Groupe d'étude et de protection des oiseaux en Guyane

Le Groupe d'Étude et de Protection des Oiseaux en Guyane (GEPOG) est l'une des trois principales associations de protection de l'environnement de Guyane. Fondé en 1993 par un groupe d'ornithologues amateurs passionnés, le Gepog est reconnu d'utilité publique au titre de la protection de l'environnement depuis 2013. L'association accueille ses premiers salariés au milieu des années 2000 ; aujourd'hui, entre 15 et 20 personnes travaillent à son siège situé à Rémire-Montjoly près de Cayenne[1].

À l'origine centrées sur la conservation des oiseaux et de leurs habitats et l'éducation à l'environnement, les missions du Gepog se sont diversifiées parallèlement à l'augmentation du nombre de ses salariés. Elles concernent ainsi également la gestion de réserves naturelles, la protection des espèces marines, l'étude et la préservation de la biodiversité en milieu urbain, la participation aux politiques publiques ou encore la lutte contre les espèces exotiques envahissantes en Guyane, par exemple[2].

Historique

Le Gepog, association à but non lucratif suivant la loi de 1901, est créé le [3]. Elle est alors la deuxième des trois principales associations de protection de l'environnement actuellement implantées en Guyane, 29 ans après la SEPANGUY (en 1964[4]) et un an avant Kwata (en 1994[5]).

Au cours de sa première décennie d'existence, l'association a avant tout un rôle de fédération et de structuration de la communauté ornithologique guyanaise ; elle permet la publication d'études concernant les oiseaux en Guyane ainsi que la mise en place d'actions de protection des espèces et d'éducation à l'environnement destinées à différents publics[2].

Le Gepog entame la diversification de ses fonctions en 2006, en devenant membre de France Nature Environnement et en rejoignant de fait un réseau national de 3500 associations de protection de l'environnement. Depuis lors, l'association contribue activement au débat public local en étant associée aux réflexions et aux débats sur l’environnement en Guyane[2].

En 2008 le Gepog acquiert la fonction de gestionnaire d'espaces naturels en devenant co-gestionnaire, avec l'ONCFS, de la Réserve naturelle nationale de l'Île du Grand-Connétable. La réserve, unique aire marine protégée non côtière de Guyane, est en effet avant tout réputée pour ses colonies d'oiseaux marins[6].

Regroupant le Gepog, Kwata et la SEPANGUY, la fondation Guyane Nature Environnement (GNE) voit le jour en . Sous l'égide de France Nature Environnement, cette nouvelle structure permet de mutualiser les efforts des trois associations guyanaises agréées au titre de la protection de l'environnement pour peser plus fortement dans le débat public environnemental en Guyane. Le Gepog délègue ainsi en partie ses rôles de veille environnementale et de participation au débat public à GNE, qui a pour rôle principal de siéger et de s'exprimer dans différentes commissions ainsi que d'agir en justice face à des projets portant gravement atteinte à l'environnement (cas du projet "Montagne d'Or"[7], de la Centrale du Larivot[8],[9],[10] ou du rejet volontaire de boues toxiques par la société Gold'Or[11] par exemple)[2]. Fin 2019, deux représentants du Gepog siégeaient au conseil d'administration de Guyane Nature Environnement[1].

En , le Gepog devient habilité à siéger dans les instances consultatives et à prendre part au débat public sur l’environnement (article R141-21 du code de l'environnement)[1]. Il siège à ce titre à de nombreuses commissions régionales et préfectorales, ce qui lui permet de peser dans différents projets d’aménagement du territoire ainsi que dans la gestion des espaces naturels guyanais[2].

Fin 2014, un nouvel accord de co-gestion est signé avec l'Office National des Forêts pour la Réserve naturelle nationale des Nouragues, située dans le bloc forestier sur la commune de Régina[12]. En 2016, l'ONCFS se retire de l'accord signé en 2008 et laisse entièrement la main au Gepog pour la gestion de la RNN du Grand-Connétable[13].

Le Gepog acquiert en 2019 par arrêté préfectoral une autorisation de prélèvement, de transport et de détention d'espèces d'oiseaux protégés. Cette autorisation ne concerne que les oiseaux trouvés morts, et a pour but de collecter et transmettre des individus au Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris pour alimenter les collections et surtout effectuer des analyses génétiques[1].

Début 2020, le logo historique du Gepog est modifié et modernisé tout laissant la part belle à la Harpie féroce Harpia harpyja, emblème de l'association depuis sa création. En fin d'année, l’association reçoit l’agrément Jeunesse Education Populaire (JEP) du pôle jeunesse de la direction culture jeunesse et sport de la préfecture de Guyane (décision 973-JEP-2020-03). Au travers de cet agrément, le ministère de l’Education nationale, de la jeunesse et des sports, reconnaît comme partenaire privilégié les associations qu’il souhaite aider et qui s’engagent à respecter un certain nombre de critères. L’agrément correspond également à un label de qualité qui reconnaît la valeur éducative de l’association[14].

Organisation

Conseil d'administration

Le Gepog est une association loi de 1901 structurée autour d'un conseil d'administration (CA), composé de huit membres à l'issue de l'assemblée générale ordinaire (AGO) de 2021 :

Présidente Valérie Pontana
Trésorière Nathalie Bidgrain
Secrétaire Vincent Rufray
Administratrice Catherine Guigui
Administrateur Philibert Bidgrain
Administrateur Claude Le Reun
Administrateur Sylvain Uriot
Administrateur Quentin Uriot

Le conseil d'administration du Gepog se réunit souvent les troisièmes lundis ou mardis de chaque mois. L'équipe salariée est invitée à participer à ces réunions, dont les discussions font systématiquement l'objet d'un compte-rendu qui est ensuite archivé. Le CA a pour rôle de gérer les ressources humaines, la logistique, la recherche de fonds, les partenariats et de chapeauter les projets et la communication de l'association. En pratique l'essentiel de ces fonctions sont déléguées au directeur de l'association, et le conseil d'administration du Gepog a surtout une fonction de validation et d'orientation des projets et actions[1].

Adhérents

Le conseil d'administration est élu chaque année à bulletin secret par les adhérents de l'association (a condition que le quorum soit atteint) au cours de l'Assemblée Générale (AG), qui se tient généralement au printemps. Le nombre d'adhérents à l'association oscille entre 150 et 200 ces dernières années (166 fin 2019) ; cet effectif est en stagnation voire en légère augmentation[1]. Outre leur fonction clé de désignation des membres du CA, les adhérents ont de nombreux rôles importants au sein du Gepog de par l'engagement bénévole d'une partie d'entre eux :

  • Ils aident les salariés dans certains projets, notamment sur le terrain (suivis de reproduction, des populations d'oiseaux communs, de la faune marine ou en milieu urbain, etc.) ;
  • Ils prêtent également main forte lors d'animations, de salons et d'évènements en tous genres ;
  • Ils portent certains micro-projets ponctuels (animations, logistique) ;
  • Ils financent très ponctuellement certains suivis (reproduction de la Harpie féroce[15] et du Coq-de-roche orange[16]) ;
  • Ils participent massivement à la collecte et à la validation des données naturalistes récoltées sur les bases de données publiques gérées localement par le Gepog que sont Faune-Guyane et OBSenMER.

Les adhérents sont donc un véritable pilier du Gepog, et représentent par ailleurs l'essence même de l'association en tant que telle[1].

Salariés

Suite à l'alourdissement de ses missions scientifiques, le Gepog recrute un chargé d'études, Nyls de Pracontal, en tant que premier salarié en 2006. Sous l'impulsion de celui-ci, l'équipe s'agrandit en 2008 en intégrant les employés de la RNN du Grand-Connétable, puis connaît une croissance régulière à partir de 2010 avec l'arrivée de différents chargés de projets successifs.

En 2019, l'équipe salariée du Gepog comptait 17 membres (11 femmes, 6 hommes), auxquels il faut ajouter 4 stagiaires et 3 services civiques s'étant succédé au cours de l'année[1]. Ces personnes se distribuent au sein de trois pôles principaux, qui correspondent aux trois cibles de conservation de l'association :

  • le pôle Milieux forestiers de l'intérieur est constitué exclusivement des salariés de la Réserve naturelle nationale des Nouragues, autrement dit deux gardes-techniciens et une chargée de projet "ancrage territorial" (la conservatrice de la réserve étant salariée de l'Office National des Forêts, co-gestionnaire de la réserve)[17] ;
  • le pôle Milieux littoraux terrestres est composé d'une chargée de programme "biodiversité en milieu urbain" et de deux chargés de missions (espèces exotiques envahissantes et éducation à la biodiversité de proximité) ;
  • le pôle Milieux marins comprend les salariés de la Réserve naturelle nationale de l'Île du Grand Connétable (une conservatrice, un chargé de mission, deux gardes-techniciens et un animateur) et ceux associés aux programmes d'étude des milieux marins (une chargée de programme et une technicienne).

À ces trois pôles s'ajoutent des salariés "transversaux" dont les missions s'appliquent à au moins deux des trois cibles de conservation (référents pour les études ornithologiques, les programmes de conservation globaux, l'éducation environnementale, etc.)[1].

Un poste est aussi dédié aux finances et à l'administration, fonctions qui sont également assurées par le directeur en plus de ses fonctions de représentation, de gestion, de coordination et de communication.

Fonctionnement

Financements

En tant qu'association loi de 1901, le GEPOG est une organisation à but non lucratif : tout l'argent qu'il perçoit doit être soit consommé, soit remboursé. Pour mener à bien ses missions, l'association fait appel à des sources de financements très diversifiées :

  • tout ce qui touche aux réserves (Nouragues et Île du Grand-Connétable) est financé par une dotation annuelle légèrement fluctuante provenant de la Direction Générale des Territoires et de la Mer (DGTM, ex-DEAL : Direction de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement) ;
  • le reste de l'argent perçu varie selon les années. Il provient de demandes de subventions faites auprès de différentes structures (collectivités, fonds privés, fonds internationaux...) pour financer des projets spécifiques.

Parmi les principaux financeurs des projets du GEPOG sur la dernière décennie, on peut citer l'Union Européenne (via différents biais), la DGTM, la Communauté d'Agglomération du Centre-Littoral (CACL), la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG), l'Office Français de la Biodiversité (OFB), l'UICN, le Parc Amazonien de Guyane (PAG), la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), le WWF, le gouvernement canadien... depuis sa création, l'association a perçu des fonds provenant de plusieurs dizaines de structures différentes. Les modalités de déblocage des fonds et leurs montants varient selon chaque financeur, en fonction de ses compétences et de ses objectifs[1].

Au cours de l'année 2019 les financements perçus par le GEPOG s'élevaient à un peu plus de 700.000 euros, se répartissant à peu près équitablement entre les "dotations réserves" et les projets. Les financements reçus pendant l'année pour les projets provenaient principalement de la DGTM, de l'OFB, de la CTG et de l'Union Européenne. Au total, le GEPOG menait 28 projets distincts en 2019, en plus de l'activité des réserves et des "affaires courantes"[1].

Sites internet

Depuis le milieu des années 2000, le GEPOG dispose d'un site internet qui lui permet de diffuser des informations au grand public. Développé par un administrateur de l'association, le site est devenu inaccessible et obsolète à son départ en 2015 : un nouveau site pour l'association est en projet et devrait voir le jour d'ici 2025[2].

De par la pluralité de ses fonctions, le GEPOG communique également de façon indirecte sur ses actions via :

Réseaux sociaux

Le GEPOG est avant tout présent sur Facebook, qui constitue son moyen de communication principal vis-à-vis du grand public (hors adhérents). La page Facebook de l'association sert surtout à la diffusion d'informations, mais un nombre croissant d'utilisateurs s'en servent pour contacter directement l'équipe via le service de communication Messenger afin d'obtenir d'une réponse rapide (2 heures en moyenne)[1].

Le GEPOG est aussi présent sur Instagram depuis 2019 et sur LinkedIn depuis .

Les deux réserves disposent chacune de leur propre page Facebook, ainsi que d'un compte sur Twitter pour celle des Nouragues[1].

Lettres d'information

Depuis 2017, la lettre d'information du GEPOG, envoyée par mail à ses adhérents et ses partenaires le premier jour de chaque mois, constitue le moyen privilégié pour entretenir le lien entre l'association et ses adhérents. D'une taille de deux pages, elle présente l'avancée des projets, revient sur les évènements du mois passé et permet de faire circuler des appels à bénévoles. A son envoi est associé l'agenda des activités du mois (sorties, animations, ateliers...) dont bon nombre sont réservées aux adhérents.

D'autres lettres d'informations ponctuelles ont été produites par le GEPOG :

  • une lettre d'information spécifique au projet TRAMES (consacré à la biodiversité en milieu urbain et aux trames vertes et bleues) est publiée depuis  ;
  • dans le cadre du programme Life BIODIV'OM, une lettre d'information spécifique sur les savanes a été diffusée jusqu'en 2019. L'information concernant ces milieux sensibles est désormais relayée via le Facebook et la lettre d'information du GEPOG ;
  • une lettre d'information spécifique sur la Harpie féroce a également existé entre et . Elle était dédiée au suivi de la nidification sur cette période d'un couple sur la commune de Matoury, non loin de Cayenne[1].

Supports de communication

Le GEPOG développe en continu de nombreux supports de communication produits ponctuellement (brochures, plaquettes, banderoles, kakemonos...). Certains présentent le GEPOG ou les réserves en détail quand d'autres ont simplement une fonction esthétique ou bien sont destinés à communiquer sur des projets, à inciter à participer à des suivis ou à apporter des informations sur l'identification ou l'écologie de certaines espèces.

Ces documents sont particulièrement utiles pour informer et sensibiliser le grand public, ainsi que pour inciter les adhérents à s'investir dans la vie associative du GEPOG[1].

Partenariats

Afin d'obtenir des résultats conséquents et à large échelle, de pérenniser ses actions ainsi que pour tisser du lien avec les différents acteurs du territoire Guyanais, le GEPOG développe des partenariats institutionnels et techniques avec de nombreuses structures. Cela permet également aux structures partenaires dont ce n'est pas la fonction première de s'investir dans des activités de conservation de la biodiversité. En guise d'exemple sur la seule année 2019, l'association a signé de nouvelles conventions de partenariat avec 16 structures[1].

La notion de partenariat s'applique aussi aux liens avec les financeurs précités, qui sont vitaux pour le GEPOG afin de pérenniser son fonctionnement et d'assurer ses missions.

Fonctions et actions

Objectifs stratégiques globaux

De 2019 à 2021, le GEPOG a fourni un travail important pour développer sa première stratégie de conservation, qui porte sur la période 2020-2025. Ce document permet de formaliser et de communiquer sur le rôle de l'association en définissant ses grands objectifs et les moyens de les atteindre. La stratégie 2020-2025 du GEPOG a ainsi permis de mettre en évidence cinq grands domaines sur lesquels l'association axe son action[2] :

Enjeux et Menaces

Contrairement à la situation en vigueur en métropole, la Guyane est soumise à une forte croissance démographique, comparable à celle ayant cours dans certains pays en développement : la population guyanaise a ainsi cru de 30% sur la période 2009-2019[18]. Cette croissance est avant tout liée à une forte natalité : en 2019, le nombre moyen d'enfants par femme était de 3.56, et la moitié de la population a moins de 25 ans[18]. La Guyane est également une terre d'immigration importante, ce qui contribue au dynamisme de sa démographie[19].

Le corollaire de cette croissance démographique soutenue est une croissance des pressions sur l'environnement en Guyane, particulièrement sur la bande littorale, qui concentre la quasi-totalité de la population et donc des enjeux de conservation. Une analyse quantifiée de l'intensité de ces menaces en fonction des différentes cibles de conservation (forêt, plaine littorale, milieu marin) a été menée par le Gepog dans le cadre de la mise en place de sa stratégie d'action sur la période 2021-2025[2]. Il en est ressorti les points suivants :

  • Le bloc forestier est avant tout menacé par les pollutions liées aux activités extractives (notamment aurifères). Les destructions d'habitat provoquées par ces activités ainsi que par la construction d'infrastructures et l'exploitation forestière sont aussi des dangers non négligeables pour les écosystèmes forestiers.
  • La plaine littorale est de loin la cible de conservation du Gepog soumise au plus grand nombre de menaces. Les dégradations et destructions d'habitats liées au développement de l'agriculture, de l'élevage et de l'urbanisation y sont en effet particulièrement fréquentes et importantes. Les espèces exotiques envahissantes sont aussi un problème majeur dans les habitats ouverts, notamment les savanes, qui sont fortement impactées par le Kikouyou Urochloa humidicola, l'Acacia mangium et le Niaouli Melaleuca quinquenervia qui vont remplacer les espèces locales et/ou conduire à une fermeture des habitats.
  • Le milieu marin est quant a lui surtout impacté par les prélèvements liés à la pêche. Les pollutions d'origine anthropique, les destructions d'habitats consécutives aux activités humaines et les changements climatiques globaux sont d'autres menaces importantes, mais plus minimes pour cette cible de conservation[2].

Le Gepog va donc avoir pour objectif de minimiser l'impact négatif des menaces par lesquelles il est directement concerné sur la biodiversité en Guyane. Il tente ainsi d'accompagner le développement du territoire pour faire en sorte qu'il inclue les enjeux environnementaux, et soit ainsi d'emblée plus vertueux et durable que ce qui a pu avoir lieu lorsque la métropole a connu la même situation démographique. Pour ce faire, l'association développe de nombreuses actions au travers des projets qu'elle porte, qui s'imbriquent au sein de ses cinq grands objectifs stratégiques.

Améliorer les connaissances sur la biodiversité

Malgré la biodiversité exceptionnelle qu'abrite la Guyane, peu de naturalistes y sont présents de façon suffisamment pérenne pour l'étudier efficacement, du fait de la population relativement réduite du territoire. L'un des rôles principaux du Gepog va donc être d'améliorer les connaissances scientifiques sur la faune et la flore de Guyane, et de comprendre cette biodiversité pour mieux la protéger. Cette fonction va se manifester par :

  • La réalisation d'inventaires naturalistes, notamment ornithologiques, que ce soit en milieu urbain (programme TRAMES), en savane ou en forêt[1] ;
  • L'élaboration et la mise en application de suivis de la faune, qui s'appliquent notamment aux deux réserves naturelles (suivis de la reproduction et des déplacements des oiseaux marins sur l'Île du Grand Connétable, suivi des dendrobates et indices kilométriques d'abondance aux Nouragues) mais aussi ailleurs (exemple du Suivi Temporel des Oiseaux Communs, qui est appliqué dans toute la Guyane) ;
  • La création d'outils de sciences participatives, notamment la base de données en libre-accès Faune-Guyane (qui regroupait fin 2020 près de 800.000 données naturalistes de 13 grands taxons faunistiques[20]) et la contribution et l'incitation à la participation à d'autres outils préexistants ayant pour but l'acquisition de connaissances scientifiques comme OBSenMER, Vigie-Mer et le Réseau des Echouages de Guyane (REG) pour la faune marine[1] ;
  • Le développement de supports de connaissances (mise à disposition de ressources bibliographiques, constitution d'une photothèque, écriture d'un guide d'identification des oiseaux de Guyane, édition de documents sur la biodiversité de proximité en Guyane) afin de permettre à tout un chacun d'acquérir des compétences pour pouvoir participer à l'amélioration des connaissances naturalistes en Guyane[1].

Conserver les espèces et les habitats

Au-delà de l'acquisition de connaissances sur la biodiversité guyanaise, le GEPOG a pour objectif d'œuvrer du mieux possible à sa conservation. Pour cela :

  • Conservation des réserves naturelles
  • Conservation des populations d'oiseaux
  • Conservation du milieu marin
  • Conservation des habitats sensibles (milieu urbain + savanes).

Références

  1. Gepog, « Rapport d'Activité 2019 du Gepog », sur http://Gepog.org/, (consulté le )
  2. Gepog, 2021. Stratégie de conservation du Groupe d'Étude et de Protection des Oiseaux en Guyane sur la période 2020-2025. 28pp. + annexes.
  3. « Résultats de recherche | Associations | journal-officiel.gouv.fr », sur www.journal-officiel.gouv.fr (consulté le )
  4. « Histoire de l'association - Société d'étude, de Protection & d'Aménagement de la Nature en Guyane - Sepanguy.com », sur www.sepanguy.com (consulté le )
  5. « Association Kwata - Protection de la nature en Guyane », sur www.kwata.net (consulté le )
  6. « Présentation », sur Réserve Naturelle de l'Île du Grand-Connétable (consulté le )
  7. « Une concession Montagne d’or devant le tribunal administratif - Toute l'actualité de l'environnement en Guyane », sur France-Guyane (consulté le )
  8. « En Guyane, les biocarburants au secours d’un projet controversé de centrale thermique », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  9. Célian Macé, « En Guyane, la centrale électrise les débats », sur Libération (consulté le )
  10. « Centrale au fioul en Guyane : action en justice contre un projet climaticide, sale et dangereux », sur France Nature Environnement, (consulté le )
  11. « En Guyane, une entreprise aurifère condamnée pour « préjudice écologique » », sur www.environnement-magazine.fr (consulté le )
  12. « Gestion de la réserve naturelle des Nouragues », sur Les Nouragues (consulté le )
  13. « Historique », sur Réserve Naturelle de l'Île du Grand-Connétable (consulté le )
  14. GEPOG, 2021. Rapport d'activités du GEPOG pour l'année 2020. 45 pp.
  15. HelloAsso, « Etude de la nidification de la Harpie », sur HelloAsso (consulté le )
  16. HelloAsso, « Suivons le Coq-de-roche orange ! », sur HelloAsso (consulté le )
  17. « Equipe », sur Les Nouragues (consulté le )
  18. « Une croissance démographique toujours soutenue - Insee Flash Guyane - 121 », sur www.insee.fr (consulté le )
  19. INSEE, « Chiffres clés de l'évolution et de la structure de la population en Guyane de 2006 à 2011 », sur insee.fr (consulté le )
  20. « Statistiques générales - www.faune-guyane.fr », sur www.faune-guyane.fr (consulté le )

Liens externes

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