Hans von Boineburg-Lengsfeld

Le baron (Freiherr en allemand) Hans von Boineburg-Lengsfeld est un Generalleutnant allemand (équivalent en France de général de corps d'armée) de la Seconde Guerre mondiale (1889 - 1980).

Biographie

La famille Boineburg appartient à la vieille aristocratie hessoise. Hans von Boineburg-Lengsfeld s'engagea le dans l’armée prussienne, et fut promu lieutenant le .

Il prit part à la Première Guerre mondiale sur le front de l'Ouest et celui de l'Est puis fut versé dans la Reichswehr et accéda au grade de commandant.

Avec la Deuxième Guerre mondiale, c'est en tant que lieutenant-colonel, qu'il participe à la campagne de Pologne en tant que commandant du 1er bataillon du 1er régiment de Panzer Grenadier de la 1re Panzerdivision[1].

Lors de la bataille de France il est à la tête de la 4e Panzer Brigade en Hollande et en Belgique avant de participer à la rupture de la ligne Weygand[1]. Il fut décoré de la croix de fer le pour son action au cours de la campagne de France en tant que commandant et chef de la IVe Brigade de couverture (4e Panzerdivision).

En , durant l'opération Barbarossa il est à la tête de la 7e brigade de Panzer Grenadier avant de revenir à Paris en pour organiser la création de la 23e Panzerdivision.
Promu général de brigade le il part à la tête de la 23e Panzerdivision sur le front de l'Est, et combat à la seconde bataille de Kharkov.
Nommé generalleutnant le il lance sa division dans l'opération Wintergewitter, destinée à libérer les troupes assiégées à Stalingrad, qui est anéantie. Gravement blessé, il rentre à Eisenach, en Thuringe, avant d'être rappelé en pour remplacer le generalleutnant Ernst Schaumburg (de), commandant du Gross Paris, trop peu enclin à obéir à la politique du Reich.

À la tête 50 000 soldats, en particulier administratifs et supplétifs mais aussi de la 325e division de sécurité, Boineburg-Lengsfeld prépare la défense de Paris et de sa banlieue avec la création de la ligne Boineburg et de son plan de mobilisation.

Boineburg-Lengsfeld reste surtout connu pour son rôle dans l'opération Walkyrie du ou il fait désarmer des membres de la Gestapo et des SS, sur ordre de Carl-Heinrich von Stülpnagel, le commandant en chef des troupes d’occupation en France (Militârbefehlshaber in Frankreich).

Défaitiste et jugé peu fiable, il échappe aux représailles mais il est muté d'office le dans la Führerreserve, et est remplacé par von Choltitz le 9 août. Affecté de façon éphémère tantôt à la défense de Fribourg-en-Brisgau, tantôt aux camps d'entraînement, il est finalement arrêté par les Alliés le .

Filmographie

Cinéma

Liens externes

Notes, sources et références

  • Portail de l’histoire militaire
  • Portail du nazisme
  • Portail de l’Allemagne
  • Portail de la Seconde Guerre mondiale
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.