Henri Dropsy

Henri Dropsy[1], né à Paris 3e le et mort à Veneux-les-Sablons le , est un sculpteur et médailleur français.

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Biographie

Henri Dropsy est l'élève de son père Jean-Baptiste Émile Dropsy (1848-1923), puis de Gabriel-Jules Thomas, Jean-Antoine Injalbert, Frédéric de Vernon et Henri-Auguste-Jules Patey[2]. En 1908, il se voit décerner le second grand prix de Rome de gravure en médailles. En 1911, il obtient son diplôme de l'École des beaux-arts de Paris. Son frère Lucien-Émile Dropsy reçoit cette année-là une mention honorable au Salon des artistes français[3].

En 1914, il est médaille d'argent et, en 1921, médaillé d'or au Salon des artistes français. Une bourse de voyage lui est attribuée en 1922, qui lui permettra de séjourner en Italie, en Tunisie et en Algérie. Chevalier de la Légion d'honneur en 1928, il reçoit l'année suivante une médaille d'honneur au Salon des artistes français[3].

À partir de 1930 et durant de nombreuses années, il occupe le poste de professeur de gravure en médailles à l'École nationale supérieure des beaux-arts, et en 1948-1949, il est chargé de cours à l'École des beaux-arts du Caire. Il devient également président du syndicat de la propriété artistique.

Le , il est élu membre de l'Académie des beaux-arts, dans la section de gravure, au fauteuil de Louis-Alexandre Bottée[4].

Il meurt à Veneux-Les Sablons le [5].

Collections publiques

Médaille en cuivre "Sainte Geneviève veillant sur Paris" par Henri Dropsy d'après Pierre Puvis de Chavannes 'Éditée par Paris Art. Circa 1900).
Médaille d’honneur du travail E.D.F. G.D.F. en bronze plaqué argent signée Henry Dropsy remise à M. Jean Lafaille pour ses 30 ans de service en 1985.

Le musée de la Monnaie de Paris est la collection publique conservant le plus grand nombre d'œuvres de Dropsy.

Médaille

  • Maurice Denis (1870-1943), artiste peintre nabi, décorateur, graveur, théoricien et historien de l'art français.
  • Annie de Montfort (1897-1944), résistante et écrivain français.
  • Ève et le Serpent, vers 1920. Bronze[6].
  • Le Coq français, monument aux morts de l'École élémentaire Neuve-Saint-Pierre (Paris)[7].

Notes et références

  1. Il signe certaines de ses œuvres Henry Dropsy.
  2. Catalogue général illustré des Éditions de la Monnaie de Paris, sans date (1985)
  3. René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 426
  4. Fiche de Henri Dropsy sur le site de l'Institut de France.
  5. Archives de l’état civil de Paris en ligne, 3e arrondissement, acte de naissance no 132, année 1885, avec mention marginale du décès.
  6. Coins Weekly.
  7. memorial14-18.paris.fr.

Annexes

Bibliographie

  • René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, Paris, 1930, t. I, p. 426.
  • J. Babelon, Henri Dropsy, Paris, 1938.
  • Henri Dropsy, cinquante ans de médailles, catalogue par Robert Lapassade, préface de Pierre Pradel, L'Art et les techniques de la médaille, par Henri Dropsy, Paris, 1963.
  • Raymond Corbin, Notice sur la vie et les travaux d'Henri Dropsy, avec une allocution de Paul Belmondo, Publications de l'Institut de France, 1970, no 39.
  • Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des Peintres, Sculpteurs, Dessinateurs et Graveurs, t. III, Paris, 1976, p. 676.
  • Médailles d'Henri Dropsy.
  • Jean-Michel Regnault, Veneux-les-Sablons : histoire de mon village, Le Mée-sur-Seine : Amattéis, 1991, 232 p. (ville où résida Henri Dropsy).
  • Nicolas Maier, L'art de la médaille en France 1870 - 1940, Munich, 2010, p. 323-326, (ISBN 978-3-00-031384-4).

Liens externes

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