Lesotho, Morija Museum & Archives, Morija, 2009, 1084 p. (ISBN 978-999-110-8018)
  • Pierre Juillard et Victor Ellenberger, Taillés dans le granit : les quatre premiers missionnaires vaudois au Lessouto : 1836-1936, Société des missions évangéliques, Paris, 1936, 48 p.
  • Georges Lorry (dir.), « Le Lesotho » dans Afrique australe, éd. Autrement, HS n°45,
  • (en) Scott Rosenberg et Richard F. Weisfelder, Historical dictionary of Lesotho, Scarecrow Press, Lanham, Md., 2013 (2e éd.), 620 p. (ISBN 978-0-8108-6795-6)

Articles connexes

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