Herbert II de Vermandois

Herbert II, né vers 880, mort le , fut comte de Vermandois, de Soissons, de Provins et de Meaux à la mort de son père survenue entre 900 et 907.

Herbert II de Vermandois

Herbert II de Vermandois pendu sur ordre de Louis IV d'Outre-mer

Titre comte de Vermandois
Autres titres comte de Soissons
Autres fonctions comte de Meaux
Biographie
Dynastie Herbertiens
Naissance vers 880
Décès
à Saint-Quentin
Père Herbert Ier de Vermandois
Mère Leutgarde, fille du comte de Troyes Adalelme
Conjoint Adèle de France fille de Robert, marquis de Neustrie

Biographie

Famille

Fils de Herbert Ier mort entre 900 et 907 et de Leutgarde, fille du comte de Troyes Adalelme, Herbert II épousa avant 907, Adèle de France, fille de Robert, marquis de Neustrie et futur roi de France sous le nom de Robert Ier. De cette union naquirent[1] :

La capture et la détention du roi Charles le Simple

Ayant hérité des biens de son père, il augmente sa puissance territoriale vers le Vexin et la Champagne. En 922, il participe à la révolte des grands du royaume contre le roi de Francie occidentale Charles le Simple qu'il capture par traîtrise en 923. Il le garde prisonnier, et s'en sert comme moyen de pression vis-à-vis du roi Raoul obtenant ainsi de ce dernier le siège archiépiscopal de Reims pour son fils Hugues.

En 926, il s'empare d'Amiens. Il obtient le comté de Laon en 928, et y construit une citadelle (château Gaillot), mais doit rendre la ville en 931 et la citadelle en 938. En 931, il se rapproche du roi de Germanie Henri l'Oiseleur, mais se soumet au roi de Francie occidentale en 935. Il intervient ensuite plusieurs fois à Reims pour restaurer son fils.

Une mort tragique

Selon Raoul Glaber[2] et aussi Dom Le long qui rapporte une tradition locale, il aurait été pendu sur ordre de Louis IV d'Outremer[3],[4]. Après sa mort, ses biens sont partagés entre ses différents fils par son neveu et beau frère, Hugues le Grand, mettant fin ainsi à la puissance vermandoise.

Herbert II est décédé le à Saint-Quentin (Aisne), la capitale du comté de Vermandois. Ses vastes domaines et les territoires ont été répartis entre ses fils.

Tombeau

Herbert II de Vermandois fut inhumé dans l'église de la collégiale de Saint-Quentin, « capitale » de ses possessions où il mourut. La collégiale devint une basilique en 1876. En août 1917, les Allemands allumèrent un incendie qui détruisit quasiment toute l’église. La crypte fut minée et sauta. Il ne reste rien de la sépulture de ce prince.

Sources et bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Christian Settipani, La Préhistoire des Capétiens (Nouvelle histoire généalogique de l'auguste maison de France, vol. 1), Villeneuve-d'Ascq, éd. Patrick van Kerrebrouck, , 545 p. (ISBN 978-2-95015-093-6)
  • Honoré Fisquet, La France pontificale (Gallia christiana), histoire chronologique et biographique des archevêques et évêques de tous les diocèses de France depuis l'établissement du christianisme jusqu'à nos jours, divisée en 17 provinces ecclésiastiques - Métropole de Reims - Reims, Paris : E. Repos, 1864-1873, pp. 53-57

Liens internes

Notes et références

  1. Famille d'Herbert II sur Medieval Lands
  2. Louis-Paul Colliette, Mémoires pour servir à l'histoire ecclésiastique, civile et militaire de la province du Vermandois, Berthoud, 1771, p. 457
  3. L'esprit des journaux J. J. Tutot, 1785, p. 89
  4. Philippe Lauer, Le règne de Louis IV d'Outre-mer, É. Bouillon, 1900, p. 292,293
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