Guy Malandain

Guy Malandain, né le à Rouen (Seine-Inférieure), est un ingénieur du génie civil et homme politique français. Membre du Parti socialiste, il est maire de la ville de Trappes dans le département des Yvelines, de 2001 à 2020.

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Biographie

Membre du CERES au sein du Parti socialiste dès 1971 au congrès d'Épinay, Guy Malandain a de nombreuses années plus tard soutenu la candidature de Jean-Pierre Chevènement en 2002 avant de s'éloigner du Pôle républicain.

Député

Guy Malandain est élu député des Yvelines pour la première fois lors des élections législatives de juin 1981. Il représente la 8e circonscription et siège du au . Il est réélu au scrutin à la proportionnelle en mars 1986 pour un second mandat entre le et le , quand le président François Mitterrand dissout l'Assemblée nationale. Réélu en juin 1988, il est de nouveau député, cette fois-ci pour la 11e circonscription des Yvelines, une première fois du au et une seconde fois du au , comme suppléant de Catherine Tasca entrée au gouvernement.

Spécialisé dans les domaines de l'urbanisme, de l'habitat et de la politique de l'eau, Guy Malandain est rapporteur d'un certain nombre de textes, notamment la loi du sur les droits et les obligations des locataires et des bailleurs, celle du sur les rapports locatifs, tout comme la loi d'orientation pour la ville (LOV) du .

Mandats locaux

Il est conseiller général des Yvelines, élu dans le canton de Rambouillet de 1976 à 1982, conseiller municipal d'Auffargis de 1977 à 1983, puis d'Élancourt de 1983 à 1995, ville dont il est également adjoint au maire. Il est parallèlement conseiller régional d'Île-de-France entre 1983 et 1986.

En 1995, il est élu au conseil municipal de Trappes et devient adjoint au maire communiste. En 2001, il est tête de liste du Parti socialiste lors des élections municipales. La ville est un fief communiste depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. S'affirmant fermement laïc, Malandain promet la construction d'une grande « très grande mosquée » et est élu[1].

Il est réélu en 2008, sa liste obtenant dès le premier tour 54,7 % des voix, et de nouveau en 2014, où la liste qu'il conduit totalise 50,96 % des voix[2].

Il est par ailleurs conseiller de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines.

Lors des élections municipales de 2020, la liste qu'il conduit termine à la troisième place loin derrière celle d'Ali Rabeh, son ancien adjoint, qui l'emporte au second tour avec plus de 40 % des voix[3].

Publication

Famille

Il est le père de Thierry Malandain, danseur et chorégraphe.

Notes et références

Liens externes

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