Grindcore

Le grindcore (/ˈɡɹaɪnd.kɔː/) est un genre musical extrême dérivé du crust punk. Le grindcore est une musique extrêmement directe, rapide et brutale dans laquelle les vocaux gutturaux ou criés côtoient les blast beats de batterie et les riffs de guitare relativement simples et ultra rapides directement influencés par le punk hardcore.

Grindcore
Origines stylistiques Hardcore punk, crust punk, thrashcore, crossover, thrash metal, death metal, noise rock, musique industrielle
Origines culturelles Milieu des années 1980 ; Royaume-Uni
Instruments typiques Guitare électrique, basse, batterie, chant

Sous-genres

Cybergrind, noisecore

Genres dérivés

Mathcore, powerviolence

Genres associés

Deathgrind, grindstep

Le grindcore est associé à un engagement politique. Les thèmes abordés par les textes sont orientés vers les idées telles que l'anticonsumérisme, la déforestation ou encore le végétarisme et la libération animale (pour Nasum ou Agathocles entre autres). Le grindcore est une conséquence directe du crust punk et du punk hardcore. Une seconde génération du grindcore, plus orientée death metal, apparaît avec des textes plutôt ironiques, gores et pornographiques avec un second degré polémique (Anal Cunt, Agoraphobic Nosebleed). Par la suite, de plus en plus de projets ont exploité le côté parodique ou volontairement « débile » tel que Purulent Excretor, Gronibard ou Salt On Your Shaven Pussy. D'autres, tels que le groupe français Sublime Cadaveric Decomposition, jusqu'à leur troisième album, n'articulaient pas de paroles dans leur musique.

Le grindcore, évolution du punk hardcore et du crust punk, est parfois confondu avec le brutal death metal, évolution pure du death metal, avec des groupes tels que Suffocation, Benighted..

Caractéristiques

Le grindcore est un mélange initial de thrash metal et de punk hardcore. Le nom est dérivé du mot anglophone grind, un terme britannique de thrash et emprunte le suffixe -core de hardcore[1]. Le grindcore utilise l'instrumentation classique du punk hardcore et du heavy metal : guitare électrique, basse et batterie[2]. Cependant, le grindcore modifie les pratiques habituelles du metal ou du rock dans sa structure et sa tonalité[2]. Le style vocal « oscille entre cris aigus et graves, grunts et aboiements[2]. » Les paroles sont souvent incompréhensibles.

Certains morceaux de grindcore contiennent une « microchanson » qui dure seulement quelques secondes. En 2001, le Livre Guinness des records récompense Brutal Truth dans la catégorie de « clip vidéo le plus court » pour sa chanson sortie en 1994 Collateral Damage (qui dure seulement quatre secondes). En 2007, la vidéo de la chanson You Suffer de Napalm Death établit un nouveau record dans cette catégorie avec une durée de 1,3 secondes[3]. Hormis la microchanson, le grindcore se caractérise généralement par sa courte durée ; par exemple, le premier album de Carcass, Reek of Putrefaction (1988), se compose de 22 chansons d'une durée moyenne d'une minute et 48 secondes. Certains albums de grindcore sont de très courte durée comparés aux autres genres, et se composent d'une large liste de titres mais d'une durée totale moyenne de 15 à 20 minutes. Certains groupes de grindcore utilisent des guitares down-tuned[4].

Blast beat

Le blast beat est une technique de batterie caractérisant le grindcore dans toutes ses formes[5], bien que très peu utilisée. Selon la définition d'Adam MacGregor, « le blast-beat se répète généralement, est joué à très grande vitesse, et se répartit entre kickdrum, snare, ride, crash, ou hi-hat[5]. » Les blast beats sont définis comme de « fortes explosions percussives, moins centrées sur le rythme et plus sur la pure violence sonore[6]. » Napalm Death utilise pour la première fois ce terme[6], bien que ce style de batterie ait été déjà pratiqué auparavant par d'autres groupes. Daniel Ekeroth explique que le blast beat a été initialement utilisé par le groupe de D-beat Asocial dans leur démo publiée en 1992[7]. D.R.I. (No Sense)[5], S.O.D. (Milk)[8], Sarcófago (Satanas)[9], Sepultura (Antichrist)[10], et Repulsion[11] ont également utilisés cette technique bien avant l'arrivée de Napalm Death dans la scène.

Paroles

Les paroles du grindcore sont militantes et provocantes. Un nombre de musiciens de grindcore s'engagent politiquement et éthiquement, généralement revendiqués d'extrême gauche en lien avec les racines punk du grindcore[12]. Par exemple, les chansons de Napalm Death se concentrent sur des thèmes anarchistes, dans la tradition anarcho-punk. Ces thèmes incluent l'anti-racisme, le féminisme, l'anti-militarisme, et l'anticapitalisme. D'autres groupes de grindcore, comme Cattle Decapitation et Carcass, expriment leur dégoût de la nature humaine, de la maltraitance animale, et sont dans certains cas végétariens ou végans[13]. Les chansons de Carcass en particulier sont considérées comme à l'origine du style goregrind, qui se concentre sur des thèmes « corporels »[14]. Des groupes qui se concentrent plus sur des thèmes sexuels que corporels, comme Gut et les Meat Shits, sont classés dans la catégorie pornogrind[15]. Les paroles de Seth Putnam sont notées pour leur humour noir[16], tandis que The Locust utilise de l'humour satirique inspiré par William S. Burroughs[17].

Histoire

Précurseurs

La première scène grindcore est liée à un réseau international d'échanges entre particuliers et de la production DIY[18]. Les premiers précurseurs connus du son grindcore sont Siege[19], groupe de punk hardcore, et Repulsion, groupe de death metal[11]. Siege, originaire de Weymouth, dans le Massachusetts, s'inspire du punk hardcore américain classique (Minor Threat, Black Flag, Void) et de groupes britanniques tels que Discharge, Venom et Motörhead[20]. Siege voulait jouer à un rythme effréné : « On écoutait les groupes punk et hardcore les plus rapides qu'on pouvait trouver et on se disait, 'Okay, on va composer quelque chose de plus rapide qu'eux' », comme l'explique le batteur Robert Williams[20].

Repulsion, originaire de Flint (Michigan), dit s'être inspiré de groupes de street punk comme Discharge et Charged GBH, de crossover thrash comme les Dirty Rotten Imbeciles et Corrosion of Conformity, de thrash metal comme Slayer, Metallica, Celtic Frost[21], Sodom, et Venom, et de death metal (Possessed), de punk hardcore comme Black Flag, et d'anciens groupes de hard rock[11]. Le groupe est souvent crédité pour avoir inventé le classique blast beat grind (joué à 190 BPM) et sa tonalité[11]. Shane Embury, en particulier, considère le groupe comme à l'origine des dernières innovations de Napalm Death[11]. Kevin Sharp de Brutal Truth déclare que « Horrified était et est toujours ce qui définit le grind ; un mélange parfait de punk hardcore et de gore metal, de vitesse et de distorsion[22]. »

D'autres groupes de la scène grindcore, comme Heresy et Unseen Terror, s'inspirent du punk hardcore américain de groupes comme Septic Death, et le D-beat suédois[23]. Sore Throat explique s'être inspiré de Discharge, Disorder, de groupes D-beat et thrash metal, comme Hellhammer[24] et de groupes américains comme Poison Idea et DRI[24]. Le japanese hardcore, en particulier GISM, est également mentionné par les premiers groupes du style[25]. D'autres groupes notables sont cités par les anciens membres et les membres actuels de Napalm Death comme Discharge[26], Amebix[27], Throbbing Gristle[28] et les Dirty Rotten Imbeciles[28]. Les groupes de post-punk, comme Killing Joke[26] et Joy Division[29] sont également cités comme les premiers ayant inspiré Napalm Death.

Grindcore britannique

Les pionniers du grindcore Napalm Death, en 2007.

Le grindcore, comme tel, se développe au milieu des années 1980 au Royaume-Uni grâce à Napalm Death, groupe originaire de la scène anarcho-punk de Birmingham, en Angleterre[30]. Leurs chansons étant initialement dans la veine de Crass[30], elles seront finalement associées à la scène crust punk[31]. Le groupe commence ensuite à reprendre des éléments en provenance du thrashcore, post-punk, et du power electronics[32]. Le groupe effectue également des changements chez ses membres[33]. Un changement majeur de style s'effectue à l'arrivée de Mick Harris à la batterie[33]. Le rédacteur Ian Glasper indique que « pendant plusieurs mois, le public stupéfait ne savait plus si Napalm Death était encore un groupe sérieux, lorsqu'il entendait la rapidité du nouveau batteur[33]. » Albert Mudrian suggère que le terme « grindcore » ait été utilisé pour la première fois par Harris. Ce dernier indique que « le grindcore vient de grind, qui est le seul mot qui m'est venu à l'esprit pour définir Swans après avoir acheté leur album en '84. Ensuite, avec ce nouveau mouvement hardcore qui s'est lancé en '85, je me suis dit que grind leur allait tellement bien quand ils jouaient rapidement, alors j'ai utilisé le mot grindcore[34]. »

D'autres sources contredisent les propos de Harris. Dans un article publié par le magazine Spin, Steven Blush déclare que « l'homme souvent crédité » pour avoir nommé le style grindcore s'appelle Shane Embury, bassiste de Napalm Death depuis 1987. Embury offre sa propre définition du « son » grindcore : « Aussi loin que je me rappelle, on s'inspirait de Celtic Frost, Siege – qui est un groupe hardcore originaire de Boston – un tas de groupes hardcore et death metal, et certains groupes indus-bruitistes comme Swans à leurs débuts. Alors, on a mélangé le tout. À la base, tout ça est joué à 200 à l'heure[21]. »

Le fondateur du label Earache Records, Digby Pearson, soutient Embury, expliquant que Napalm Death « a passé le hardcore et le metal à la vitesse supérieure[35]. » Pearson, cependant, explique que le grindcore « ne se caractérise pas uniquement par la vitesse de la batterie, des blast beats, etc. » « le terme servait à définir les guitares - heavy, downtuned, bleak, harsh riffing[36]. »

Grindcore nord-américain

Seth Putnam d'Anal Cunt au Relapse Festival, 1993.

Le journaliste Kevin Stewart-Panko divise l'origine du grindcore américain des années 1990 en trois sources : le grindcore britannique, les précurseurs américains, et le death metal[37]. Les premiers albums de Napalm Death n'étant publiés dans leur intégralité aux États-Unis, des groupes américains s'inspirent de leurs dernières chansons comme Harmony Corruption[37]. Les groupes américains utilisent souvent des riffs en provenance du crossover thrash ou du thrash metal[37]. Les premiers groupes grind incluent Terrorizer et Assück[38]. Anal Cunt, groupe particulièrement dissonant dépourvu de basse, est une influence pour la scène[37]. Leur style est souvent considéré comme du « noisecore » ou « noisegrind », décrit par Giulio des Cripple Bastards comme « le côté le plus nihiliste et anti-musical de la musique extrême de l'époque[18],[39]. »

Brutal Truth devient le groupe le plus populaire de la scène au début des années 1990[38]. Cependant, Kevin Sharp indique qu'ils s'inspirent plus du thrash metal de Dark Angel que des groupes britanniques[22]. Discordance Axis détenait un style plus technique dans son jeu comparé à la plupart de ses prédécesseurs[37].

Grindcore européen

Des groupes européens, tels qu'Agathocles, de Belgique[38], Patareni, de Croatie, et Fear of God, de Suisse, sont les plus imposants du style[40]. Filthy Christians, signé au label Earache Records en 1989, intronise le style en Suède[41] tandis que Cripple Bastards s'établit dans la scène italienne du grindcore[23]. En France, Lugubre est un bon exemple de grindcore décomplexé.

Influence sur d'autres genres

Le groupe japonais de noise rock Boredoms emprunte des éléments de grindcore[2],[42] et part en tournée avec Brutal Truth en 1993[43]. Gore Beyond Necropsy formé en 1989, collabore par la suite avec le musicien bruitiste Merzbow[44]. Naked City, mené par le saxophoniste John Zorn, joue une forme avant-gardiste de jazz punk orientée grindcore[45],[46]. Zorn forme plus tard Painkiller avec le producteur ambient dub Bill Laswell à la guitare basse et Mick Harris à la batterie[47] qui collabore avec Justin Broadrick[48].

Powerviolence

Le powerviolence est un sous-genre agressif et dissonant du punk hardcore[49],[50]. Le style est lié au thrashcore[49] et similaire au grindcore. Bien que le powerviolence s'inspire de Napalm Death et d'autres premiers groupes de grindcore, les groupes du genre évitent les éléments du heavy metal[51].

Musique industrielle et électronique

Justin Pearson de The Locust, à l'origine du cybergrind.

Parmi d'autres influences, Napalm Death inspire la scène de la musique industrielle[28]. De ce fait, l'ancien guitariste de Napalm Death, Justin Broadrick, se lance dans le metal industriel avec Godflesh[26]. Mick Harris, dans son groupe post-Napalm Death, Scorn, expérimente brièvement le style[52]. Scorn joue également du hip-hop industriel[53] et du dark ambient[54]. Fear Factory[55], groupe de metal industriel, est également cité dans le groupe s'inspirant du grindcore.

Le digital hardcore est initialement un mélange de punk hardcore et techno hardcore[56]. Agoraphobic Nosebleed et The Locust sollicitent des remixes de producteurs digital hardcore et de musique bruitiste[57],[58], James Plotkin, Dave Witte, et Speedranch participent au projet Phantomsmasher, qui mélange grindcore et digital hardcore. Alec Empire, d'Atari Teenage Riot, groupe iconique du digital hardcore, collabore avec Justin Broadrick sur le premier album de Curse of the Golden Vampire[59] et avec Gabe Serbian, de The Locust, sur scène au Japon[60]. La personnalité du japanoise Merzbow participe également au show Empire/Serbian[60].

Le XXIe siècle assiste au développement de l'« electrogrind » (ou « cybergrind »)[61],[62] joué par The Berzerker, Body Hammer, Gigantic Brain et Genghis Tron qui intègre des éléments de musique électronique[39]. Ces groupes s'inspirent des chansons d'Agoraphobic Nosebleed, Enemy Soil et The Locust, et d'autres groupes de metal industriel[61]. The Berzerker s'approprie également le kick de type Roland TR-909 distordu du gabber[63]. Les récents groupes de cybergrind sont caricaturés par leur connexion hipster[61].

Metalcore

Le metalcore est un genre mêlant metal extrême et punk hardcore, s'inspirant à l'époque du groove metal[64]. Comme le grindcore, le metalcore peut inclure des breakdowns et des passages intenses menant au moshing[65]. Au milieu des années 1990, certains groupes de metalcore commencent à s'inspirer du développement du grindcore. Par exemple, des groupes de mathcore[66],[67] comme The Dillinger Escape Plan[68], Some Girls[69] et Daughters[70],[71]. Ces groupes incluent également des éléments de post-hardcore[66].

Certains premiers groupes de screamo[72] comme Circle Takes the Square et Orchid[73] sont associés au grindcore par certains rédacteurs.

Notes et références

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  5. (en) Adam MacGregor, Dusted, 11 juin 2006. Agoraphobic Nosebleed review, consulté le 2 octobre 2008.
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  71. (en) Stewart Mason, AllMusic. Daughters biography, consulté le 21 juin 2008.
  72. (en) Another interesting sub-sub-genre [sic?] was this strange crossover of first-generation emo and grind. Bands like Reversal of Man or Orchid may not have stood the test of time, but it was a pretty cool sound at the time and one that was pretty uniquely American. - Greg Pratt, Altered States, Grindcore Special part. 2, page 43.
  73. (en) Ryan Buege. Metal Injection, 15 juin 2008. Circle Takes the Square is in the Studio, consulté le 21 juin 2008.

Voir aussi

Bibliographie

  • Albert Mudrian, Choosing Death, L'Histoire du death metal et du grindcore (éditions Camion Blanc) (ISBN 978-2-910196-50-9).
  • Fabien Hein, Hard rock, Heavy metal, metal. Histoire, culture et pratiquants (ISBN 2-913169-08-2).

Liens externes

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