Hippolyte (Amazone)

Dans la mythologie grecque, Hippolyte ou Hippolyté (en grec ancien Ἱππόλυτη / Hippólutê, dévidé de ἵππος / híppos, « le cheval », et de λύειν / lúein, « délier ») est une reine des Amazones[1], fille d'Arès et Otréré[2]. Sa légende diffère beaucoup selon les sources. Elle se confond tantôt avec Antiope, elle aussi reine des Amazones  l'une ou l'autre étant d'ailleurs désignée comme mère d'Hippolyte, fille de Thésée. Elle mena une guerre qu'elle perdit contre Athènes[1].

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Héraclès combattant Hippolyte amphore attique à figures noires, v. 530520 av. J.-C., musée du Louvre.

La ceinture d'Hippolyte

Hercule et la reine des Amazones, relief sculpté découvert sur le site de la villa romaine de Chiragan, fin du IIIe siècle, musée Saint-Raymond de Toulouse.

Elle est surtout célèbre pour sa ceinture, objet du neuvième des douze travaux d'Héraclès. Il s'agissait pour lui de s'emparer de la ceinture d'Hippolyte qui lui fut donnée par son père, et que convoitait la fille d'Eurysthée. Alors qu'il allait s'en emparer, la déesse Héra sema la panique et le héros tua Hippolyte. Selon une autre version, c'est la sœur d'Hippolyte qui est tuée, tandis que la reine est par la suite elle-même enlevée par Thésée. Selon une autre version encore, c'est Penthésilée qui la tue et devient reine à sa place. Certains auteurs font de Oeolyce la propriétaire de la ceinture.

Chez certains auteurs[Qui ?], Héraclès fit prisonnier Mélanippe, l'auxiliaire d'Hippolyte, qui lui remit la ceinture comme prix de sa liberté. La ceinture, dans un tel cadre, représente un objet recherché pour sa valeur symbolique au sein d'une tribu. Les populations de la fin du Néolithique ont en effet porté cette pièce vestimentaire qu'on a retrouvée dans nombre de sépultures des premiers âges des métaux un peu partout en Europe, composée d'un disque de métal plus ou moins précieux sur le devant, et plus ou moins ouvragé selon la classe sociale de ceux ou celles qui la portaient ; autrement dit un peu comme les hidalgos espagnols, qui après la découverte des Amériques, portaient en sautoir leur colliers d'anneaux d'or composant leur fortune.[réf. nécessaire]

Culture

Bibliographie

  • Émile Chambry, Émeline Marquis, Alain Billault et Dominique Goust (trad. du grec ancien par Émile Chambry), Lucien de Samosate : Œuvres complètes, Paris, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1248 p. (ISBN 978-2-221-10902-1), « Anacharcis », p. 532. 

Sources

Référence

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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