Guy Georges

Guy Georges, de son nom de naissance Guy Rampillon, né le à Vitry-le-François (Marne), est un tueur en série et un violeur actif pendant les années 1990 en France. Il a été condamné le pour sept meurtres à la réclusion criminelle à perpétuité assorti d'une période de sûreté de vingt-deux ans.

Pour les articles homonymes, voir Guy Georges (homonymie).

Ne doit pas être confondu avec Guy Georges Amachoukeli.

Guy Georges
Tueur en série, violeur en série

Guy Georges dans les années 1980.
Information
Nom de naissance Guy Rampillon
Naissance
Vitry-le-François (Marne)
Surnom Le tueur de l'Est parisien
Le tueur de la Bastille
Joe the Killer
G le maudit
La bête de la Bastille
Condamnation
Sentence Réclusion criminelle à perpétuité
Actions criminelles Viols suivis de meurtres
Victimes 7
Période -
Pays France
Régions Île-de-France
Ville Paris
Arrestation

Biographie

Enfance

Guy Rampillon naît le à Vitry-le-François. Son père, George Cartwright, soldat afro-américain est cuisinier sur la base américaine de l'OTAN de Marly-le-Roi, de passage en France et déjà marié aux États-Unis. Sa mère, Hélène Rampillon [Angevine] est montée à Marly-le-Roi travailler « au bouchon », dans les bars américains. Elle a eu un premier fils en avril 1961 prénommé Stéphane, et né de père inconnu. Ce premier enfant est élevé par les parents d'Hélène qui s'occupent parfaitement de lui.

Guy Rampillon est rapidement renié et abandonné par sa mère, et rejeté par ses grands-parents maternels qui considérent que Guy n'est que le fruit d'une aventure extra-conjugale et sont mal à l'aise avec la couleur foncée de sa peau. Hélène Rampillon part vivre en Californie avec Stéphane, elle refera sa vie loin de son deuxième fils, et ne le verra jamais lors de ses brefs retours en France. Guy Rampillon est d'abord placé chez des nourrices à Angers qu'Hélène ne peut, ou ne veut pas payer, puis confié le à la DDASS qui le place dès le dans la banlieue d'Angers, chez la famille Morin qui compte cinq enfants. Mme Jeanne Morin avait déjà eu par la DDASS un enfant noir qu'elle avait pleuré quand on le lui avait repris. Guy George est accueilli comme un enfant de substitution. Il révèle très tôt un caractère solitaire au sein de cette famille nombreuse constituée de treize enfants adoptés, puis, très vite, un tempérament violent et agressif[1].

Sa mère n'ayant pas signé les papiers officiels d'abandon, il ne peut être adopté. Le , la DDASS constate « l'état d'abandon » de Guy Rampillon, bientôt pupille de l'État sous le matricule 5086. Afin de faciliter son adoption, par décision de justice le , on substitue son nom de naissance (Rampillon) qui est celui de sa mère pour le remplacer par un patronyme (Georges) provenant du prénom de son père[2].

Adolescence

Sa scolarité est chaotique : après avoir redoublé le CM1, il entre en sixième de transition en , au collège privé Notre-Dame, à Baugé dans le Maine-et-Loire[3],[2]. Solitaire, ses loisirs consistent à se promener dans les bois et à chasser, à l'exemple de Joe l'Indien, personnage des Aventures de Tom Sawyer, avec deux de ses frères adoptifs ; il traque, capture et vide lui-même le gibier qu'il trouve[3].

En , à 14 ans, il tente d'étrangler de ses mains une de ses sœurs adoptives, Roselyne Derouineau, handicapée mentale, qu'il apprécie pourtant. Cet incident est passé sous silence par les Morin, sur les conseils du Dr Longereau, qui soigna Roselyne, soucieux de laisser une chance à Guy[4],[5].

Le , à 15 ans, il récidive en agressant Christiane, sœur de Roselyne, en tentant de l'étrangler avec un pied de tabouret. Dans les deux cas, il semble avoir agi par pulsion. Inquiète pour ses autres filles, Mme Morin obtient le renvoi de Guy Georges dans le foyer de La Marmitière spécialisé pour les jeunes en difficulté[5],[6],[7].

Malgré un meilleur encadrement, le cas du jeune homme ne s'améliore pas. Le , il agresse la jeune Pascale C. à sa descente de bus. Après une tentative de racket, il tente de l'étrangler mais la jeune fille parvient à s'échapper. Arrêté par la police, il est relâché une semaine plus tard. Totalement seul à sa sortie de prison, rejeté par sa famille d'accueil, il déprime et se met à boire. Un an plus tard, il rechute dans ses crises de folie et agresse successivement en Jocelyne S. puis Roselyne C. Pour cette dernière, l'agression est très violente puisque Georges poignarde sa victime à la joue. Arrêté de nouveau, il purge alors un an de prison à Angers. À sa sortie de prison le , il ne fait l'objet d'aucun suivi spécialisé et décide de s’installer à Paris, avec un de ses frères adoptifs, après une expérience dans un foyer de jeunes majeurs à Angers ; il finance ce voyage en s'emparant de 20 000 F dans la caisse de ce foyer[8],[9].

Années d'errance et premiers crimes

À Paris, Guy Georges vole et se prostitue auprès d'une clientèle masculine. C'est le qu'il sévit pour la première fois dans la capitale. Nathalie L.[10], 18 ans, est agressée dans son immeuble alors qu'elle rentrait chez elle. Après avoir été violée, elle est poignardée et laissée pour morte par son agresseur. Blessée très gravement, la jeune femme survit pourtant à l'agression. Georges n'est pas inquiété, la justice concluant à un non-lieu. Il s'agit de la première agression connue qui précède une longue carrière avant une réponse pénale. En , il se fait arrêter dans le cadre d'une affaire de vol. Sa conditionnelle tombe. Condamné à cinq mois de prison, il est expédié en maison d'arrêt à Fleury-Mérogis. Le , il est libéré [11].

Une semaine plus tard, le , il agresse Violette K. dans un parking souterrain du 16e arrondissement : il la viole, la poignarde et tente de l'étrangler. La jeune femme parvient à s'enfuir. Guy Georges est repris par la police quelques jours plus tard. Il est condamné à 18 mois de prison qu'il purge partiellement à Écrouves en Lorraine. Un soir cependant où il a obtenu une permission de sortie pour bonne conduite, il viole à l'aide d'une arme Pascale Nix dans sa voiture : celle-ci est poignardée mais parvient à s'échapper. La police arrête Georges le soir même. Il est défendu devant la cour d'assises de Meurthe-et-Moselle à Nancy par Jean-Pierre Morin qui obtient une peine de dix ans d'emprisonnement (l'avocat général avait requis quinze ans).

Le « tueur de l'Est parisien »

L'immeuble du no 41 rue Delambre, où fut violée puis tuée Pascale Escarfail.

Bénéficiant d'un régime de semi-liberté, Guy Georges en profite un soir pour ne pas se présenter à la prison de Caen dont il dépend. Il s'enfuit alors à Paris et vit dans différents squats de l'est de la capitale. En , Guy Georges tue pour la première fois, assouvissant une pulsion latente et trouvant ainsi le moyen de ne plus avoir de plaignante capable de le dénoncer. Dans la soirée du au , il aperçoit Pascale Escarfail, dix-neuf ans, alors qu'il est à la terrasse d'un café. Il la suit jusqu'au 41 rue Delambre, pénètre dans l'immeuble avec facilité car la porte en fer forgé se referme lentement, la double dans la cage d'escalier, entre de force dans le petit appartement de la jeune femme et la viole[12]. Pascale se débat. Il la frappe de trois coups de couteau à la gorge[13].

Une semaine plus tard, il se constitue prisonnier dans un commissariat parisien. Il est condamné à une peine de huit mois pour cette évasion. Il est libéré le et sévit de nouveau à Paris seulement dix-huit jours après sa sortie de prison. Le , il agresse Éléonore D. dans un hall d'immeuble. Sa victime parvient à s'échapper et prévient les forces de l'ordre qui arrêtent Guy Georges. Il est condamné à cinq ans de prison dont trois avec sursis.

Ressorti en , Guy Georges récidive et assassine Catherine « Cathy » Rocher (vingt-sept ans) dans un parking souterrain après l'avoir violée, le . Il n'est pas inquiété. Six jours après ce crime, il agresse avec l'aide d'un couteau une animatrice radio travaillant pour Radio Nostalgie, Annie Le Fléouter, sous le porche du logement où elle réside, rue du Père Corentin.

« Le tueur de l'Est parisien » (comme la presse commence alors à le surnommer) récidive le en assassinant Elsa Benady (vingt-deux ans) dans le parking souterrain de sa résidence dans le 13e arrondissement. Un mois plus tard, l'architecte néerlandaise Agnès Nijkamp (trente-trois ans) est retrouvée par son compagnon, égorgée à son domicile dans le 11e arrondissement. Elle a été violée. C'est le 4e meurtre de Guy Georges qui vit alors comme un marginal, errant de squat en squat, passant ses journées à boire et à voler dans les commerces.

Six mois plus tard, Élisabeth Ortega échappe de peu à une tentative de meurtre du tueur de l'Est parisien. Malheureusement pour l'avancement de l'enquête, elle décrit dans un portrait-robot son agresseur comme ressemblant à un maghrébin et non au métis qu'est Guy Georges. Du fait de cette erreur, l'enquête piétine. C'est alors Hélène Frinking, femme de vingt-sept ans, qui est violée et tuée dans son appartement en en rentrant d'une soirée. Cette année-là, l'affaire du « tueur de l'Est parisien » commence à faire la une des médias, les enquêteurs parvenant à faire le lien entre différents crimes. Mais ils ont alors peu de preuves : une trace de pied grec (improprement appelé pied égyptien par les enquêteurs) relevée lors de l'homicide d'Hélène Frinking, un portrait-robot très vague, et deux traces ADN du même auteur laissées sur deux scènes de crime.

Le , Guy Georges est à deux doigts d'être démasqué après une agression manquée chez Mélanie Bacou, dans le quartier du Marais. Reconnu et dénoncé à la police, il échappe de nouveau, inexplicablement, à ce que les faits qui lui sont reprochés soient considérés comme ayant une qualification sexuelle, et n'est donc pas confondu. Il a encore plus de chance lorsque sa photo est présentée à l'une de ses anciennes victimes, Élisabeth Ortega, qui ne le reconnaît pas. La comparaison avec l'ADN suspect lui est donc évitée. Il est ainsi mis hors de cause, ce qui a pour effet de renforcer son sentiment d'invincibilité face aux autorités.

En , après une tentative de viol manquée contre Estelle Fouque, c'est Magali Sirotti, étudiante de dix-neuf ans, qui est violée puis poignardée dans son appartement. Valérie Lauzanne est agressée dans son escalier le , puis c'est Estelle Magd (vingt-cinq ans) qui est retrouvée le à son domicile, violée et égorgée dans son lit le jour précédent. Ce sera la dernière victime du tueur que la presse surnomme désormais « la bête de la Bastille »[14].

Après le meurtre d'Estelle Magd, à la fin , les enquêteurs, appartenant jusque-là à quatre groupes différents de la Brigade criminelle (d'où une guerre des polices), sont définitivement parvenus à faire le lien entre les différents crimes, et l'existence d'un tueur en série dans la capitale est donc avérée. Conscient de l'enquête sans précédent qui est en train d'être menée (notamment une enquête scientifique inédite[N 1] de comparaison d'ADN menée à l'échelle nationale par le juge d'instruction Gilbert Thiel), Guy Georges quitte temporairement Paris. Il y revient cependant quelques mois plus tard. C'est à ce moment-là que l'enquête scientifique porte enfin ses fruits et que le laboratoire de génétique moléculaire du CHU de Nantes, dirigé par Olivier Pascal, parvient à identifier et à recouper les traces d'ADN laissées sur les scènes de crimes comme étant celles de Guy Georges.

Liste des victimes connues

Date Identité[N 2] Âge Profession / Activité / Statut Lieu
Roselyne Derouineau  ? Sa sœur adoptive Noyant
Christiane Derouineau  ? Sa sœur adoptive Noyant
Pascale C. 20  ? Maine-et-Loire
Jocelyne S. 24  ? Angers
Roselyne C. 33  ? Angers
Nathalie David 18  ? Paris 14e
Violette K.  ?  ? avenue Foch Paris 16e
Pascale Nix 22 Étudiante Nancy
Pascale Escarfail 19 Étudiante en lettres à la Sorbonne 41 rue Delambre Paris 14e
Éléonore P. 22 Étudiante boulevard Malesherbes Paris 17e
Catherine « Cathy » Rocher 27 Assistante de marketing 70 boulevard de Reuilly Paris 12e
Annie Le Fléouter 28 Animatrice radio rue du Père-Corentin Paris 14e
Elsa Benady 22 Attachée de presse 110 boulevard Auguste-Blanqui Paris 13e
Agnès Nijkamp 33 Architecte d'intérieur 75 rue du Faubourg-Saint-Antoine Paris 11e
Élisabeth Ortega 23 Psychomotricienne 40 rue des Tournelles Paris 4e
Hélène Frinking 27 Étudiante en médecine Paris 10e
Mélanie Bacou 20  ? Rue au Maire[15] Paris 3e
Estelle Fouque 24 Monteuse pour le cinéma rue Jean-Pierre Timbaud Paris 11e
Magali Sirotti 19 Étudiante 71 rue d'Hautpoul Paris 19e
Valérie Lauzanne 25 Responsable commerciale rue Saint-Sulpice Paris 6e
Estelle Magd 25 Secrétaire chez MK2 12 rue de la Forge-Royale Paris 11e

Interpellation

De nombreuses équipes de policiers sont alors mobilisées pour arrêter le tueur, avec à leur tête Martine Monteil, nouvelle cheffe de la Brigade criminelle. C'est après une surveillance de tous les lieux que Guy Georges a l'habitude de fréquenter, et malgré une ultime et retentissante nouvelle bavure (la presse annonce son identité sur les ondes le matin même du jour qui va être celui de son arrestation, alors qu'il fait l'objet de plusieurs mandats d'arrêt, est recherché par toutes les polices et ne sait pas qu'il a été identifié), il est interpellé à 12 h 45, non loin de la station de métro Blanche dans le 9e arrondissement de Paris, le et incarcéré à la prison de la Santé[16].

Le , quelques semaines avant son procès, Guy Georges tente de s'évader de la prison de la Santé en compagnie de deux autres détenus en sciant les barreaux de sa cellule[17],[18]. Cette tentative d'évasion est classée sans suite par le parquet de Paris le , le magistrat qui a rédigé l'ordonnance précisant que « le transport et la comparution devant le tribunal correctionnel de Paris de trois détenus dangereux qui n'ont rien à perdre pose de sérieux problèmes de sécurité »[19].

Procès et condamnation

Lors de son procès qui débute le , il commence par nier tous les meurtres, puis sa défense se fissure sous la pression des avocats. Solange Doumic, avocate de la famille Escarfail, obtient de lui un demi-aveu le 24 mars[20], et le il finit par avouer lorsqu'il se trouve confronté à sa victime rescapée, Élisabeth Ortega. En pleurant il reconnaît sept meurtres et une agression[21]. Les deux avocats de Guy Georges, Alex Ursulet et Frédérique Pons (l'ex-épouse de celui-ci et qui a bien voulu l'assister), ne peuvent désormais plus poursuivre leur stratégie de tout nier en bloc et adoptent celle de la rédemption[22].

Le , Guy Georges est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 22 ans.

Vie en prison

Depuis son incarcération à la maison centrale d'Ensisheim, Guy Georges fait l'objet d'une fascination macabre de la part de jeunes femmes avec qui il échange de nombreux courriers. Ainsi une étudiante en droit ira le voir régulièrement au parloir et tombera sous son charme[23].

Anne Gauthier, mère d'une des victimes, qui avait mené une « co-enquête » parallèlement à l'enquête policière et s'était isolée dans un couvent pendant le procès pour apprendre le pardon, a longuement correspondu avec lui.[24]

Après cette affaire, Élisabeth Guigou, ministre de la Justice, obtient la mise en place d'un fichier regroupant les empreintes génétiques recueillies lors d'enquêtes de police (FNAEG). Le juge d'instruction Gilbert Thiel, alors chargé de l'affaire, avait regretté l'absence d'un tel moyen de recoupement qui aurait pu permettre de confondre Guy Georges après le 5e meurtre[25].

Guy Georges est éligible à la libération conditionnelle depuis mars 2020, fin de sa période de sûreté. Il n'en a pas fait la demande (septembre 2020),[26] conformément à ce qu'il avait déclaré à la fin de son procès : « Je vais m’infliger une peine. Je ne sortirai jamais de prison, vous serez tranquilles. »[27]

Notes et références

Notes

  1. Inédite car elle contourne la loi.
  2. Si la case du nom de la victime est sur fond saumon, cela signifie que Guy Georges a tué cette victime.

Références

  1. (en) Paul Webster, « The making of a serial killer » La fabrication d'un tueur en série »], The Guardian, (consulté le ).
  2. Patricia Tourancheau, « Un «petit Noir» en Anjou », Libération, (consulté le ).
  3. Guendouz et Spengler 2001, p. 29.
  4. Guendouz et Spengler 2001, p. 35.
  5. Nelly Terrier, « Guy Georges, tueur souriant et tranquille », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
  6. Jean-Pierre Vergès, Les tueurs en série, Hachette Pratique, , p. 141.
  7. Guendouz et Spengler 2001, p. 36-38.
  8. Alain Bauer, Dictionnaire amoureux du Crime, Plon, , p. 124.
  9. Guendouz et Spengler 2001, p. 49.
  10. Entre 1981 et 2001 (date du procès), Nathalie s'est mariée, David est son nom d'épouse.
  11. Patricia Tourancheau, op. cit., p. 57.
  12. Par E. D. Le 19 juin 1998 à 00h00, « Comme d´habitude, je l´ai violée, je l´ai tuée », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  13. Patricia Tourancheau, Guy Georges - La traque, Paris, Fayard, (ISBN 978-2-213-66114-8, lire en ligne), p. Chapitre 1.
  14. Jean-Pierre Vergès, Les tueurs en série, Hachette Pratique, , p. 148.
  15. Gilbert Thiel, On ne réveille pas un juge qui dort: Entretiens avec Daniel Carton, Fayard, (ISBN 978-2-213-66021-9, lire en ligne).
  16. Tourancheau 2010, p. 127.
  17. Jacqueline Coignard, « Guy Georges : échappée ratée à la Santé », Libération, (consulté le ).
  18. Guendouz et Spengler 2001, p. 209-215.
  19. Frédéric Vézard, « Guy Georges ne sera pas jugé pour sa tentative d'évasion », Le Parisien, (consulté le ).
  20. Patricia Tourancheau, « Guy Georges sur le point de craquer », sur Libération (consulté le )
  21. Mathieu Delahousse, « J’étais au procès de Guy Georges en 2001. J’ai vu le film de 2015 », sur L'Obs, .
  22. « La stratégie alambiquée de la défense », sur L'Humanité, .
  23. « L'étudiante avoue aimer Guy Georges, violeur et meurtrier », La Dépêche du Midi, .
  24. (en) « The Women and the Murderer | Netflix Official Site », sur www.netflix.com (consulté le )
  25. Valentine Arama, « Aux origines du Fichier d'empreintes génétiques, Guy Georges, «le tueur de l'Est parisien» », sur lefigaro.fr/, (consulté le )
  26. « Guy Georges peut-il sortir de prison ? », sur www.rtl.fr (consulté le )
  27. « Quand le tueur en série Guy Georges semait la peur dans Paris », sur actu.fr (consulté le )

Annexes

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Ouvrages

  • Patrice Bertin, Serial douleur : sept familles face à Guy Georges, Paris, Le Cherche midi, , 207 p. (ISBN 978-2-7491-0275-7)
  • Tatiana de Rosnay, La Mémoire des murs : roman, Paris, Plon, , 138 p. (ISBN 978-2-259-19739-7)
  • Michel Dubec et Chantal de Rudder, Le Plaisir de tuer, Paris, Le Seuil, , 223 p. (ISBN 978-2-02-055273-8)
  • Christian English et Frédéric Thibaud, Affaires non classées, t. 2, Paris, First, , 294 p. (ISBN 978-2-87691-909-9), « Le Tueur en série Guy Georges »
  • Omar Guendouz et Frank Spengler, Guy Georges : contre-enquête sur le « tueur de l'Est parisien », Paris, Mango Document, , 217 p. (ISBN 978-2-914353-00-7)
  • Olivier Maurel, Le Taulier : Confessions d'un directeur de prison, Paris, Fayard, , 244 p. (ISBN 978-2-213-65502-4)
  • Pascal Michel, 40 ans d'affaires criminelles : 1969-2009, Lulu.com, , 208 p. (ISBN 978-1-4092-7263-2, lire en ligne), « L'affaire Guy Georges », p. 84-91
  • Dr Philippe Tersand, Guy Georges, un ami insoupçonnable ?, Paris, Stock, , 214 p. (ISBN 978-2-234-05285-7)
  • Patricia Tourancheau, Guy Georges : la traque, Paris, Fayard, , 350 p. (ISBN 978-2-213-64401-1)

Cinéma

Télévision

Articles connexes

Liens externes

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