Head & Shoulders

Origine du nom

Le nom donné à la marque s'explique notamment par la propriété antipelliculaire de ces shampooings. En effet, l'utilisation de ce produit permet d'éliminer les pellicules provenant de la tête ("head") et par la suite les pellicules pouvant se déposer également sur les épaules ("shoulders").

Histoire

En 1949, l'ingénieur chimiste et bactériologue John Parran Jr rejoins la société Procter & Gamble et a pour mission de trouver des solutions confortables pour éliminer les pellicules sans abîmer les cheveux.

En 1961, après 10 ans de recherche, Head & Shoulders voit le jour. L'année d'après, le produit est vendu dans tous les États-Unis.

À la base en crème, les recherches continuent pour en faire un shampooing. En 1975, la formule de base est finalement transformée en shampooing pour être plus agréable au consommateur. L'efficacité du shampooing est cliniquement prouvée à la suite de ces recherches et devient le shampooing le plus vendu dans le monde.

En 2002, les laboratoires Head & Shoulders décryptent le code génétique du champignon Malassezia Globosa, à l'origine des pellicules.

Depuis, les recherches scientifiques de Head & Shoulders continuent et visent le même but : améliorer la destruction des pellicules et le confort du consommateur[2].

Protection de l'environnement

Réduction de la consommation d'eau

La consommation d'eau des usines Head & Shoulders a baissé de 58% entre 2002 et 2012 et de 11% de 2010 à 2015[3].

Les produits Head & Shoulders visent à avoir une utilisation rapide, permettant ainsi aux consommateurs de réduire leur consommation d'eau[4].

Production

De 2010 à 2015 : la consommation énergétique des usines a baissé de 7%.

les déchets de fabrication ont baissé de 85%.

les émissions de CO2 ont baissé de 11%.

L'usine de Taicang fonctionne uniquement avec de l'énergie renouvelable.

L'usine de Xiqing tire 15% de sa consommation énergétique de la géothermie[3].

Gestion des déchets

Les emballages sont conçus pour être le moins volumineux possible et sont recyclables la plupart du temps[5].

Sécurité des produits

Head & Shoulders travaille continuellement avec des dermatologues indépendants comme l'alliance de la santé de la peau (Skin Health Alliance), garantissant ainsi une sécurité sanitaire des produits.

Après la mise sur les marché des produits, Head & Shoulders reste à l'écoute des critiques qui sont faites sur ses produits et reste en veille scientifique quant aux composants de leurs produits[6].

Les tests se font en trois étapes : des études in-vitro du produit après son développement, des études précliniques qui consistent à mesurer la quantité d'ingrédients actifs déposés sur le consommateur et enfin des études cliniques. Cette dernière étape réalisée dans des laboratoires externes vise à certifier la sécurité du produit et mesurer son efficacité[6].

Une étude randomisée affirme que le shampooing Selsun Blue offre une meilleure destruction des pellicules que les shampooing Head & Shoulders, Flex et Tegrin[7].

Une autre étude réalisée sur la population japonaise affirme que Head & Shoulders est plus efficace contre les pellicules que le shampooing Merit, lui même plus efficace qu'un shampoing placebo et qu'il devrait être conseillé par les dermatologues afin de réduire les problèmes pelliculaires qui touchaient 37% de la population du pays[8].

Une étude in-vitro constate que Head & Shoulders fait partie des shampooing les plus efficaces pour éliminer le Malassezia Globosa et le Malassezia Restricta[9].

Une autre étude encore affirme que le shampooing est efficace contre les pellicules grâce au Kétoconazole qu'il contient[10].

L'UFC Que Choisir met en garde contre le shampooing antipelliculaire 2-en-1 anti-démangeaisons à l’eucalyptus de Head and shoulders qui contiendrait une substance allergène, la méthylisothiazolinone dans ce cas[11].

Culture populaire

  • Dans le film Évolution, les héros utilisent Head & Shoulders afin d'éliminer une menace extra-terrestre grâce au sulfure de sélénium qu'il contient. Le film est réalisé en partenariat avec la marque.

Bibliographie

  • (en) A. Tosti, Daniel Asz-Sigall et Rodrigo Pirmez, Hair and scalp treatments : a practical guide [« Traitements des cheveux et du cuir chevelu : un guide pratique »], Springer, (ISBN 978-3-030-21555-2 et 3-030-21555-5, OCLC 1120690462, lire en ligne)

Notes et références

  1. Rapport annuel de Procter & Gamble
  2. « Notre histoire », sur www.headandshoulders.fr (consulté le )
  3. « Comment nous réduisons l’impact de la fabrication du shampooing numéro 1 au monde », sur www.headandshoulders.fr (consulté le )
  4. « $name », sur www.headandshoulders.fr (consulté le )
  5. « Comment nous réduisons les déchets chez Head & Shoulders », sur www.headandshoulders.fr (consulté le )
  6. « Des shampooings efficaces et sûrs », sur www.headandshoulders.fr (consulté le )
  7. (en) Marvin Rapaport, « A Randomized, Controlled Clinical Trial of Four Anti-Dandruff Shampoos » Une étude contrôlée et randomisée sur quatre shampoings anti-pelliculaires »], Journal of International Medical Research, vol. 9, no 2, 1981-03-xx, p. 152–156 (ISSN 0300-0605 et 1473-2300, DOI 10.1177/030006058100900213, lire en ligne, consulté le )
  8. (ja) Caroline W. Cardin, Robert B. Amon, Jon M. Hanifin et Yoshiaki Hori, « The antidandruff efficacy of head and shoulders rinse-in-shampoo (1% zinc pyrithione) and head and shoulders shampoo (1% zinc pyrithione) with head and shoulders conditioning rinse (0.3% zinc pyrithione) versus merit shampoo with merit moisture rinse. » L'efficacité du shampooing à rincer Head & Shoulders (1% pyrithione de zinc) et du shampooing Head & Shoulders (1% pyrithione de zinc) avec son rinçage conditionneur (0,3% pyrithione de zinc) contre le shampooing Merit et son rinçage humide »], Nishi Nihon Hifuka, vol. 52, no 6, , p. 1208–1216 (ISSN 1880-4047 et 0386-9784, DOI 10.2336/nishinihonhifu.52.1208, lire en ligne, consulté le )
  9. (en) C. Leong, B. Schmid, A. Buttafuoco et M. Glatz, « In vitro efficacy of antifungal agents alone and in shampoo formulation against dandruff‐associated Malassezia spp. and Staphylococcus spp. » L'efficacité in-vitro des agents fongicides seuls et dans leur forme de shampooing contre les champignons Malassezia et Staphylocoques »], International Journal of Cosmetic Science, vol. 41, no 3, 2019-06-xx, p. 221–227 (ISSN 0142-5463 et 1468-2494, DOI 10.1111/ics.12525, lire en ligne, consulté le )
  10. (en) Amelia C. Bulmer et Glenn S. Bulmer, « The antifungal action of dandruff shampoos » L'action antifongique des shampooings antipelliculaires. »], Mycopathologia, vol. 147, no 2, , p. 63–65 (DOI 10.1023/A:1007132830164, lire en ligne, consulté le )
  11. « Substances toxiques et indésirables dans les cosmétiques – Un guide… », sur www.quechoisir.org, (consulté le )

Articles connexes

Liens externes

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