Gyula Zaránd

Gyula Zaránd est un photographe franco- hongrois né le à Budapest, et mort le à Puteaux.

Dans le nom hongrois Zaránd Gyula, le nom de famille précède le prénom, mais cet article utilise l’ordre habituel en français Gyula Zaránd, où le prénom précède le nom.


Biographie

Gyula Zaránd s'initie à la photographie dès l'âge de 15 ans sur les traces de son grand père et de ses deux parents déjà photographes. Il obtient son diplôme de l'école de photographie où il suit les enseignement de Balla Demeter (hu) et de l'école supérieure de journalisme de Budapest et rentre comme reporter-photographe au magazine Tükör[1].

Son travail de photographe révèle son interêt sociologique et humaniste sur les malaises sociaux et politiques qui traversent la Hongrie après 1956.

Les hôpitaux psychiatriques, les adultes marginalisés, les enfants des rues, l'alcoolisme, deviennent ses sujets d'inspirations.

Certaines de ses images considérées comme subversives, n'ont pas échappé à la censure de l'époque et n'ont pas été publiées dans son pays. Il quitte définitivement la Hongrie pour s'installer à Paris en 1971.

En 1987, une série importante de ses photographies (période 1958-1971) a été acquise par le Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris[2].

Gyula Zaránd meurt à Puteaux le , à l’âge de 76 ans[3].

Expositions

Parmi les expositions les plus marquantes on peut citer :

Publications

  • Henri Vincenot (photogr. Gyula Zarand), Ma Bourgogne : le toit du monde occidental, éditions Universitaires Jean-Pierre Delarge, coll. « Terres de Mémoire », (ISBN 2-7113-0156-7).
  • Patrick Reumaux (photogr. Gyula Zarand), André Dhotel : Interview et bibliographie, éditions Universitaires Jean-Pierre Delarge, coll. « Terres de Mémoire », (ISBN 978-2-7113-0134-8).
  • (fr + hu) Gyula Zarand, Díszlépés Pas de parade : Válogatás 45 év fényképeiből 45 années de photographies, Folpress, , 212 p. (ISBN 963-87098-5-5)[6].
  • Gyula Zarand et Sylvestre Clancier, Sur les pas de Maigret, Editions du Polar, coll. « Sur les pas de... », (ISBN 978-2-35568-044-1)[7].
  • Gyula Zarand : « L'Utopie » (des années 60 en Hongrie) Port Folio Éditions « Chez Higgins ». 15 photographies argentiques, signées et numérotées, tirages limités à 30 exemplaires. 2007

Articles

Gyula Zaránd est issu d'une famille de photographes que l'écrivain, collectionneur et critique d'art Bernard Lamarche-Vadel a décrite dans un de ses articles « Trois regards sur le XXe. siècle hongrois »[8],[9].

Notes et références

  1. (hu) András Bán, « A Muskátliban mindig előkerültek fotók », sur hvg.hu, HVG,
  2. « Rechercher | Paris Musées », sur parismuseescollections.paris.fr (consulté le )
  3. Données d’Etat civil, consultées le 29 avril 2020.
  4. « Gyula Zarand | Centre Pompidou », sur www.centrepompidou.fr (consulté le )
  5. « Blog des Mardis hongrois de Paris », sur mardishongrois.blogspot.com (consulté le )
  6. (hu) « Díszlépés (Pas de parade) - Zaránd Gyula - 3600 Ft - Vatera.hu », sur vatera (consulté le )
  7. « Sur les pas de Maigret - Gyula Zarand », sur Babelio (consulté le )
  8. Bernard Lamarche-Vadel, « trois générations de Photographes Hongrois : Janòs Fiedler, Zarànd Gyula (père), Gyula Zarand (fils) », sur www.gyulazarand.com (consulté le )
  9. « Trois générations de photographes hongrois de 1893 à nos jours », sur Babelio (consulté le )

Liens externes

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