Guy de Boysson

Guy Marie Xavier Jacques de Boysson né le à Chindrieux[1] et mort le à Paris est un résistant, banquier et homme politique français.

Pour les autres membres de la famille, voir Famille de Boysson.

Biographie

Issu d'une vieille famille catholique, Guy de Boysson est le fils de Louis de Boysson (1881-1971), ingénieur général du Génie maritime et directeur général adjoint de la Compagnie de Paris-Orléans, et de Marie Jeanne d'Anglejan-Châtillon, ainsi que le neveu d'Antoine de Boysson et le petit-fils de Xavier de Boysson (1851-1927), directeur du contrôle général des armées et secrétaire général du ministère de la Guerre. Parmi ses dix frères et sœurs, il compte Pascale de Boysson ainsi que l'épouse du général Jean-Marc Pineau.

Il suit ses études au grand séminaire de Lyon, au lycée Janson-de-Sailly à Paris, aux facultés de droit de Paris et de Lyon, puis à l'École libre des sciences politiques. Il sort diplômé en sciences politiques et docteur en droit. Engagé dans la Résistance au sein des maquis FTP, il est décoré de la croix de guerre.

Secrétaire général des Forces unies de la jeunesse patriotique, il devient membre de l'Assemblée consultative provisoire le . Il y est rapporteur du budget de la jeunesse, de l'éducation physique et des sports au cours de la séance du .

Boysson est président de la Fédération mondiale de la jeunesse démocratique ; à ce titre, il organise le Congrès de la Paix de Prague, et associé-gérant des Éditions du jeune combattant. Il est le directeur de publication du magazine Miroir Sprint jusqu’en 1948.

Guy de Boysson est député communiste de l'Aveyron de 1945 à 1948, puis il est élu conseiller de l'Union française au titre de l'Assemblée nationale en 1948. Il y siège jusqu'en 1952.

Entré en 1952 à la Banque commerciale pour l'Europe du Nord comme conseiller, il en devient le directeur en 1957, puis le président-directeur général en 1965. En 1979, le journaliste d'investigation Jean Montaldo s'empara du contenu des poubelles placées devant le siège de la banque et put ainsi établir les liens financiers entre le Parti communiste français et l'Union soviétique.

Il avait épousé Geneviève Chevrillon, nièce et petite-nièce des académiciens André Chevrillon et Hippolyte Taine.

Notes et références

Annexes

Bibliographie

  • Geneviève Poujol, Madeleine Romer, Dictionnaire biographique des militants XIXe – XXe siècles : de l'éducation populaire à l'action culturelle, 1996.
  • Jean Montaldo, Les Secrets de la banque soviétique en France, 1979.

Liens externes

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