Guiank yev Arvesd

Guiank yev Arvesd (arménien : Կեանք եւ Արուեստ, littéralement « Vie et Art ») est une revue littéraire en langue arménienne fondée en 1931 à Paris par les frères Méroujan et Meguerditch Barsamian. Sa publication cesse en .

Guiank yev Arvesd
Կեանք եւ Արուեստ

Pays France
Zone de diffusion Diaspora arménienne
Langue Arménien occidental
Périodicité Annuel (1931-1935) puis mensuel (1936-1940)
Genre Revue littéraire
Fondateur Méroujan Barsamian
Meguerditch Barsamian
Date de fondation 1931
Date du dernier numéro avril 1940
Ville d’édition Paris

Historique

Guiank yev Arvesd est fondée en 1931 à Paris par Meguerditch Barsamian, critique littéraire et prosateur, et par son frère Méroujan Barsamian, poète et écrivain, qui publiaient auparavant à Constantinople le mensuel littéraire Chanth (1911-1914, 1919)[1]. La revue a la forme d'un almanach annuel, comme les Almanach de tous de Teotig[1], de 1931 à fin 1935[2]. Puis elle devient une publication mensuelle de jusqu'en , ce qui montre la vitalité de son lectorat et est motivé par le fait que les écrivains arméniens ne sont plus les bienvenus en RSS d'Arménie[2].

L'objectif de Guiank yev Arvesd est de donner « une image de la littérature, de l'art et des artistes arméniens »[1]. La revue publie des textes d’écrivains arméniens contemporains ainsi que des textes inédits d'auteurs victimes du génocide arménien, mais surtout des comptes-rendus d'ouvrages en arménien e d'ouvrages étrangers, en particulier à propos des Arméniens[2], comme Antaram de Trébizonde de Paule Henry-Bordeaux ou Les Quarante Jours du Musa Dagh de Franz Werfel[3].

Parmi les contributeurs, on compte notamment Vasken Chouchanian, Chavarch Nartouni, Krikor Djizmédjian[4] ou encore Ghévont Méloyan[5]. Cependant, au contraire d'une revue comme Menk, Guiank yev Arvesd est une revue sans groupe[6], sans comité de rédaction[3].

Lors des purges staliniennes qui débutent à partir de 1936, la revue dénonce les attaques du pouvoir contre les écrivains et intellectuels à Erevan[7]. Guiank yev Arvesd se réclame de gauche et s'inquiète notamment de la montée du nazisme[8].

La revue disparaît en .

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Liens externes

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