Hellfest

Le Hellfest, également appelé Hellfest Summer Open Air, est un festival de musique français spécialisé dans les musiques extrêmes, annuellement organisé au mois de juin à Clisson en Loire-Atlantique. Sa forte fréquentation le fait figurer parmi les plus importants festivals de musique français. Il est aussi l'un des plus grands festivals de metal en Europe et le premier en France.

Hellfest
Hellfest Summer Open Air

Hellfest 2016.

Genre Musiques extrêmes[1],[2] :
Heavy metal, hard rock, punk rock, punk hardcore, grindcore, stoner, thrash metal, death metal, glam metal, black metal
Lieu Clisson, Loire-Atlantique,
France
Coordonnées 47° 05′ 45″ nord, 1° 16′ 05″ ouest
Période Troisième week-end de juin
Scènes Depuis 2012 : 6 principales
+ 1 tremplin :
Capacité 180 000 festivaliers
sur 3 jours (2018)
Date de création 2006
Fondateurs Ben Barbaud
et Yoann Le Nevé
Organisateurs Hellfest Productions
Médias associés 20 minutes, Arte, D17, L'Énôrme TV, La Grosse Radio, Metal Hammer, Metallian, OÜI FM, Rock Hard, VS-Webzine
Site web hellfest.fr
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Géolocalisation sur la carte : Clisson

Il trouve son origine dans un autre festival musical, le Furyfest, qui se tenait de 2002 à 2005 dans différents lieux de la région des Pays de la Loire ; le Hellfest en prend la suite en 2006 puis connaît, en quelques années, une hausse continue de sa fréquentation, passant de 22 000 pour la première édition à 152 000 entrées payantes en 2015.

Sa programmation est avant tout centrée sur le hard rock, le heavy metal et le metal alternatif pour les deux scènes principales, tandis que chacune des quatre autres scènes du festival est dédiée à un style plus particulier comme le black metal, le death metal, le punk hardcore, le doom metal ou le stoner rock, s'assurant ainsi la présence de groupes et d'artistes internationaux de renom comme Scorpions, Iron Maiden, Deep Purple, ZZ Top, Motörhead, Aerosmith, Lynyrd Skynyrd, Kiss, Guns N' Roses, Black Sabbath, Linkin Park, Alice Cooper, Korn, Slipknot, etc., tout autant que celle de groupes plus spécialisés dans leur genre : Slayer, Megadeth, Sepultura, Cannibal Corpse, Anthrax, etc.

Le Hellfest est élu trois fois « Meilleur grand festival » (2014, 2015 et 2017), « Meilleur camping » (2015 et 2016), « Meilleure ambiance » (2013) par le site Festival Awards.

Histoire

Lancements et débuts

Une première association est créée en 2000 à Clisson sous le nom de « CLS CREW » dans le but d'organiser des concerts de hardcore et de punk dans la région de Nantes, ce qui permet de programmer des groupes comme Arkangel ou Poison the Well. Le succès rencontré par ces concerts permet de lancer un premier festival en . Celui-ci prend le nom de Furyfest et réunit 400 personnes devant huit groupes dont Agnostic Front, à Clisson, dans une salle du complexe sportif du Val-de-Moine[3].

Le festival est relancé les années suivantes. Celui-ci attire 7 000 personnes pour une trentaine de groupes dont Sick of It All et Youth of Today en 2003. Le format passe à deux jours et, faute de disponibilité de salle à Clisson, la Halle de la Trocardière (Rezé) héberge cette seconde édition. Le fonctionnement du festival est lui aussi revu : l'association « MAN.IN.FEST » est créée pour se charger de l'organisation de celui-ci[3], l'édition 2003 ayant dégagé 30 000  de bénéfice, Benjamin Barbaud, un des fondateurs, devient salarié de la structure[4]. En 2004[3], le festival déménage au Mans et se tient dans les halles du circuit des 24 Heures[5] où il attire 21 000 spectateurs pour plus de 70 groupes dont Slipknot et Soulfly.

Après un déficit en 2004, l'édition 2005 héritant du passif, l'équipe organisatrice se décide à léguer les droits du festival à d'autres promoteurs et à se limiter à l'organisation. Cette fois-ci 30 000 entrées sont enregistrées au Mans, en trois jours, pour assister sur trois scènes aux concerts de plus de 90 groupes dont Slayer, Motörhead et Anthrax, mais les problèmes financiers s'aggravent[3] avec la disparition des promoteurs partis avec 600 000  de recette[4], ce qui signe la fin de ce festival[3].

Création et essor

Un nouveau projet de festival est relancé par deux anciens salariés du Furyfest, Benjamin Barbaud et Yoann Le Nevé. Ceux-ci proposent aux élus de Clisson de créer un « petit festival dans l'esprit des Vieilles Charrues », mais sans parler de hard rock, de peur de ne pas être suivis par la municipalité[6]. L'événement prend le nom de Hellfest, et se tient pour la première fois en plein air, accueillant 22 000 personnes en trois jours en , venues assister aux concerts de 72 groupes dont Motörhead, Apocalyptica et Dead Kennedys[3]. Cette première édition est déficitaire de 200 000 , ce qui n'empêche pas la tenue d'une nouvelle édition l'année suivante[6].

En l'espace de trois ans, le nouveau festival se hisse à la plus haute place des festivals régionaux, puis nationaux. Si l'édition 2007 doit faire des économies à la suite du déficit de la première édition, et subir des conditions climatiques difficiles, 40 000 entrées sont enregistrées, avec une programmation de 84 groupes incluant Slayer ou Megadeth. L'année suivante la structure se renforce avec l'embauche de quatre permanents, et le choix d'un nouveau site permet de porter la fréquentation à 45 000 personnes pour l'édition 2008[3]. Dans le même temps les relations avec les collectivités locales s'améliorent, ce qui permet au festival de signer des conventions de partenariats pluriannuels avec elles, alors que jusqu'à cette date, la tenue du festival était tous les ans dépendante d'un vote du conseil municipal[7]. Les 60 000 entrées sont atteintes lors de l'édition 2009, bénéficiant de la présence de Marilyn Manson comme tête d'affiche. La notoriété du festival s'établit définitivement l'année suivante avec Kiss, Deftones, Alice Cooper et 110 autres groupes qui permettent de porter la fréquentation à 70 000 visiteurs[3].

Les premières critiques relayées dans les médias[n 1] arrivent en 2010. Plusieurs hommes politiques conservateurs le prennent pour cible ; Christine Boutin parle de « la culture de la mort » et Philippe de Villiers de satanisme[4]. Ces attaques sont relayées les années suivantes par des groupes catholiques plus ou moins radicaux comme la Confédération nationale des associations familiales catholiques[5] ou Civitas[9],[10], ainsi que par des groupes politiques royalistes ou d'extrême-droite comme le Cercle des Trois Provinces[11]. Les groupes les plus polémiques comme Taake[12], Anal Cunt ou Satanic Warmaster[13] sont déprogrammés lors des éditions suivantes. Néanmoins, le festival peut compter sur des soutiens politiques comme le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand[4] ou le député PS Patrick Roy[5]. De plus, au fil des éditions suivantes, les critiques émises par des groupes politiques ou religieux se font plus discrètes[14]. Dès l'édition 2010, il est mis en place un accueil PMR-PSH (Personne à mobilité réduite - Personne en situation de handicap) avec une équipe de bénévoles dédiée et spécialisée dans ce domaine.

Notoriété à l'échelle européenne

Le député Patrick Roy, lors de l'édition 2010, quelques mois après avoir apporté son soutien au festival à l'Assemblée nationale.

Un hommage est rendu au député Patrick Roy, en 2011, mort peu de temps auparavant, sous la forme d'un feu d'artifice final[15] ; celui-ci avait défendu le Hellfest à l'Assemblée nationale et joué sur scène avec le groupe Mass Hysteria, lors d'un autre festival[16]. La même année, avec Rob Zombie, Scorpions, et Ozzy Osbourne en têtes d'affiches, 75 000 personnes et 118 groupes se réunissent pour la dernière fois sur le site du Val-de-Moine avant de rejoindre celui du Champ-Louet l'année suivante[17].

Allée de la restauration.

Ce changement de site, dû à la construction d'un lycée sur l'espace dédié au festival, entraîne sa croissance, lors de l'édition 2012, grâce à une surface d'accueil supérieure, passant de 14 à 21 hectares. L'affluence au festival connaît donc une augmentation importante, passant de 25 000 à 35 000 spectateurs par jour ; le nombre de scènes passe quant à lui dans le même temps de quatre à six[18]. La barre symbolique des 100 000 entrées est franchie cette année-là, avec 165 concerts dont ceux les têtes d'affiche Mötley Crüe, Lynyrd Skynyrd, et Guns N' Roses[19].

Plusieurs groupes principaux de l'édition 2013, tels que ZZ Top ou Kiss, tendent à rendre plus grand public le festival[14],[20]. La structure doit cependant subir la même année la concurrence du Sonisphere Festival dont l'organisation est transférée du mois d'août au mois de juin, entraînant une hausse des cachets des artistes[21].

L'édition 2014 programme des groupes comme Iron Maiden, Aerosmith, ou encore Deep Purple, alors que la jauge se stabilise autour de 167 groupes et des 150 000 entrées en trois jours[3], faisant de ce festival le troisième de France en termes de fréquentation, derrière Solidays[22].

Récompenses

Début 2018, le site Festival Awards[23] décerne au Hellfest le prix du « Meilleur grand festival » pour la troisième fois[24] (2014, 2015 et 2017), devançant les Vieilles Charrues d'un peu plus de 700 voix[25], deux fois « Meilleur camping » (2015 et 2016) et une fois « Meilleure ambiance » (2013) par le site Festival Awards parmi les 204 festivals français inscrits en 2017.

Annulations Covid-19

À cause de la pandémie du Coronavirus, l'édition 2020 du Hellfest, la 15e, a été reportée à juin 2021[26],[27].

L'évolution de cette maladie amène le gouvernement, le , à limiter la jauge des festivals d'été à 5 000 personnes assises ; Ben Barbaud annonce de nouveau le report de cette 15e édition aux 17, 18 et [28],[29].

Festival virtuel 2020

Le vendredi en soirée, France 3 diffuse, uniquement sur France 3 Pays de la Loire, la prestation de Ultra Vomit enregistrée au Hellfest 2019[30].

Le jeudi au soir, trois groupes nantais[31],[32] (Stinky, Ultra Vomit et Regarde Les Hommes Tomber) donnent un concert sans public, au carré VIP du site Hellfest, diffusé en direct à la télévision et sur Internet.

Dès le vendredi , en partenariat avec ARTE Concert, Hellfest Productions organise le Hellfest From Home[33] en proposant 45 concerts enregistrés de 2012 à 2019, diffusés sur Internet, du vendredi au dimanche, à partir de midi.

Fonctionnement

Organisation et budget

Une bénévole affectée au ramassage des détritus.

L'association organisatrice emploie treize personnes à l'année, auxquelles viennent s'ajouter 3 000 bénévoles pendant le festival[34],[21]. Son siège est localisé à Cugand (Vendée), à proximité de Clisson, et elle est dirigée, depuis sa création, par Benjamin Barbaud[35].

Le festival fonctionne, en 2013, avec un budget annuel de près de huit millions d'euros, à l'équilibre cette année là. Les recettes sont constituées à 66 % de la billetterie, des bars à 16 %, le reste provenant de recettes commerciales ou de sponsoring. Les subventions publiques participent à hauteur de 1 % de celui-ci, versées par la région Pays de la Loire, le département de la Loire-Atlantique, ou la municipalité de Clisson ; l'État, lui, ne verse rien[21].

Les dépenses vont en premier lieu dans l'enveloppe artistique avec un budget de 4,5 millions d'euros pour l'édition 2014, en hausse d'un million d'euros par rapport à celle de 2013, soit la plus élevée des festivals français[36]. Le reste du budget, environ les 2/3 des postes de dépenses des années précédentes, allant dans la technique, le matériel, et l'organisation en général[37].

Selon Ben Barbaud, le budget 2016 du festival représente le double de celui des Eurockéennes[38] : 16 M€ ; le budget 2017, estimé à 20 M€ (dont 12 M€ provenant de la billetterie et 0,2 % de subventions publiques), consacre M€ à la programmation[39].

Scènes et programmation

Depuis le changement de site, en 2012, les activités du festival sont structurées autour de six scènes dédiées chacune à un style de musique différent. Elles fonctionnent par alternance, trois scènes accueillant un concert, les trois autres procédant aux balances[40] ou à l'installation d'une scénographie personnalisée, comme celle de Rammstein, en 2016, composée de 17 semi-remorques de matériel, faisant des deux Mainstages la plus grande scène d'Europe d'après l'organisateur[41].

Le duo de scènes majeures, « Mainstages » 1 et 2, situé en plein air, accueille des groupes les plus orientés vers le grand public : la Main 1 est ouverte au heavy metal comme Iron Maiden, KISS ou Guns N' Roses, alors que la Main 2 propose un metal plus alternatif, comme Korn, Slayer, ou Sepultura.

Depuis l'édition 2015, séparées sous deux chapiteaux accolés, deux autres scènes sont dédiées aux styles plus extrêmes : « the Temple », plus consacrée au black metal, programmant des groupes comme God Seed ou Cradle of Filth, et « the Altar », produisant plutôt des groupes de death metal, comme Opeth ou Morbid Angel.

La scène de doom metal, sludge et stoner, « the Valley », est consacrée à des groupes comme Electric Wizard[40],[42] ou Clutch.

Destinée plus particulièrement au punk hardcore, « the Warzone », accueille des groupes comme NOFX ou Bad Religion. Cette « Warzone » est, depuis l'édition 2016, une scène plus importante, plus spacieuse, avec une contenance supérieure à l'année précédente, permettant par la même occasion au festival d'augmenter sa capacité d'accueil. Le nouveau cadre est articulé autour du cénotaphe dédié à Lemmy Kilmister[43],[44], inauguré par Phil Campbell et Ben Barbaud, le [41].

Une ultime scène, le « Metal Corner », située à l'entrée de la partie camping, est un tremplin rock, qui, en 2016, est en partenariat avec Deezer, la Deezer Open Hell'Stage[45] ; cette scène abrite aussi des sets de DJ's ainsi que des projections vidéo.


Évolution des scènes

Grâce à son essor, le festival passe de deux scènes à sa création, en 2006, à trois en 2007, puis à quatre en 2009, sept à partir de 2012 (incluant le Metal Corner, tremplin rock) ; une huitième, celle du Kult, est créée en 2017 pour accueillir The Voice of Hell[46], autre scène de promotion de nouveaux talents, parodiant l'émission The Voice.

Camping

Entrée du camping, en 2013.
Un caddie renforcé pour du brutal caddie, même si la plupart ne le sont pas pendant le festival.

Pendant toute la durée du festival, un espace de camping est aménagé pour les festivaliers. Outre les aménagements, diverses activités sont proposées ou pratiquées par les festivaliers, dont le brutal caddie, sport de lutte en chariot de supermarché, dont le but est de renverser l'adversaire, chaque caddie étant poussé par un participant[47],[48],[49].

Portée

Implantation et milieu

La ville de Clisson accueille, en 2014, sur l'ensemble des trois jours, environ 150 000 festivaliers, avec un maximum de 45 000 par jour[50], soit plus de dix fois sa population. Le site du festival occupe environ 14 hectares, cinq étant dédiés à l'accueil du public. Par ailleurs 21 hectares sont réservés au camping et 22 aux parkings[34].

Plusieurs sociétés adaptent leurs activités au festival, comme la SNCF qui augmente le nombre de trains s'arrêtant en gare de Clisson, de 35 à 42 sur les quatre jours. De plus, 400 personnes sont mobilisées par des sociétés de services[34], et une centaine d'enseignes spécialisées sont présentes dans l'espace de l'« Extreme Market », sur le site du festival[14].

Selon une enquête de 2009, l'impact économique du festival à l'échelon local se porte à 3,6 millions d'euros environ, pour une dépense d'environ 60  par festivalier. Dans le pays du Vignoble nantais, la capacité hôtelière de 2 200 lits est remplie pendant la durée du festival, à l'exception des plus lointains, et les répercussions économiques se font sentir dans un rayon de 30 km[21]. Des associations locales proposent aux festivaliers des solutions d’hébergement en créant des campings éphémères dans un rayon de 5 km où sont proposées des navettes vers le festival. En 2018, l'Angel Camp[51] faisait ainsi son apparition à Saint-Lumine-de-Clisson et en 2020, le Dev'hil camp[52],[53] à Saint-Hilaire-de-Clisson. Des produits comme la bière (140 000 litres en 2013) et le muscadet (10 000 litres en 2013) connaissent une consommation plus intensive[34].

Sociologie des festivaliers

Des festivaliers en 2013.

Le profil des festivaliers a donné lieu à une étude[54] de Christophe Guibert de l'université d'Angers en 2011. Le public est constitué à 81 % d'hommes ; avec une moyenne d'âge de 26 ans, un festivalier sur trois a plus de 30 ans et 7 % plus de 41 ans.

L'Extreme Market en 2013.

Plusieurs catégories socioprofessionnelles sont, rapportées à la moyenne française, sur-représentées au festival, comme les cadres et professions libérales (25 % des festivaliers), ou les titulaires d'un baccalauréat ou d'un diplôme du supérieur. A contrario, les chômeurs ne représentent que 6 % des festivaliers[55]. Enfin, les festivaliers français viennent pour 50 % du Grand Ouest, à 20 % de région parisienne, et à 30 % du reste de la France[56].

Par ailleurs, environ 30 % des festivaliers viennent d'un pays autre que la France[57], principalement du Royaume-Uni et de la péninsule Ibérique[56].

Fréquentation

Avec 102 000 entrées, l'édition 2013 hisse le Hellfest au second rang des festivals de metal d'Europe, et au troisième rang des festivals de musique français, après le festival des Vieilles Charrues et Solidays[58].

Depuis son treizième anniversaire (2014), le festival Hellfest est complet avec 150 000 visiteurs répartis sur 3 jours (50 000 par jour). À titre de comparaison, depuis son dixième anniversaire (2015), le festival canadien Rockfest est complet avec 200 000 visiteurs répartis sur 4 jours (50 000 par jour). En 2019, le festival est victime d'un piratage lors de l'ouverture de sa billetterie bloquant l'achat de billets pour de nombreux festivaliers.[59]

Évolution du nombre de billets vendus
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
400[3]7 000[3]21 000[3]30 000[3]22 000[3]40 000[3]45 000[3]60 000[3]70 000[3]75 000[17]
2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
115 000[17]102 000[58]152 000 en trois mois[60],[61]140 000 en deux mois[62],[61]159 000 en un mois[63],[61]152 000 en dix jours[61]55 000 pass-3-jours en 36 heures[64]55 000 pass-3-jours en une heure 30[61]Edition annuléeEdition annulée

Impact culturel et médiatique

Cameraman en reportage, devant une des boutiques du Merch.

Concernant la couverture médiatique du festival, celle-ci est assurée en 2013 par un total de 650 journalistes, représentant 360 médias[56].

Le festival est le lieu de tournage de plusieurs films et documentaires. L'édition 2011 donne lieu à un reportage intitulé Le metal expliqué à ma mère, animé par Thomas VDB et diffusé par France 4 ; l'édition 2012 est le sujet d'un reportage de la chaîne de télévision Arte ainsi que le lieu de tournage d'une scène du film Pop Redemption, coscénarisé par Alexandre Astier, où les Dead MaKabés (Julien Doré, Jonathan Cohen, Grégory Gadebois et Yacine Belhousse) jouent le titre du film, en fin de journée, après Guns N' Roses, devant environ 2 000 personnes[65],[66].

La présence de l’événement sur les réseaux sociaux est aussi notable. En 2015, celui-ci comptabilise plus de 245 000 abonnés sur Facebook, étant ainsi le premier festival français sur ce réseau social, ainsi que 16 400 followers sur Twitter, le plaçant, cette fois, à la troisième place française derrière les 22 100 followers de Rock en Seine, et les 18 900 followers du festival des Vieilles Charrues[67].

Le public du festival fait l'objet d'une thèse de Corentin Charbonnier « La communauté metal : le Hellfest comme lieu de pèlerinage » où il identifie une passion comparable à une ferveur religieuse chez les fans. Selon lui, le Hellfest est « un moment de réaffirmation de l’identité des métalleux, de dévotion envers les artistes. C’est clairement un rite de passage pour tout métalleux qui se respecte »[68].

Littérature

Prix Hellfest Inferno

Du au , les éditions Bragelonne s'associent au Hellfest pour organiser un prix littéraire appelé « le Prix Hellfest Inferno » ; parmi une sélection de six ouvrages, les metalleux élisent le livre qui correspond le plus à la philosophie metal. Le livre élu sera (ré)édité en format poche. Les dates et le nombre, « 6 ouvrages, 6 janvier, 6 mars, soit 666 un chiffre clé pas choisi pas hasard[69] ! ». Les ouvrages sélectionnés sont Les Douze Rois de Sharakhaï (Bradley P. Beaulieu), Les Évangiles écarlates (Clive Barker), Les Filles de l'orage (Kim Wilkins), Haut-Royaume - Les Sept Cités (Pierre Pevel), Les Héros (Joe Abercrombie) et Mage de guerre (Stephen Aryan).

Musique

The Voice of Hell

En 2016 et 2017, l'association Hellfest Production s'associe à The Bloody Rock Shop, La Boite à Flyers, Metallian, Vamacara Studio et Wiseband pour organiser un tremplin afin de « promouvoir de nouveaux talents musicaux[70] », The Voice of Hell[46].

Les trois sélectionnés de la première édition sont AcoD, Kause 4 Konflkit et The Roadies of The D ; AcoD (de Marseille), finaliste, a gagné un contrat avec Jive Epic (Sony)[71],[72].

Le jury, composé des 1 600 membres du Hellfest Cult (le club privé des fans du festival), élit, via une plateforme Internet, les finalistes ; ces groupes joueront au Ferrailleur lors la soirée nantaise de clôture du Warmup Tour 2017[73] ; le gagnant, désigné à l'issue de cette soirée fait le concert d'ouverture du Hellfest, au Klub du Metal Corner.

Les cinq finalistes de l'édition 2017[74] sont Comalane, Fenris, The Iron Troopers, The Nazmen et RAKEL TRAXX ; RAKEL TRAXX est le vainqueur[75],[76].

Concours Metallian Hellfest

En, 2017, le magazine Metallian lance le « Concours Metallian Hellfest » pour remplacer, sur la Mainstage02, le chanteur Joakim Brodén durant le titre Swedish Pagans du groupe Sabaton, le vendredi 16 ; chaque participant doit enregistrer sa prestation sur YouTube et le gagnant sera désigné par les membres du groupe[77].

Sports

Football

En 2016, le Hellfest est sponsor de l'Étoile de Clisson (club de football amateur de Promotion d'honneur, 8e division) pour les trois années à venir, les joueurs portant le logo Hellfest sur leurs maillots[78],[79].

En 2019, le Hellfest devient également sponsor du FC Nantes dans le cadre de la dernière Coupe de la Ligue. Pour l'occasion, les joueurs arborent un maillot spécial à l'effigie du festival lors des rencontres. Ce partenariat lancé en grandes pompes par une vidéo regroupant le groupe de metal parodique Ultra Vomit et des joueurs du FC Nantes introduit une nouvelle gamme de vêtements croisant les deux univers[80].

Hockey sur glace

En 2016, le Hellfest est le partenaire d'un match de Division 1 de hockey sur glace, entre les Corsaires de Nantes et les Bisons de Neuilly-sur-Marne : « Hellfest est heureux de vous annoncer qu’il sponsorisera la rencontre du samedi 13 février à la patinoire du petit port, qui opposera les Corsaires de Nantes aux Bisons de Neuilly-sur-Marne. A l’occasion, les Corsaires seront relookés et arboreront fièrement les couleurs et les maillots « brandés » des joueurs seront revendu aux enchères pour l’association caritative[81] « 1 maillot – 1 vie ». La patinoire baignera dans une ambiance des plus rock puisque la bande son sera, comme il se doit, 100% Métal[82],[83],[84] ! ».

En 2017, le partenariat avec les Corsaires de Nantes est renouvelé[85] durant le match les opposant aux Sangliers Arvernes de Clermont-Ferrand, le .

Skateboard
Le skatepark « Cross da Cruzz » (emplacement 2016).

Lors des éditions 2015 et 2016, un partenariat avec le milieu du skateboard, le concept « Cross da Cruzz », fait naître un skatepark sur le site du festival, offrant des démonstrations au public.

Basket

En 2017, un partenariat est établi entre l'équipe de basket B des seniors féminin de Clisson et le Hellfest sous forme de nouveaux maillots qui portent le logo du festival[86]

Notes et références

Notes

  1. Dès 2007, le groupe religieux « Jéricho de prière » se manifeste dans ce domaine, en limitant ses actions à des dénonciations orales ainsi que de par des appels à la prière. L'année suivante une association de riverains « Bien vivre à Clisson... sans Hellfest » reprend les mêmes méthodes[8].

Références

  1. « Historique (6e paragraphe) », sur hellfest.fr (consulté le )
  2. Antoine Gaudin, « MUSIQUE - "Pour une esthétique du metal" : entretien avec François Oualia autour de la programmation du Hellfest 2014 (Première réponse) », sur nonfiction.fr, (consulté le )
  3. « Hellfest », sur hellfest.fr (consulté le ).
  4. Stéphane Vandangeon, « Musique. Le pape du metal », sur letelegramme.fr, (consulté le ).
  5. Vanessa Ferrere, « Cinq choses à savoir sur le festival Hellfest », sur lexpress.fr, (consulté le ).
  6. Benoît Guérin, « Ben et Yoann, papas heureux du Hellfest », sur nantes.maville.com, (consulté le )
  7. Victor Laurançon 2009, p. 26
  8. Victor Laurançon 2009, p. 58
  9. « Après le « Piss Christ » d'Avignon, des cathos s'attaquent au « Hellfest » de Clisson », sur archives-lepost.huffingtonpost.fr, (consulté le ).
  10. Olivier Nouaillas, « Civitas, le bras politique des lefebvristes », sur lavie.fr, (consulté le ).
  11. (en) Guibert et Sklower 2011, p. 107-108
    « There was for instance the ‘Cercle des Trois Provinces’, a Catholic association politically and ideologically rooted in the extreme-right movement. They mainly used posters and sent letters to the media and festival’s supporters. Benjamin Barbaud received one, in which he was told that he would have to ‘answer before God for his deeds’. These messages mixed religious texts, prophecies, prayers, as well as odd articles, for example on AIDs in Africa and the solutions recommended by Pope John Paul II (abstinence). The tracts proposed many elements typical of the rhetoric we analysed above, but in an even more extreme and caricatured way: condemnation of ‘anti-Christian racism’; of the authorities’ ‘criminal’ behaviour, in financing an evil festival in the context of a ‘multiplication of tomb desecrations in cemeteries’. »
  12. Marine Ditta, « La provoc borderline des hard rockers du Hellfest », L'Humanité, (lire en ligne).
  13. G.F., « Un groupe déprogrammé du festival Hellfest à cause de paroles provocantes », sur 20minutes.fr, (consulté le )
  14. Sébastien Marraud, « Le Hellfest affiche une santé de fer », sur sudouest.fr, (consulté le ).
  15. M. P., « Au Hellfest, les adeptes du noir se souviennent de l'homme en rouge », sur lavoixdunord.fr, (consulté le ).
  16. « Le "Hellfest" rendra hommage au député Patrick Roy  », sur rtl.fr, (consulté le ).
  17. « HellPresse », sur vs-webzine.com, (consulté le ).
  18. Anaïs Maiheux, « Hellfest : Cette année, on a même du metal country ! », sur lexpress.fr, (consulté le ).
  19. Guillaume B. Decherf , « Au Hellfest, le heavy metal est un jeu d'enfants  », sur metronews.fr, (consulté le ).
  20. « Hellfest à Clisson. 102 000 entrées payantes en trois jours », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  21. Jacques Sayagh, « Le festival Hellfest électrise l'économie régionale  », sur jactiv.ouest-france.fr, (consulté le ).
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Voir aussi

Bibliographie

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  • Travaux universitaires :
    • Corentin Charbonnier, Le Hellfest - Un lieu de pèlerinage pour metalheads (dir. : Isabelle Bianquis), Tours, Université François Rabelais, thèse de doctorat d'anthropologie (soutenue le ) ;
    • Julien Breuil et Jean-Pierre Lanfrey (dir.), Le metal, culture du mal ? Théâtre de l'occultisme ou fer de lance de la diversité culturelle : Le cas du Hellfest Open Air de Clisson (Mémoire de master recherche en Administration des institutions culturelles), Arles, Université Paul Cézanne, , 92 p. ;
    • Victor Laurançon et Yoann Le Nevé (dir.), Un festival metal open air dans le paysage culturel français (Mémoire de master 2 professionnel de fin d'études), Institut d'études politiques de Grenoble, , 82 p. (lire en ligne). 
    • (en) Gérome Guibert et Jedediah Sklower, « Hellfest, the Thing That Should Not Be? Local perceptions and Catholic discourses on metal culture in France. Titus Hjelm, Keith Kahn-Harris & Mark LeVine (dir.), dossier "Heavy metal: Controversies and Countercultures" », Popular Music History, vol. 6, nos 1-2, (résumé).
  • Autres documents :
    • Collectif (dir. Frank Darcel), ROK : De 1960 à nos jours, 50 Ans de musique électrifiée en Bretagne, t. 2 : 1990/2013, LADTK – Les Amis Du Tuchenn Kador, , 480 p. (ISBN 978-2-9543644-0-7), « Helfest, une fête d'enfer ! », p. 430-433
    • Thierry Jigourel, Fêtes bretonnes et celtiques : De l'Antiquité à nos jours, Fouesnant, Yoran Embanner, , 200 p. (ISBN 978-2-36785-024-5), « Les grands festivals contemporains : Hellfest à Clisson », p. 166-169
    • Christophe Guibert, « Hellfest : des festivaliers bien inoffensifs », Place Publique, no 33,  ;
    • « Spécial Hellfest », Rock Hard, no Hors-série, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013.

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Articles connexes

Liens externes

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