Gumersindo de Azcárate

Gumersindo de Azcárate y Menéndez né en 1840 à León et mort en 1917 à Madrid, est un juriste, historien, philosophe, universitaire et homme politique espagnol. Il est l'oncle du diplomate Pablo de Azcárate[1].

Biographie

Fils de Patricio de Azcárate Corral et Justa Menéndez Morán[2], il débute sa scolarité à León. Il étudie ensuite le droit à Oviedo, puis à Madrid où il est diplômé en 1862[3].

Il se dédie exclusivement à l'activité universitaire à partir de 1873.

En 1875, il est expulsé de l'Université centrale de Madrid par le ministre Manuel Orovio Echagüe, en raison de sa défense de la liberté académique. Ses collègues professeurs Francisco Giner de los Rios, Nicolás Salmerón, Emilio Castelar, entre autres, sont également bannis.

En 1876, il fonde, avec plusieurs intellectuels, l'Institution libre d'enseignement[5]. Il réintègre l'université en 1881 et enseigne l'histoire du droit espagnol, le droit privé et le droit comparé.

Gumersindo de Azcárate est membre de l'Académie royale d'histoire, comme Francisco Giner de los Ríos et Manuel Bartolomé Cossío.

Républicain[6] et fidèle à ses convictions politiques[7], il est élu en 1886 député de León[8].

Il meurt à Madrid[9] le 15 décembre 1917.

Bibliographie
  • Gabriel García Cantero, « L'enseignement du droit comparé en Espagne : Aperçu historique et état actuel », Revue internationale de droit comparé,‎ (ISSN 1953-8111)
  • (es) Luis García de Valdeavellano, Seis semblanzas de historiadores españoles, Université de Séville, (ISBN 8474051010, lire en ligne)
  • Antonio Jiménez-Landi, La Institución Libre de Enseñanza y su ambiente: Periodo de expansión influyente, Editorial Complutense, (ISBN 84-89365-99-7, lire en ligne)
  • (es) Francisco Javier Versalita|Jiménez Muñoz, La usura. Evolución histórica y patología de los intereses, Librería-Editorial Dykinson, (ISBN 8499825761, lire en ligne)
  • (es) Pascual Martínez Pascual, Escritores y editores en la Restauración canovista, 1875-1923 (Volumen 2), Ediciones de la Torre, (ISBN 8479601019, lire en ligne)
  • Martínez Santamarta, « La religión de don Gumersindo de Azcárate », Cuadernos Salmantinos de Filosofía, vol. 5,‎ , p. 377-385 (ISSN 0210-4857, lire en ligne)
  • Gonzalo Pasamar Alzuria et Ignacio Peiró Martín, Diccionario Akal de Historiadores españoles contemporáneos, Ediciones AKAL, , 93-95 p. (ISBN 8446014890, lire en ligne)
  • Posada, « Recordando al Instituto de Reformas Sociales », Revista del Ministerio de Trabajo e Inmigración, no Extra 1,‎ , p. 17-25 (ISSN 1137-5868, lire en ligne [PDF])
  • Salvat Navarro, « Orientaciones modernas del Seguro Social en el orden sanitario », Annals de l'Acadèmia de Medicina de Barcelona, vol. 17,‎ , p. 221-247 (ISSN 2339-9880, lire en ligne [PDF])
  • Storm, « Los guías de la nación. El nacimiento del intelectual en su contexto internacional », Historia y Política. Ideas, procesos y movimientos sociales, vol. 8,‎ , p. 39-57 (ISSN 1575-0361, lire en ligne [PDF])
  • Varela Suanzes-Carpegna, « Los Derechos Fundamentales en la España del siglo XX », Teoría y realidad constitucional, no 20,‎ , p. 473-493 (ISSN 1139-5583, lire en ligne [PDF])

Liens externes

Références
  1. Moradiellos García 1996, p. 125.
  2. « Gumersindo de Azcárate Menéndez 1840-1917 », sur www.filosofia.org
  3. García de Valdeavellano 1978.
  4. Martínez Pascual 1994, p. 441.
  5. Gumersindo de Azcárate signe les bases et les statuts de l'Institution libre d'enseignement avec Laureano Calderón, Laureano Figuerola, Juan Antonio García Labiano, Francisco Giner de los Ríos, Augusto González de Linares, Jacinto Messía, Eugenio Montero Ríos, Segismundo Moret y Prendergast et Nicolás Salmerón[4].
  6. « Registradores de España »
  7. (es) Fernando Tascón, « Gumersindo de Azcárate, la honradez por delante », sur Cadena SER,
  8. Pasamar Alzuria, Peiró Martín et 2002 2002, p. 94.
  9. « Gumersindo de Azcárate (1840-1917) », sur data.bnf.fr
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