Harkis pendant la guerre d'Algérie

Les Harkis étaient des supplétifs autochtones engagés pendant la guerre d'Algérie par l'armée française, aux côtés de laquelle ils formaient une catégorie de soldats irréguliers[1].

Une histoire ancienne d’engagement

Selon Jean-Jacques Jordi, la constitution des harkis ne doit pas être considérée uniquement comme un événement de la guerre d’Algérie mais doit être « analysée au travers de toute une histoire de liens, d’attachements mais aussi de rejets avec la France ». Les Harkis se rattachent à ce mouvement d'« indigènes » pro-français qui naît en 1830 lorsque des tribus prêtent allégeance à la France. Dès 1831, des bataillons de soldats « indigènes » sont mis sur pied et participent aux opérations de conquête de l'Algérie aux côtés des unités métropolitaines. En 1856, trois régiments de tirailleurs algériens sont créés dans chacune des provinces de l’Algérie française et font partie intégrante de l’armée française. Ces tirailleurs s’illustrent ensuite dans la plupart des campagnes du Second Empire et de la IIIe République puis lors des deux guerres mondiales. Ainsi dans certaines familles, comme celle du Bachaga Boualam, se développe une sorte de tradition militaire. Dès le début de la guerre d’Algérie, le recours aux supplétifs musulmans apparaît non seulement nécessaire mais indispensable à l’armée française[2].

Les origines des Harkis (1954-57)

L'idée de former des unités de police supplétive a été formulée avant même le début de l'insurrection algérienne que l'on date traditionnellement du . Le gouverneur général de l'Algérie, Roger Léonard avait souhaité la création de « goums civils » composés d'Algériens musulmans pour patrouiller dans les zones rurales[1].

Le remplaçant de Léonard, Jacques Soustelle crée, le , pour l'ensemble de l'Algérie 34 groupes de « Groupes mobiles de police rurale » (GMPR), qui deviennent, en 1958 les « Groupes mobiles de sécurité » (GMS). Cette création d'unités indigènes supplétives se place dans une longue tradition de l'armée française, qui remonte à 1830[3]. On peut citer les turcopoles, les zouaves (1830), les tirailleurs algériens (1842).

Cette création, à l'époque où les Européens sont mobilisés sous les drapeaux soulève quelques problèmes juridiques de statut. En effet, pendant la période coloniale, les Algériens musulmans étaient de nationalité française, sans avoir tous les attributs de la citoyenneté[4]. Ils ne pouvaient l'obtenir qu'en affirmant au préalable « déclarer abandonner [leur] statut personnel pour être régi par lois civiles et politiques françaises » et ceci à la différence des Juifs à qui le décret Crémieux a donné collectivement la citoyenneté française. Par « statut personnel » il faut entendre toutes les règles qui régissent la vie privée allant de la naissance jusqu'au décès et leurs conséquences telles que la succession, le mariage, le divorce et l'incapacité. Ces règles, n'étant pas compatibles avec le Code Civil, offraient aux musulmans un statut leur permettant de continuer à être soumis à leurs règles coutumières coraniques.

Les Français musulmans d'Algérie auraient pu être appelés sous les drapeaux au même titre que les autres citoyens, sans bénéficier de statut particulier (c'est le cas à partir de ). Ces réserves juridiques sont levées par le Ministère de la Défense en raison des avantages retirés de la constitution de tels groupes. En premier lieu, soustraire les combattants à l'emprise « rebelle », et en deuxième lieu, disposer de troupes locales aptes à fournir des renseignements et à participer au maintien de l'ordre dans un pays qu'elles connaissent aussi bien que les rebelles[1]. Comme le note François-Xavier Hautreux, la discrimination entre « Français musulmans d'Algérie » (FMA) (ou « Français de souche nord-africaine », FSNA) et « Français de souche européenne » (FSE) est une constante tout au long de la guerre pour les autorités françaises civiles et militaires[1].

C'est qu'en effet, les militaires prennent de plus en plus le premier rôle. Des « goums militaires » ou « harkas » sont créées sur le terrain dès 1955 et officialisées en 1956. Dans un rapport daté de la fin 1955, les harkas sont définies comme des « forces auxiliaires mobiles, de caractère tribal (auxiliaires temporaires) ». En même temps que les harkas se forment des Groupes d'autodéfense (GAD). Les GAD sont théoriquement moins offensifs que les harkas et ils ne sont pas rémunérés, alors que les membres des harkas sont rémunérés 750 francs (anciens, à peine plus de 1 euro) par jour de service.

En 1956, Robert Lacoste précise les règles concernant la création des harkas et des groupes d'autodéfense. La décision appartient au préfet, et la gestion des groupes est confiée au commandement militaire en collaboration avec l'administrateur de la commune ou l'officier SAS le représentant. Ces formations sont composées de volontaires. En , il existe officiellement 70 harkas, regroupant 2 186 harkis.

Développement des Harkis (1957-60)

À partir de 1957, le nombre de harkis connaît une forte croissance. C'est la période où la France multiplie les postes sur tout le territoire algérien. C'est une stratégie très coûteuse en hommes qui pousse l'état-major à recruter massivement le plus de forces disponibles. L'expérience de la guerre d'Indochine est encore toute proche, et dès , une fiche du 3e bureau de l'état-major de la 10e région militaire intitulée « Guérilla et contre-guérilla en Algérie » soulignait que « les meilleures troupes de contre-guérilla sont à base d'autochtones ». Vis-à-vis de l'opinion publique métropolitaine et aussi de l'opinion internationale, il est important de montrer que les musulmans d'Algérie se battent majoritairement dans le camp français. Par-delà l'efficacité militaire, les militaires attendent aussi et peut-être même surtout un effet psychologique. Comme l'écrit dans une note un officier supérieur « Par l'intermédiaire de leurs parents, de leurs amis, les harkis contribuent soit à entretenir un climat favorable à notre cause dans leurs villages d'origine, soit au minimum à contre-battre la propagande adverse. »[1]

En , une harka constituée de femmes harkettes est créée à Catinat par le lieutenant français Onrupt[5].

Évolution des divers groupes de supplétifs musulmans en 1957
mokhaznis GMPR GAD harkas
3 500 4 748 3 502 2 186
5 500 5 824 5 500 10 430

En , une note de service de l'état-major précise la définition d'une harka : « La harka est une formation levée pour des opérations déterminées et pour un temps limité... Leur mise en œuvre doit normalement se situer dans un cadre local. Leur participation à des opérations extérieures à leur périmètre de recrutement doit donc être exceptionnelle et de durée limitée. En aucun cas les harkas ne doivent être engagées isolément ». Initialement, les harkis sont armés de fusils de chasse. On ne leur confie des armes de guerre comme des fusils ou des pistolets-mitrailleurs que progressivement, et les armes qui ne sont que prêtées doivent être rendues après les opérations[1].

En , le nombre de Français de souche nord-africaine (FSNA), appellation désignant les Algériens musulmans à l’époque, engagés dans l’armée ou l’État français, est estimé à environ 250 000 personnes réparties entre[6] :

  • 217 000 Algériens dans l’armée régulière ou supplétifs (57 000 harkis, 9 100 GMS (gardes mobiles de sécurité), 19 450 moghaznis, 65 850 gardes d’autodéfense dont 29 270 armés répartis en 2 107 groupes et 65 600 appelés et engagés) ;
  • 33 000 Algériens inscrits dans la vie politique et l’administration (un ministre, 46 députés sur un total de 67 pour l’Algérie, 350 conseillers généraux sur un total de 452, 11 550 conseillers municipaux sur un total de 14 000 et 20 000 fonctionnaires dont un préfet et plusieurs sous-préfets).

L'espoir de gagner la guerre (1958-60)

La période entre 1958 et 1960 marque l'apogée de l'emploi des harkis sur le terrain. Le général Challe est nommé commandant en chef des forces françaises en Algérie à la fin de l'année 1958 et il met sur pied un plan qui porte son nom, le « plan Challe », ensemble de grandes opérations de ratissage pour faire éclater les unités de l'ALN, les katibas en groupes, et les harkis sont invités à entrer dans les commandos de chasse dont la mission est de traquer ces petits groupes.

En , à son maximum, l'effectif combiné des GAD et des harkas représente 63 000 harkis. 7 500 GMPR, 19 100 moghaznis, 3 060 UR-Aassès, 62 000 autodéfenses (dont 50 % armés) = 154 700 (dont 123 700 armés). Ils sont mieux armés, accèdent à certains grades de l'armée et l'état-major voudrait les former pour qu'ils deviennent des « militants de la cause française »[1]. Les harkis sont payés comme les mokhaznis et les membres des GMPR, 750 francs (anciens) par jour, ce qui représente à peu près 2 fois le SMIG horaire[réf. nécessaire], mais à la différence des mokhaznis et des GMPR, ils ne bénéficient pas d'allocations familiales et d'assurance sociale. Les gardes des GMPR reçoivent en plus une « prime de maintien de l'ordre » de 4 500 francs (anciens) par mois. Les harkis sont recrutés sans contrat et simplement comptabilisés à la fin de chaque mois.

Environ 5 % des effectifs sont des ralliés qui ont quitté les rangs du FLN. On se méfie souvent d'eux, il y a parfois des désertions dans l'autre sens et les ralliés y sont parfois impliqués. 10 % des harkis sont incorporés dans les commandos de chasse, mais l'activité de beaucoup de ces commandos de chasse ne se distingue pas tellement de celle de la majorité des harkas : protection et patrouilles. D'après le général Challe, seuls 5 000 ou 6 000 harkis seraient vraiment investis dans des opérations de commandos. Certains harkis sont également employés comme voltigeurs ou interprètes dans les unités de l'armée régulière.

Certaines unités sont payées sur des crédits harkis ou des crédits des services spéciaux mais se distinguent des harkas normales et ne sont pas comptabilisées dans les effectifs. C'est le cas des maquis rivaux du FLN, souvent mesalistes, et armés par la France à partir de 1957. Leurs chefs s'appellent Bellounis, Kobus ou Si Chérif. Ces différents groupes ont pu compter jusqu'à 5 000 hommes.

Un autre cas à part est celui de la harka du Bachaga Boualem, dans l'Ouarsenis. La harka du bachaga, figure emblématique de l’Algérie française, qui compte environ 1 500 hommes, constitue un fief qui échappe en partie à l'autorité de l'armée française[1], la région étant considérée comme « pacifiée »[7].

En France métropolitaine, suivant le modèle du plan Challe, on recute des Algériens musulmans pour lutter plus efficacement contre le FLN. Cette force de police auxiliaire (FPA) est opérationnelle à partir de [8],[9].

Vers l'indépendance de l'Algérie (1961-62)

Vieux Harki, ancien combattant

Le , Les Français de métropole lassés par une guerre qu'ils ne comprennent pas se prononcent par référendum pour l'autodétermination de l'Algérie. Il devient tellement clair que De Gaulle a déjà opté pour la voie de l'indépendance algérienne qu'une partie de l'armée participe à ce que l'on appelle le putsch des généraux et entre en dissidence entre les 23 et . Les négociations avec le FLN s'ouvrent officiellement à Évian le . Elles conduisent, presque un an plus tard à la signature des accords d'Évian qui conduisent à l'indépendance sous réserve d'une confirmation par referendum[10].

Il s'agit d'un retournement complet par rapport à la politique de l'Algérie française pour laquelle s'étaient battus l'armée française et les différents corps de supplétifs qu'elle avait créés. Bien que les accords d'Évian envisagent implicitement que les Pieds-Noirs, c'est-à-dire les Français d'Algérie, restent en Algérie, des plans avaient envisagé dès 1961 leur retour en métropole. Les harkis sont à ce moment franchement distingués des « Français d'Algérie ». Venir en France n'est pas considéré comme un retour, mais comme une migration. C'est la fin du mythe entretenu les années précédentes qui présentait les Français musulmans comme des Français comme les autres[1].

Si les effectifs des membres des harkas a culminé autour de 30 000 hommes, le nombre de ceux qui à un moment donné en ont fait partie est de l'ordre de 80 000 auxquels s'ajoutent un grand nombre d'autres Algériens musulmans qui ont collaboré de près ou de loin avec l'administration ou l'armée française.

Le , le général Ailleret, nouveau commandant en chef en Algérie demande dans une note aux autorités militaires de recevoir les demandes des harkis qui souhaitent partir en métropole. Le , le ministre des Armées Pierre Messmer envoie une note d'information dans laquelle les conditions de reclassement des harkis dans l'armée française sont précisées. Ils peuvent bénéficier d'un contrat de six mois non renouvelable, bénéficiant ainsi de la protection de l'armée pendant cette période. « Ils disposeront d'un large délai pour choisir leur voie et nous pourrons les aider efficacement d'abord en les démobilisant intellectuellement, en les employant à des taches non militaires... la difficulté d'une adaptation brutale en France d'un harki doit être expliquée aux intéressés ». Indépendamment de cette possibilité de contrat de 6 mois, ils ont le choix entre un licenciement avec prime ou un engagement dans l'armée régulière, sous réserve d'une bonne condition physique et d'être célibataire[11]. Du 1er mars au , les effectifs des harkis passent de 41 383 à 11 998. Les désertions représentent 3,5 % des départs, les engagements dans l'armée, 6 %, les contrats civils, 11 % et les licenciements avec prime 80 %.

À partir de , les contacts entre le FLN et la population se multiplient. Les harkis reçoivent aussi bien des menaces que des promesses de pardon conditionnées parfois au versement de leurs primes de licenciement[12]. De nombreux musulmans qui viennent se placer sous la protection de l'armée française pour échapper aux menaces demandent le rapatriement en métropole. Il s'agit de toutes les catégories d'anciens supplétifs, mais aussi de fonctionnaires ou d'élus. Après les accords d'Évian, entre 30 000 et 50 000 musulmans sont rapatriés en France par la voie officielle, dont 23 721 entre à , On évalue entre 25 000 et 40 000 ceux qui gagnent la métropole par leurs propres moyens[13].

Des accords d'Évian en à l'établissement sans contestation de l'autorité de Ben Bella, l'Algérie vit une période de semi-anarchie où il est difficile de préciser qui, dans chaque région, exerce réellement l'autorité. Jusqu'à l'indépendance qui intervient le , l'Exécutif provisoire exerce théoriquement l'autorité et bénéficie d'une force locale formée, toujours théoriquement, d'Européens et d'Algériens, mais le plus souvent subordonnée à l'ALN qui ne respecte pas forcément l'autorité du GPRA qui ne peut empêcher de nombreuses exactions vis-à-vis des Européens ou des Musulmans[1],[14].

De nombreux officiers, surtout ceux responsables des S.AS, conscient que les harkis laissés en Algérie sont promis à la mort, voyant que les filières officielles sont engorgées, prennent sur eux d'envoyer leurs soldats en métropole. Ces actions sont contrecarrées par le gouvernement, Louis Joxe adresse le au Haut Commissaire Christian Fouchet la note suivante ; elle est très connue et tous les ouvrages consacrés au problème des harkis la citent.

«  Les renseignements qui me parviennent sur les rapatriements prématurés des supplétifs indiquent l'existence de véritables réseaux tissés sur l'Algérie et la Métropole et dont la partie algérienne a souvent pour origine un chef SAS. Je vous envoie au fur et à mesure la documentation que je reçois à ce sujet. Vous voudrez bien faire rechercher tant dans l'armée que dans l'administration les promoteurs et les complices de ces entreprises et faire prendre les sanctions appropriées. Les supplétifs débarqués en Métropole en dehors du plan général de rapatriement seront, en principe, renvoyés en Algérie où ils devront rejoindre avant qu'il soit statué sur leur destination définitive le personnel déjà regroupé selon les directives des 7 et . Je n'ignore pas que ce renvoi peut être interprété par les propagandistes de la sédition comme un refus d'assurer l'avenir de ceux qui nous sont demeurés fidèles, il conviendra donc d'éviter de donner la moindre publicité à cette mesure ; mais ce qu'il faut surtout obtenir, c'est que le gouvernement ne soit plus amené à prendre une telle décision. »

En , l'indépendance est marquée par la lutte de pouvoir qui oppose très schématiquement le bureau politique et le GPRA[15]. De juillet à , l'Algérie vit l'apogée de ce que l'on a appelé le wilayisme, c'est-à-dire, la lutte entre les différentes régions militaires auquel s'ajoute la rentrée sur le territoire algérien des troupes de l'ALN autrefois stationnées en Tunisie ou au Maroc. C'est dans ce contexte que se déroulent une vague d'exactions contre tous les supposés ennemis de patrie algérienne désignés sous le terme générique de « harkis ». Ces exactions prennent différentes formes : taxations, arrestations, brimades, exécutions souvent accompagnées de tortures. Selon les lieux, il peut s'agir d'une politique de vengeance organisée par les nouvelles autorités ou l'occasion de régler de vieux comptes.

Les quelque 90 000 « Français musulmans » qui ont regagné la France après la signature des accords d'Évian sont eux aussi désignés sous le nom générique de « harkis ». Parmi ceux qui sont restés en Algérie, plusieurs dizaines de milliers ont été massacrés.

Notes et références

  1. François-Xavier Hautreux, L'engagement des Harkis, (1954-1962), Essai de périodisation, Vingtième Siècle. Revue d'histoire, no 90, 2006/2
  2. Jean-Jacques Jordi, directeur du Mémorial de l’outre-mer à Marseille, À propos des Harkis, Cahier du CEHD, no 24
  3. Jacques Frémeaux, L'Afrique à l'ombre des épées, 1830-1930, Tome II: Officiers administrateurs et troupes coloniales, Vincennes, SHAT, 1995, p.152
  4. Patrik Weil, Qu'est-ce qu'un Français ? Histoire de la nationalité française depuis la Révolution, Grasset, 2002
  5. Zineb Ali-Benali, « Une généalogie de la parole « harkis ». Mémoires des filles, paroles des mères », Les Temps Modernes, no 666, , p. 186–196 (ISSN 0040-3075, DOI 10.3917/ltm.666.0186, lire en ligne, consulté le )
  6. Service historique de la Défense (SHD) 1 H 2538.
  7. Boualem, les harkis au service de la France, éditions France Empire.
  8. Emmanuel BlanchardPolice judiciaire et pratique d'exceptions pendant la guerre d'Algérie, Vingtième Siècle. Revue d'histoire, n°90, 2006/2
  9. Remy Valat, Article paru dans la Revue d'Histoire : Outre-Mers, 1er semestre 2004, N°342-343
  10. Monneret, La phase finale de la guerre d'Algérie (ISBN 2-7475-0043-8).
  11. Charles-Robert Ageron, Le drame des harkis en 1962, Vingtième siècle, Revue d'Histoire, 42, avril 1994
  12. Guy Pervillé, Pour une histoire de la guerre d'Algérie, Picard, 2002, p.216
  13. Charles-Robert Ageron, Les supplétifs algériens dans l'armée française pendant la guerre d'Algérie, Vingtième siècle, Revue d'Histoire, n°48, octobre 1995. Voir aussi Maurice Faivre, Les combattants musulmans de la guerre d'Algérie, L'Harmattan, 1995
  14. Maurice Faivre "les Archives inédites de la politique Algérienne" de la France 1958-1962 editions L'Harmattan 2006
  15. Gilbert Meynier, Histoire intérieure du FLN, Fayard, 2002,p.637

lettre du service historique des armées: http://perso.orange.fr/guerredalgerie/images/note%20harkis.jpg

Sources de l'article

L'essentiel de l'article dans sa version du a été inspirée, à l'exception du paragraphe sur la FPA, par l'article de François-Xavier Hautreux, L'engagement des Harkis, (1954-1962), Essai de périodisation, Vingtième Siècle. Revue d'histoire, no 90, 2006/2.

Bibliographie

  • Azni Boussad Harkis, crime d'état (ISBN 2-290-32158-3)
  • Besnaci-Lancou Fatima, « Fille de Harki »
  • Besnaci-Lancou Fatima, « Nos mères, paroles blessées » Femmes de harkis
  • Besnaci-Lancou Fatima, « Treize Chibanis Harkis »
  • Besnaci-Lancou Fatima, Gilles Manceron « Les harkis dans la colonisation et ses suites »
  • Besnaci-Lancou Fatima, Abderahmen Moumen "Les Harkis", collection Idées reçues"
  • Bachaga Saïd Boualam - Mon pays la France - 1962 - Éditions France-Empire
  • Bachaga Saïd Boualam - Les harkis au service de la France - 1963 - Éditions France-Empire
  • Bachaga Saïd Boualam - L'Algérie sans la France - 1964 - Éditions France-Empire
  • Titraoui et Coll le livre des harkis
  • Maurice Faivre « un village de harkis »
  • Maurice Faivre « les combattants musulmans de la guerre d'Algérie »
  • Daniel Grenon, Harkis, soldats abandonnés, (ISBN 9782845635555)
  • Nicolas d'Andoque, Guerre et paix en Algérie. L'épopée silencieuse des SAS : 1955-1962, Paris, Société de production littéraire, 1977

Voir aussi

Liens externes

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