Haravilliers

Haravilliers est une commune française du Val-d'Oise située dans le Vexin français, à environ 50 km au nord-ouest de Paris.

Haravilliers

La mairie.
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Val-d'Oise
Arrondissement Pontoise
Intercommunalité CC Vexin Centre
Maire
Mandat
Michel Razafimbelo
2020-2026
Code postal 95640
Code commune 95298
Démographie
Gentilé Haravillois
Population
municipale
555 hab. (2018 )
Densité 51 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 10′ 24″ nord, 2° 03′ 18″ est
Altitude 146 m
Min. 99 m
Max. 216 m
Superficie 10,90 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pontoise
Législatives 1re circonscription du Val-d'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Haravilliers
Géolocalisation sur la carte : Val-d'Oise
Haravilliers
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Haravilliers
Géolocalisation sur la carte : France
Haravilliers
Liens
Site web https://haravilliers.com/

    Ses habitants sont appelés les Haravillois.

    Géographie

    Description

    Haravilliers un village périurbain du Vexin français situé sur le plateau du Vexin , et qui occupe le flanc sud-est de la butte-témoin la plus élevée d'Île-de-France. La commune détient ainsi sur son territoire le point culminant de la région : 216 mètres au sommet du massif des buttes de Rosne.

    Elle se trouve à 15 km au nord de Pontoise, 40 km au nord-ouest de Paris et 30 km au sud de Beauvais.

    Elle est aisément accessible par les anciennes routes nationales RN 15 et RN 328, ainsi que depuis l'autoroute A16

    Haravilliers se trouve dans le périmètre du Parc naturel régional du Vexin français

    Communes limitrophes

    La commune est limitrophe de Berville, Arronville, Theuville, Bréançon, Le Heaulme et Neuilly-en-Vexin dans le département du Val-d'Oise; Chavençon et Neuville-Bosc dans le département voisin de l'Oise.

    Hydrographie

    La commune est drainée par le Ru de Theuville (ou Ravin de Theuville), un affluent du Sausseron, et donc un sous-affluent de la Seine par l'Oise.

    Urbanisme

    La commune a la particularité dans cette région constituée majoritairement de villages d'habitat groupé d'être composée de neuf hameaux.

    Typologie

    Haravilliers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[6],[7].

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Haradvilerio en 1099, Haravilet[8].

    Le nom d'Haravilliers provient du germanique Herradus et du bas latin villare, ferme[9].

    Histoire

    Le lieu est occupé dès la préhistoire, comme l'atteste la découverte de nombreux silex taillés et pierres polies sur le territoire de la commune. Deux sites d'habitat et un atelier de potier de l'époque gallo-romaine ont également été découverts. La dimension de l'église indique l'importance de la paroisse au Moyen Âge; le lieu se nomme Haradvilerio en 1099. La population est répartie dans de nombreux hameaux, et la situation pose problème sous l'Ancien Régime, à cause de l'éloignement des paroissiens, et surtout pour la collecte des deniers royaux. Un arrêt du parlement de Paris datant du décrète donc la séparation de plusieurs hameaux de la paroisse principale (Theuville, le Ruel, le Quoniam, Sausette et Drumal), hameaux qui ne seront de nouveau rassemblés qu'en 1790 à la création de la commune, à l'exception de Theuville qui deviendra une commune indépendante.

    Politique et administration

    Ancienne plaque Michelin du temps de la Seine-et-Oise.

    Rattachements administratifs

    Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[10], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Pontoise après un transfert administratif effectif au .

    Elle faisait partie de 1801 à 1967 du canton de Marines de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, la ville intègre le canton de Vigny [11]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 d'un nouveau canton de Pontoise

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription du Val-d'Oise.

    Intercommunalité

    La commune, initialement membre de la communauté de communes Val de Viosne, est membre, depuis le , de la communauté de communes Vexin centre.

    En effet, cette dernière a été constituée le par la fusion de la communauté de communes des Trois Vallées du Vexin (12 communes), de la communauté de communes Val de Viosne (14 communes) et de la communauté de communes du Plateau du Vexin (8 communes), conformément aux prévisions du schéma départemental de coopération intercommunale du Val-d'Oise approuvé le [12].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1995 mars 2001 Marc Vignal PS  
    mars 2001 mars 2014[13] Jean-Pierre Fohrer[14],[15] UMP Conseil en stratégie et management public et privé
    mars 2014[16] mai 2020 Françoise Wiltz    
    mai 2020[17] En cours
    (au 24 février 2021)
    Michel Razafimbelo    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].

    En 2018, la commune comptait 555 habitants[Note 3], en augmentation de 0,54 % par rapport à 2013 (Val-d'Oise : +3,67 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    351398411408407443460438446
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    439455404381360343338315311
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    295293287250242202228252204
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    229214270348414460502539552
    2018 - - - - - - - -
    555--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Colombier.

    Monuments historiques

    Haravilliers compte deux monuments historiques sur son territoire :

    • Église Notre-Dame-de-l'Assomption, rue de l'Église (classée monument historique en 1915[21]) :
      cet édifice du XIIe siècle a été fortement remanié aux XIIIe, XVIe et XVIIIe siècles. D'un plan fort irrégulier, il se compose d'un vaisseau central de six travées barlongues, dont les trois premières sont très courtes, et la dernière servant de chœur ; d'un étroit collatéraux sud de six travées également, dont les voûtes atteignent la même hauteur que celles de la nef ; d'un collatéral semblable au nord, s'arrêtant après la troisième travée ; d'un ancien croisillon nord du transept largement saillant, côtoyant deux piles d'un clocher central aujourd'hui disparu ; et d'une grande chapelle de deux travées carrées en continuité du croisillon, flanquant les deux dernières travées du vaisseau central. Le clocher-tour de la fin du XVe siècle se dresse devant la quatrième travée du bas-côté sud, ce qui correspond exactement au milieu de la façade méridionale.
      Du XIIIe siècle, reste au moins le croisillon nord du transept, et du XIIe siècle, subsistent la façade occidentale et le mur des trois premières travées du collatéral sud. Les autres parties de l'édifice ont été soit retouchées, soit remplacées au XVIe siècle, mais la seule partie homogène de cette dernière époque est la chapelle Renaissance au nord du chœur.
      L'élément le plus remarquable est le lanternon roman couronnant la tourelle d'escalier ronde à l'angle sud-ouest de l'édifice[22],[23].
    • Colombier, rue du Colombier, dans un champ à l'est de l'église (inscrit monument historique par arrêté du [24]) : Vestige d'une ancienne ferme seigneuriale, il date du XVIe siècle et est de forme cylindrique. Les murs en moellons sont consolidés par des chaînages verticaux en pierre de taille à distance régulière, et un larmier sépare les deux niveaux. Les ouvertures sont rectangulaires. Le toit en poivrière est couronné par un pigeon en métal. À l'intérieur, le plafond intermédiaire s'appuyant sur un pilier central et les boulins ont disparu[23].

    On peut également signaler :

    • Chapelle Sainte-Marie-Madeleine, au hameau du Ruel : Elle remonte au XIIIe siècle, mais sa nef a été remaniée au XVIe siècle[23].
    • Lavoir, au hameau du Quoniam : Il est le seul de la commune à ne pas avoir été détruit à l'installation de l'eau courante dans le village[23].

    Anecdote locale

    Le , cinq habitants disent avoir vu un disque géant, lévitant à une dizaine de mètres du sol et émettant de multiples lumières, puis perdent connaissance et sont retrouvé à quelque distance[25]

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    • A. Courcelle, « Notes pour servir à l'histoire d'Haravilliers et de Theuville », Mémoires de la Société historique et archéologique de l'arrondissement de Pontoise et du Vexin, Pontoise, Imprimerie Lucien Pâris, vol. 27, , p. 121-128 (ISSN 1148-8107, lire en ligne)

    Liens externes

    • « Haravilliers », Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Communes limitrophes de Haravilliers » sur Géoportail..
    2. « Communes limitrophes de Haravilliers » sur Géoportail..
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Paris », sur insee.fr (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
    9. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2, page 981
    10. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. « Schéma départemental de coopération intercommunale du Val-d'Oise » [PDF], Préfecture du Val-d'Oise, (consulté le ), p. 14-15.
    13. « Deux équipes vont s'affronter à Haravilliers », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ) « Françoise Wiltz, la première adjointe, a elle aussi l'intention de succéder au maire sortant Jean-Pierre Fohrer, qui quitte la commune pour raisons professionnelles ».
    14. « Jean Pierre Fohrer », sur https://fr.linkedin.com (consulté le ).
    15. Réélu pour le mandat 2008-2014 : Site officiel de la préfecture du Val d‘Oise-liste des maires, 3 août 2009 [PDF]
    16. « Haravilliers : Françoise Wiltz passe avec toute sa liste », La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    17. « Compte-rendu de la séance du conseil municipal du 23 mai 2020 » [PDF], Compte rendu, sur https://haravilliers.com (consulté le ).
    18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    21. « Église Notre-Dame de l'Assomption », notice no PA00080087, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    22. Bernhard Duhamel, Guide des églises du Vexin français : Haravilliers, Paris, Éditions du Valhermeil, , 344 p. (ISBN 2-905684-23-2), p. 167-169.
    23. Séverine Charon, Hénin, Maria Pia Hutin-Houillon, Philippe Oyer et Bruno Sternberger, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Haravilliers », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. II, , p. 657-660 (ISBN 2-84234-056-6).
    24. « Colombier », notice no PA00080086, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    25. Marie Persidat, « Ovni : « l’affaire d’Haravilliers » toujours aussi mystérieuse 20 ans après : Référence dans le milieu des ufologues, l’histoire d’un ovni vu par cinq personnes au-dessus du hameau du Ruel est aujourd’hui relatée dans un ouvrage. L’auteur de ce dernier est présent ce samedi au Salon du livre de Paris. », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
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