Guillaume-Marie Frédéric Bouange

Guillaume-Marie Frédéric Bouange, né le à Aurillac (Cantal) et mort le à Langres (Haute-Marne), est un prélat français, évêque de Langres de 1877 à 1884.

Guillaume-Marie Frédéric Bouange
Biographie
Naissance
à Aurillac (France)
Ordination sacerdotale
Décès
Langres
Évêque de l’Église catholique
Consécration épiscopale à Aurillac par Mgr Charles-Amable de La Tour d'Auvergne-Lauragais, archevêque de Bourges
Évêque de Langres

« Ad Christum per Mariam »
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

Premières années

Fils de Guillaume Bouange, boulanger à Aurillac, et de Marie Coste, son épouse[1], Guillaume-Marie Bouange est ordonné prêtre par Mgr de Marguerye pour le diocèse de Saint-Flour le . Il effectue les fonctions de pro-secrétaire de l’évêché puis secrétaire général du diocèse et chanoine honoraire de Saint-Flour en 1839. En 1845, il devient vicaire général de l'évêché de Saint-Flour et curé de Notre-Dame des Neiges d'Aurillac en 1847. En 1851, il devient vicaire général de la Basse-Terre puis de Reims en 1867. Lorsque Monseigneur de Marguerye devient évêque d'Autun en 1852, Guillaume-Marie Frédéric Bouange le rejoint comme vicaire général. Il sera en poste jusqu'à la démission de son évêque en 1872. Après celle-ci, il devient curé archiprêtre de Saint-Géraud d'Aurillac dont il se fait l'historiographe.

Évêque de Langres

Nommé évêque de Langres le , confirmé le suivant, il est sacré en l'abbatiale Saint-Géraud le par Mgr Charles-Amable de La Tour d'Auvergne-Lauragais, archevêque de Bourges. Il effectue son entrée solennelle à Langres le 3 décembre 1877[2].

Opposition aux lois Ferry

Lors de la première guerre des manuels, la Congrégation de l'Index condamne quatre manuels de morale laïque comme contraires aux doctrines chrétiennes et en interdit la lecture. Le ministère des Cultes ayant défendu que ce décret soit lu dans les églises de France, Mgr Bouange choisit de passer outre et fait largement diffuser la condamnation dans son diocèse[3].

Décès

Chevalier de la Légion d'honneur, il décède le en son évêché de Langres[4].

Armes

Parti : au 1 d'or au Sacré-Cœur de gueules sommé d'une croix de sable au comble engreslé de sinople ; au 2 de sinople au Saint Cœur de Marie d'argent, à la filière engreslée d'or[5].

Notes et références

  1. Archives départementales du Cantal, Registre des naissances à Aurillac de 1814 à 1816, année 1814, acte 17, Cote 5 Mi 34/3
  2. Société historique et archéologique de Langres Auteur du texte, « Mémoires de la Société historique et archéologique de Langres », sur Gallica, (consulté le )
  3. Déloye, Yves., Ecole et citoyenneté : l'individualisme républicain de Jules Ferry à Vichy : controverses, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, (ISBN 2-7246-0655-8 et 978-2-7246-0655-3, OCLC 32818865, lire en ligne)
  4. Archives départementales de la Haute-Marne, Registre des décès à Langres de 1883 à 1887, année 1884, acte 88, E dépôt 17253
  5. Comte de Saint Saud, Armorial des prélats français du XIXe siècle, Paris, 1906, H. Daragon, 415p., p.102. Consultable sur Gallica.
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